Comme tous les jours, je me rends au lycée en traînant les pieds avec mon casque, musique à fond sur les oreilles. Pourquoi dois-je aller là-bas, je ne le supporte pas ? Tous ces ados puant les phéromones sexuels à des kilomètres et qui en plus son d'une débilité sans nom. Mais bon, c'est pour ton avenir dirait ma mère. Grâce à cela, tu te trouveras un bon job et seras épanoui dans la vie avec ton partenaire et tes 2 enfants. J'adore ma mère hein, mais des fois, je ne la comprends pas, pour elle, il faut faire comme tout le monde pour survivre dans cette société, ne pas faire de vague. Pourtant, elle-même ne l'a pas suivi puisque je suis enfant unique.
Devant le portail, comme tous les jours, ces stupides ados se tuent les poumons avec leur barre de nicotine à la main. La cloche se met à sonner. Nous nous dirigeons donc tous vers nos salles de classe respective. Une fois installé à ma place habituelle, tout au fond de la classe dans un coin. Le prof entre et commence à faire l'appel. Mon nom arriva vite et comme habituellement ce prof de merde l'écorche. En tant que prof de français, il devrait être capable de lire non ? J'en ai marre de lui faire remarquer, de toute façon il s'en fiche puisqu'à chaque cours, il refait la même erreur. Quand il eut fini, il commença son cours sur les Misérables de Victor Hugo. Je n'ai pas lu ce livre. Bah, ce n'est pas grave, je comptais dormir de toute façon.
La cloche se remet à sonner et me réveille. Bon, on dirait que j'ai dormis toute l'heure, mais pourquoi tout le monde se lève et parle. Le second prof devrait arriver d'un moment à l'autre. Et vue comme il est sévère habituellement on reste tout assis à notre place sans bouger. Notre professeur met beaucoup trop de temps à arriver, je regarde donc l'horloge. Ça y est, je viens de comprendre... J'ai dormis 2h et c'est donc la récréation ! D'un seul coup des rires extrêmement fort me parvienne en me faisant sursauter. Sans surprise se sont les « populaires » de la classe. Ce groupe de pote me rebute à un point, en fait les personnes dite « populaire » me rebute. Même si ce groupe est le moins pire, il faut l'avouer, au moins, ils ne harcèlent personne. La cloche se remet à sonner et notre prochain professeur entre dans notre salle. C'est notre prof d'histoire M. Lefèvre. Je l'adore, il est d'une éloquence peu commune. Je ne vois pas le temps passer avec lui. Si seulement tous les profs pouvaient être comme lui les cours ne serait pas une telle torture. Comme à mon habitude, le temps passe à une vitesse folle et la fin de cette heure se finit bien trop vite à mon goût. Nous avons donc maintenant une heure de vie de classe. Je me perds donc dans mes pensées et me retrouve à regarder le groupe de pote qui a ri au moment de la récréation. Je me mets même à sourire une fois où deux lors de leur pitreries. Je ne comprends pas, pourquoi je les regarde et surtout pourquoi je souris. Ça ne m'était pas arrivé depuis tellement d'années... Ne pas repenser au passé, très mauvaise idée ! Il faut juste en retenir la morale : ne compter et ne s'attacher à personne, car tout le monde partira un jour quand ils ne sont plus intéressé par ce que tu peux leur apporter. Ça ne s'applique pas aux mamans, elles se sont les meilleurs. Ma mère est la seule personne en ce monde qu'il me reste et à qui je peux faire confiance. On peut dire que c'est ma meilleure amie. Mais aussi, elle a été si forte après ce qui nous est arrivé pour moi que je ne peux que l'aimer.
La fin de la matinée vient d'être annoncée me faisant sortir de mes songes. Je me dépêche donc pour sortir et aller en option art. Un des seuls moments où je peux être dans ma bulle et m'exprimer librement. Dans mon empressement, je bousculai quelqu'un et fis tomber mes affaires, forcément sinon se ne serait pas marrant. Je me dépêchai de les récupérer et repartis cette fois pour de bons en cour.Arrivé en cour, la prof nous explique le nouveau projet que nous devrons réaliser. Un projet par groupe de deux avec comme problématique « les injustices en ce monde ». Je me retrouve donc avec Maria, une des filles du groupe que je regardais en vie de classe. Aller reste concentré et arrête de te demander pourquoi tu les regardais.
- Eh oh, tu m'écoutes !
- Hein, quoi, fis-je dans un sursaut
- Je te demandai si tu avais des idées pour notre projet
- Heu oui bien sûr, merde, j'ai répondu sous la panique, bon, j'ai cas lui sortir des trucs au pif. Oui, comme je le disais, certains pays n'ont pas de quoi vivre convenablement alors que les pays comme le nôtre qui sont extrêmement développés pourrait s'il le voulait les aider au lieu de faire travailler sa population pour 3 fois rien pour que le produit finale revienne bien peu trop cher pour le travail fourni et que nous trouvions cela encore bien trop cher et voulons que les prix baissent encore. Il y a aussi les femmes qui ne sont pas égale aux hommes, car même si les personnages politiques prônent cette égalité, leurs actes ne vont pas dans ce même sens. Voilà, je crois que c'est tout
- Woh, je ne m'attendais pas à ça. J'avoue que je serais plus partante pour l'inégalité fille-garçon
L'heure et demie passèrent rapidement. Nous avions juste eu le temps de faire le croquis de notre dessin/peinture, nous ne savions pas encore. Il est temps d'aller manger. Il faut se dépêcher le snack ferme à 13h45 et il était 13h30 en pensant qu'il faut changer deux trois fois de bâtiment.
VOUS LISEZ
Le passé se répétera toujours
Roman pour AdolescentsUne personne ne supportant pas les autres + un groupe de pote, que peut il arriver ? Bah... une personne de plus dans le groupe, n'est-ce pas évident ? Dans cette histoire le personnage principale ne sera pas genré et décrit physiquement, à vous de...