Fuir - Désert

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Plusieurs moi étaient passés et j'étais toujours captive de mes parents. J'ai finis par connaître la routine puisque chaque jour c'était la même chose. Mais spécialement aujourd'hui, Mon père avait décidé que je pouvais enfin aller me promener dehors mais enchaînée biensûr. J'avais l'idée en tête de crier à l'aide, il y aurait bien quelqu'un qui pourrait m'entendre parcequ'on était entouré de voisin.

Déception fut le moment où j'ai mis les pieds dehors et que j'ai remarqué qu'on était plus dans notre ancienne maison. On était au beau milieu de nulle part. La cabane de jardin avait été déplacé comme par magie, et moi avec.
Je ne me souvenais de rien, ni du moment où on a déménagé ni même du moment où on m'a dit qu'on déménageait. Une fois dehors, on était au beau milieu de nulle part, le ciel était d'un gris foncé et il faisait sombre avec brouillard. Je n'avais plus les mots. Mon père se tenait sur la véranda, tenant d'une main une matraque et de l'autre un taser. Il me regardait avec un sourire narquois, comme si j'étais une bête de foire. Pourquoi tout cela m'arrivait-il juste pour une histoire de grossesse? Me demandé-je dans ma tête. La personne que je chérissais le plus dans ce monde, que je concidérais comme ma meilleur amie et qui plus être est sensé être est ma mère, jardinait juste à coté. J'étais dégoutée, dégoutée au point où je décide de battre en retraite et de m'enfermer dans la cave. Je ne savais toujours pas comment ils ont pu déplacer la cabane, ni même la cave.

Pendant que cette question trottait dans ma tête, je ressens une douleur aigue dans mon ventre, c'était abominable, atroce. Je me suis mise à hurler et par miracle ma mère se précipita vers la cave. Elle fit celle qui ce préoccupait vraiment de moi. Une fois les douleurs calmées grave aux cachets qu'elle m'avait donné, elle s'asseya à côté de moi et me dit: 《tout ça c'est de ta faute, ça ne serait pas arrivé si tu avais décidé de nous avouer ta grossesse plus tôt. C'est la manière à ton père de te punir pour cet affront, je veux que tu saches que je n'y suis pour rien, je suis les ordres》. Une fois finit son discours elle s'en alla sans se retourner. Je ne savais si je devrais la croire ou pas.

La douleur revenait chaque nuit. Je souffrais le martyr et il n'y avait personne à mes côtés pour me réconforter durant mes nuits mouvementées.

Une semaine plus tard, c'était l'heure de mon premier bain. Ma mère avait préparé le kit, une bassine, un tabouret, les lingettes, une éponge en fer, une serviette, et biens d'autres objet. L'eau était froide comme de la glace en hiver. Je devais prendre mon bain en présence de mon père, une première pour moi. Elle me fait asseoir dans le bain et commença à frotter mon corps. J'avais des blessures ouvertes sur le corps dû aux infections et le changement de température dans la cave. À chaque mouvements que je faisais, ma mère me disait que je devrais arrêter de bouger. J'ai obéis comme la fille sage que je suis, seulement elle frotta sans le vouloir la blessure la plus douloureuse que j'avais dans le dos, ce qui me fit sursauter de la bassine. À peine ai-je mis les deux pieds hors de l'eau que mon père m'envoya une décharge électrique. Je me suis de nouveau évanouie et c'était le sommeil profond pendant des sommeils.

De retour dans le monde réel, je savais qu'il avait une chose que je devais absolument faire avant de mourir enterrée ici. Je devais fuir à tout prix.

Desintoxe Qui Tourne MalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant