Des fois on se demande si la vie vaut vraiment la peine d'être vécu avec toutes ses atrocitésqui s'y passent. Je n'oublierai jamais le jour où la vie m'a enlevé tout ceux à quoi je tenais le plus dans ce monde cruel. Tout à commencé le jour le plus important pour ma mère, mon anniversaire car à chaque année elle organisait des tonnes de surprises inimaginables. Mais ce jour là précisément, où j'allais fêter mes 17 ans, ce jour d'orage qui a fait en sorte que les cours avaient été coupés pour la journée, ce jour là j'ai dû annoncé cette nouvelle choquante à ma famille. Je venais de rentrer des cours avec mon cartable et un bébé dans les bars, enveloppé dans tu papier toilette et couvert de sang. "C'est une petite fille" dis-je avec le corps tout trempé et un sourir qui faisait semblant d'être normal.
Mon père lâcha son journal et retira ses lunettes. Ma mère quant à elle, me regarda étonné en me disant "ma puce, d'où sort ce bébé". Toujours sous le choc je répondit à ma mère que c'était mon bébé. À peine fini cette phrase que mon père bondit de son fauteuil à bascule et me donna cette claque fatale où je perds connaissance. À mon réveille, ma mère avait lavé, nourrit et habillé mon bébé. Elle avait également pris soin de moi. Au vue de cette perfusion, des cachets sur la table de chevet, j'avais deviné que le médecin était passé. Ma mère remarqua que je m'étais réveillé et décida d'alerter mon père. Ce chien enragé entra dans la pièce, me regarda avec dégouts et me dis: 《tu aurais dû réfléchir quand tu écartais tes cuisses à ce garçon》. Je voulais me redresser pour lui expliquer l'état des choses, mais à ma grande surprise, j'étais menottée. 《Qu'est-ce que c'est que ça?》demandé-je surprise et 《c'est pour ta sécurité》me répondit ma mère. Je ne comprenais pas du tojt ce qu'il se passait, leurs regard étaient dépourvu de toutes émotions. Mon père fit signe à ma mère, qui sort délicatement de la pièce en berçant ma petit fille. Il s'approcha de la commode, et prit une injection qui se trouvait sur un plateau avec une inscription marquée "après 21h".
En jetant un regard rapide à l'horloge, il était 21h13. 《Qu'est-ce que tu vas faire? Que vas-tu me faire?》demandé-je à cet homme qui était Supposé être mon père. 《On va éviter que tu alarme le voisinage avec tes hurlements》 me répondit-il avec ce visage froid et inhumain. Prise de peur, je me suis mise à m'agiter dans tous les sens, essayant de me libérer au risque de me briser les poignets. Quelque chose me transperça brutalement la jambe et un liquide commença à couler dans ma cuisse droite. Je ne savais pas quel injection c'était, mais cela m'affaiblit rapidement, il me tenais consciente mais dépourvue d'énergie et paralysée. Ma mère revint dans la pièce, vêtu d'une robe noir et un foulard noir sur sa tête. Elle tenait aussi un panier dans lequel elle avait posé mon bébé qui pleurait à chaude larmes. Mon père lui donna un bout de papier et elle disparue.
C'était la dernière fois que je vis cet enfant. Quant à moi je perds connaissance une seconde fois et cette fois-ci je me réveille le lendemain enchaînée et enfermée dans la cave de la cadane de jardin. Je hurlais comme une hystérique mais personne ne m'entendais, ou plutôt, on m'ignorait car à quelques mètres j'entendais ma mère fredonner cette berceuse absurde. Trois heures plus tard, ma mère entra avec jn plateau-repas rempli de mes plats préférés. J'espèrais qu'elle aurait un peu de cœur, de tendresse ou même de pitié envers moi pour me laisser partir, mais elle me redressa tout simplement, glissa le plateau vers moi et s'en alla sans dire un mot