𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 𝓓𝓮𝓾𝔁🥀
《𝑂𝑛 𝑠'𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢,𝑜𝑛 𝑠'𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢,𝑜𝑛 𝑠'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑒𝑟𝑑𝑢 𝑑𝑒 𝑣𝑢𝑒,𝑜𝑛 𝑠'𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑒𝑝𝑒𝑟𝑑𝑢 𝑑𝑒 𝑣𝑢𝑒...》𝐽𝑎𝑛𝑒 𝑀𝑜𝑟𝑒𝑎𝑢.
𝓟𝓻𝓮́𝓬𝓮́𝓭𝓮𝓶𝓶𝓮𝓷𝓽 🥀
Quand je me décidais à retourner à la réalité après de longues minutes, elle se trouvait déjà à seulement quelques pas de moi.
Khalid se tenait en face de moi plus mature et plus beau que jamais. Tout ce que j'avais pu tourner en boucle dans ma tête durant toutes ces années n'atteignait pas ce que je voyais. Ce parfum de tabac, il était le seul à le porter.
Mes yeux se brouillèrent de larmes et ma tête était embrumée. Je ne réfléchissais plus comme à chaque fois, auparavant, quand il se trouvait au même endroit que moi, et en ce qui semble être une seconde, suivant les mouvements de mon corps, nos corps se percutèrent, s'accrochèrent. Mon Dieu comme j'avais rêvé de me retrouver dans ses bras, humant son parfum, profitant de sa chaleur, de sa douce étreinte! Comme il m'avait manqué. Sept ans? Je le serrais si fort craignant qu'il m'échappe à nouveau. Soudain, sa voix vient chatouiller mes tympans et son souffle battre dans mon cou. Je chancelais. Il avait grandi et sa voix avec. Elle était plus profonde mais toujours chaude me faisant toujours vibrer. Heureusement qu'il me tenait fortement contre lui; j'aurais pu m'évanouir sinon.
— Je déteste toujours quand tu pleures Horsy, grogna t-il sur un ton à la fois doux et plein de reproches.
Je ne répondis rien. Je renifle plutôt. Ses mains glissèrent jusqu'à mes hanches me forçant à me détacher de lui. Ses yeux marrons me scrutaient intensément et moi je le fuyais du regard pour éviter qu'il voit mes larmes avec une moue timide. Je l'entendis rire de son doux rire et aussitôt, je sentis des frissons me monter dans le dos quand ses doigts atterrissent sous mon menton m'obligeant à le regarder. Il avait un sourire heureux et les yeux brillants. Je ne pus m'empêcher de me noyer au large de ses yeux qui n'avaient plus rien à voir avec ceux du jeune homme de 20 ans que j'avais laissé. J'avais maintenant un homme en face de moi, celui qui malgré tout représentait toute l'innocence de ma jeunesse.
— Je suis si heureux de te revoir, tu es devenue si belle encore...
J'aurai pu douter de sa joie de me revoir sauf que je le connaissais lui, et son calme en toute chose. Un calme que je juge un peu trop exagéré.
Mais je ne dis rien. J'étais trop submergée par mes émotions que je n'arrivais pas à sortir un mot.— Ces dernières années ont été horribles sans toi, tu m'as tellement manqué, m'avoua t-il dans un mumure douloureux qui comprima mon cœur.
𝑇𝑜𝑖 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝐾ℎ𝑎𝑙𝑖𝑑, 𝑡𝑢 𝑚'𝑎𝑠 𝑚𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒́ 𝑞𝑢𝑒 𝑗'𝑒𝑛 𝑎𝑖 𝑐𝑟𝑢 𝑚𝑜𝑢𝑟𝑖𝑟, aurais-je voulu lui crier mais j'étais bloquée.
— Non, s'il te plaît ma chérie. Ne pleure plus, dit-il en recueillant de son pouce une autre larme qui venait de couler.
Il n'avait pas perdu sa tendresse, sa douceur et son calme que j'admirais encore plus ce soir.—Tu ne devrais pas être là Khalid, dis-je brusquement après un reniflement.
J'avais déjà mis une certaine distance entre nous avec une expression désormais froide ce qui lui fit froncer les sourcils d'incompréhension.
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Last Love
Любовные романыLast Love Que vaut l'amour à côté du pouvoir ? Que vaut l'amour à côté d'un nom? Que vaut l'amour à côté de l'honneur d'une famille ? Rien ou...quelque chose ? Demandez à la famille Sueri et elle vous répondra que soit il se résout au silence et s'...