L'homme selon le cœur de Dieu pour mon cœur.

15.

« Boya boya ko tala »

Après avoir été immergé dans l'eau, je vais me changer ... j'ai donc opté pour le truc le plus basique à porter un ensemble blazer bleu marine avec des baskets.

Déjà, vous vous rappelez, Sam' est sorti avant moi. Je n'ai pas eu le temps de faire attention à sa tenue sachant que la veille, il ne voulait pas me la montrer...

Lorsque je suis sortie des loges derrière l'estrade pour regagner ma place, j'ai vu tout le monde me regardait bizarrement avec des petits sourires en coin.

Au lieu de retourner à ma place, j'ai décidé de courir aux toilettes pour voir ce qu'il se passait en fait...

J'arrive un peu en trombe devant le miroir et je m'analyse de haut en bas, mais je ne vois rien du tout : je suis dans l'incompréhension complète.

Je retourne dans la salle, je m'assieds et Rhema me chuchote à l'oreille :
« Vous vous étiez consultés pour être coordonnés ou quoi ? »

- Mais pourquoi tu dis ça ?

Rhema : Retourne-toi discrètement vers lui et tu comprendras...

et là 👀👀
On était habillés pareils même couleur de costume et tout, c'est trop grave

Conscience : Comme de par hasard 🧐🧐

Nos regards se sont croisés quand je le regardais et il me souriait en mode « rayy, on est accordés et tout ».

J'étais grave pas à l'aise. Bien que la tenue ne signifiait rien, mais ça faisait beaucoup trop de signes en quelques semaines...

À la fin du culte, on se cherche malgré le fait que nous soyons en retard pour nos différents programmes avec nos proches.

J'ai croisé toute sa famille, qui m'a d'ailleurs félicité ! Ils étaient super gentils, trop mimi et tout.

Conscience : Mais tu leur as parlé que cinq secondes ma belle ?

On s'est retrouvés dans un coin de l'église, il m'y attendait...

Conscience : Vous êtes très louches les copains 👀

On a donc décidé de faire la route ensemble jusqu'au parking où nos familles nous attendaient impatiemment...

Pendant que l'on marchait, on a pris pleins de photos souvenirs avec nos outfits accordés.

Après cela, nous nous sommes très vite séparés sous la pression de nos familles et nous avons alors continué nos échanges concernant la journée par message.

Une fois que j'ai regagné la voiture de ma tante, elle m'a direct parlé de Samuel en me disant « Raïa, c'était ton chéri, ce garçon ? »

- Non du tout, tata ! C'est juste un ami, pas plus.

Ma tante : Raïa, pas à moi quand même ! Dis-moi tout et je ne dirai rien à ton père, promis...

Conscience : Quand bien même tata, tu penses vraiment que l'on te l'aurait révélé ???

En tout cas, il parle bien ton ami et il est très mignon

Conscience : Ehhhh tata, toi aussi, tu t'y mets ?!