Je suis une réfugiée politique, et chaque événement qui a jalonné ma vie a été difficile à traverser. J'ai dû quitter mon pays d'origine pour trouver refuge dans un autre pays, car ma vie était en danger. Mes parents ont fait partie d'un groupe ayan...
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« Les défis de l'assimilation : les difficultés d'intégration dans une nouvelle société » ⬇️
À cette époque, c'était une émotion intense, mêlée à de la tristesse et de joie. J'avais neuf ans, et je venais d'arriver dans un pays étranger, où tout était différent de ce que je connaissais. J'étais entourée de camarades venus de tous les horizons, de toutes les cultures, de toutes les langues. Je me sentais perdue, isolée, étrangère.
Le premier jour de classe, je me souviens avoir été terrifiée. Je ne comprenais rien à ce que disait la professeur, à ce que disaient mes camarades. Les mots étaient comme des sons étranges, qui ne voulaient rien dire pour moi. J'avais l'impression de me noyer dans un océan de bruits, de couleurs, d'odeurs.
Mais petit à petit, j'ai commencé à comprendre. Les mots ont pris du sens, les sons sont devenus des phrases, les phrases sont devenues des histoires. J'ai commencé à lire, à écrire, à découvrir une nouvelle langue, une nouvelle culture. Et j'ai découvert que, malgré nos différences, nous avions tous quelque chose en commun : le désir de s'intégrer, de trouver notre place dans cette nouvelle société.
J'avais des moments de joie, de fierté, de bonheur. Quand j'ai réussi à lire un livre en français, quand j'ai compris une blague, quand j'ai fait rire mes camarades. J'avais aussi des moments de tristesse, quand j'ai été victime de discrimination, de racisme, de rejet.
Mais ce qui m'a le plus marquée, ce sont les dialogues que j'ai eus avec mes camarades. Des dialogues authentiques, attachants, réalistes. Des dialogues où l'on partageait nos cultures, nos traditions, nos expériences. Des dialogues où l'on se soutenait, où l'on s'entraidait, où l'on se comprenait.
Je me souviens de cette odeur de craie, de papier, de crayons. De ces bruits de pas dans le couloir, de rires dans la cour de récréation, de voix chaleureuses dans la classe. De ces couleurs vives sur les cahiers, sur les murs, sur les dessins.
Aujourd'hui, des années plus tard, je suis fière de ce que j'ai accompli. Je suis fière d'être devenue bilingue, de connaître deux cultures, deux modes de vie. Je suis fière d'avoir surmonté les obstacles, les défis, les difficultés. Et je sais que, quoi qu'il arrive, je pourrai toujours compter sur cette force, sur cette détermination, sur cette capacité à surmonter tous les défis. Car je sais que rien n'est impossible, que tout est une question de volonté, de persévérance, d'ouverture d'esprit.
Et maintenant, je regarde en arrière avec émotion et gratitude envers ceux qui m'ont aidé tout au long de mon parcours. Je remercie mes professeurs, mes camarades et mes amis pour leur soutien et leur encouragement. Grâce à eux, j'ai pu surmonter les obstacles, les difficultés, les peurs.
Je suis reconnaissante d'avoir eu cette expérience, qui m'a appris tant de choses sur la vie, sur les autres, sur moi-même. Je suis fière d'avoir réussi à m'intégrer dans une nouvelle société, et d'avoir trouvé ma place dans cette société.
Et maintenant, je suis prête à affronter de nouveaux défis, de nouvelles aventures, de nouveaux horizons. Car je sais que rien n'est impossible, que tout est possible si l'on y croit et si l'on travaille dur. Et je suis impatiente de voir ce que l'avenir me réserve, avec optimisme, détermination et ouverture d'esprit.
