Comment fait-on pour s'enfuir d'une cave en béton qui ne contient aucun objet à part un lit et un seau pour pisser? J'ai beau réfléchir je ne trouvais aucune réponse à cette question. Je voulais fuir mais je ne savais pas comment. Une chose était sûre c'est que maintenant je peux sortir les matins à condition que mon père joue les gardes. Tôt le matin du 7 juillet, durant ma sieste, j'entendis sonner, des gens parlaient tellement fort que je les entendait. Heureusement pour moi, c'était mon heure de promenade dans la cour, je voulais que ses gens sachent ce que ces monstres me faisaient et qu'ils soient tous les deux puni par la loi. Je récupérerai enfin mon bébé quelque soit l'endroit où ils l'ont mise. Seulement quelque chose clochait, ils m'ont quand-même laissé sortir malgré le fait qu'ils pourraient y avoir des gens dans ce trou perdu. Mais évidemment, je commençaient à perdre la tête, j'entendais des voix. Cela était peut-être dû au fait que je suis restée longtemps enfermée? Puisqu'il n'y avait même pas une ombre quand mes pieds en franchi le seuil de la porte.
J'étais sûr d'avoir entendue des gens parler, je n'étais pas folle. C'était bien la voix de nos voisines, les Waters et mères lesbiennes qui ont emménager là il n'y a pas si longtemps que ça avec leurs 2 enfants Jackie et Norah. J'ai toujours aimé ces deux folles curieuses qui se mêlaient des histoires des autres et pour une fois j'aurais aimé qu'elles se mêlent des nôtres aussi. Il y avait aussi la voix d'Albert le courtier et du petit orphelin Andrew. Je savais qu'il se tramait quelque chose de louche.
La nuit tombée, j'ai entendu quelqu'un sortir de la maison, c'était mon père avec son fusil de chasse. Si s'en allait quelque part, je ne sais où. Quelques minutes après, il y avait eu des coups de feux. D'où venait ces coups de feux? J'étais perdue, je ne voyais pas mon père et autour de la maison il n'y avait même pas l'ombre d'un chat, mais j'entendais quand même des coups de feux. Je commence à délirer? Me demandé-je apeurée. Mon père revint une quinzaines de minutes après, le pas pressé tout en nettoyant son fusil avec sa chemise. Une chose était sûre, soit je commençais à perdre la tête, soit il se passait quelque chise d'encore plus inquiétant que ma séquestration et dont j'ignore l'existence. J'étais frustrée mais à qui pourrai-je m'en prendre? La lune était pleine et belle, elle brillait beaucoup. Je m'étais endormie à la fenêtre et ce qui m'a réveillé c'était les cries de ma mère. Je saignais de l'entrejambe. Elle était affolée, elle alla appelé mon père qui appela le médecin qui était présent à mon réveille le jour où tout a commencé. J'avais une hémorragie interne et il fallait que j'aille à l'hôpital. Mon père s'y opposa fortement, je n'avais pas le droit de sortir.
Le médecin lui remit un flacon remp!it de cachets mauve et s'en alla discret sans dire un mot de plus. Mon père balança le flacon à mes pieds en disant "tu ne sortiras pas d'ici alors tu ferais mieux de gkber ces cachets". Jusqu'à ce jour je me demande encore pourquoi était-il si en colère contre moi, sa propre fille, la chaire de sa chaire. Une semaine plus tard, pendant que je mangeais ce dîner fade que m'a servis ma mère, j'entendis une violente dispute provenant du domaine. Je ne savais pas ce qui se passait. Par la fenêtre, j'ai vu ma mère sortir en pleine en peignoir carrelé. Mon père la talonna en criant "c'est de TA faute sai on en est là pétasse, tu t'es pressé d'aller coucher avec le premier venu pendant que je me tuais à faire vivre cette famille, résultat j'élève une fille qui n'est pas de moi et qui te ressemble". Les paroles furent choquantes pour moi.