Nuit de garde de Zoro n°2

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-"Je peux savoir ce que tu viens foutre ici à cette heure ci ?" gronda l'ancien chasseur de prime en voyant sa coéquipière rousse entrer dans la pièce.

-"Toujours à gueuler celui là" pesta à son tour la navigatrice.
Celle ci passa devant le sabreur qui ne lui répondit pas et se dirigea vers le fameux coffre de Sanji, afin de se servir d'un nouvel alcool d'exception.

-"Tu te sers souvent souvent dans ce coffre ?" demanda le second de l'équipage avec un pointe de jalousie.

-"Autant que je le souhaite donc autant dire très souvent !" répliqua la rousse très fière de rendre jaloux le colosse en face d'elle.

-"Peut être que tu en voudrais ?" continua innocemment la jeune femme sachant qu'elle touchait la corde sensible du sabreur.

Le visage du sabreur se tendit à l'écoute de cette proposition.

-"J'ai pas de Berry à te donner" rétorqua l'homme aux 3 sabres en voyant de la déception se former sur le visage de sa coéquipière.

-"Dommage pour toi" soupira la navigatrice ouvrant un cognac hors d'âge tout proche de Zoro. Le bruit du bouchon fit grincer les dents du bretteur tandis qu'il maintenait son regard dans celui de la navigatrice, ne voulant pas perdre la face, face à la provocation de la jeune femme.

Celle-ci observa chaque recoins du visage du colosse, tentant de déceler un quelconque mécontentement. Qu'elle ne trouva malheureusement pas, mais elle se surpris à admirer le visage viril de l'homme se tenant en face d'elle: sa mâchoire carré s'alliait parfaitement à son sourire carnassier, sa cicatrice présente sur son œil gauche au premier abord disgracieuse se révélait finalement atypiquement charmante. Enfin son œil valide ne laissant transparaître aucune émotion restait comme un mystère irrésolu. Elle s'aventura ensuite à regarder le torse de se dernier, jamais très couvert de vêtements. Ses muscles tous parfaitement sculpté lui donnait un aspect presque Herculéen tandis que sa cicatrice lui traversant le thorax lui donnait un côté bestial et guerrier allant parfaitement avec sa carrure.

-"Ça va je te dérange pas trop ?" déclara le colosse le regard plein de dégoût.

-"Roh ça va hein ! On est tous pareil !" réagit la rousse gêné d'avoir été grillé.

-"Et puis tu es mal placé pour dire ça !" renchéri t'elle.

-"Ah oui et pourquoi donc ?" s'interrogea Zoro intrigué de l'accusation de la jeune femme.

-"Je t'ai vu me mater le cul lors de ta dernière garde" assena la rousse, contente de l'avoir pris la main dans le sac.

Le sabreur voulu réfuter ces accusations mais il se souvenu finalement qu'en effet son œil avait fauté, et qu'il s'était même surpris à admirer les formes de la jeune femme. Il commença à rougir, lui qui ne jurait que par la fierté avait été grillé au plus pervers des vices...
Voyant son coéquipier mal à l'aise, la rousse décida d'en profiter et d'aller encore plus loin... Celle-ci se mit à le regarder avec un regard des plus intéressé et se mordit la lèvre inférieur, se rapprochant doucement de l'épéiste.

-"Oh tu fais quoi ?" s'inquiéta t'il en reculant d'un pas.

La jeune femme aux yeux noisette ne répondit rien et continua d'avancer vers sa proie, une fois arrivée à son niveau, elle posa sa main sur le torse de Zoro et la fit glisser doucement vers ses abdominaux. Le visage du chasseur de prime était dorénavant rouge vif, tandis qu'il fronçait les sourcils et serrait la mâchoire.

-"Je sais pas à quoi tu joues mais arrête ça tout de suite" menaça t'il en la repoussant d'une légère poussée.

-"Ah oui et pourquoi donc ?" rétorqua la rousse la voix sensuelle et le regard ardent. Elle retourna à la charge, posant désormais sa main sur la joue du sabreur.

-"Tu joues à un jeu dangereux là" déclara t-il à la navigatrice.

La rousse n'écouta guère ses avertissement et caressait doucement la pommette ferme du second de l'équipage. De l'énervement commença à apparaître sur la faces de Zoro, motivant la rousse à continuer...
En un instant, le sabreur attrapa la jeune femme par la taille et la colla à lui, lui volant au passage un chaste baiser. Se retirant celui-ci constata avec satisfaction le visage de dégoût de la rousse tandis qu'à son tour, ses joues devenait pourpre.

-"T'es vraiment con" pesta t'elle en se dirigeant vers la sortie, verte de rage et couverte de honte.

-"Je t'avais pourtant prévenu que tu jouais à un jeu dangereux !" se défendit l'épéiste satisfait d'avoir inversé la situation en sa faveur.

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