The Legend of Zelda : Breath of Hyrule Warriors

CHAPITRE XXIV : La résurrection du Fléau

Au cœur de la nuit, Zelda fut brusquement arrachée à son sommeil par une sensation étrange, une présence insaisissable qui flottait dans les méandres de son esprit. Elle ouvrit les yeux avec hésitation, son regard encore embrumé par les vestiges du rêve qui l'avait tourmentée.

Dans son esprit, l'image persistante d'une femme enveloppée d'une aura lumineuse se dessinait avec clarté. La mystérieuse figure se tenait dans un lieu obscur et éloigné, l'observant de loin avec une intensité captivante. Zelda pouvait sentir une puissance émanant de cette femme, une aura qui dépassait celle des simples mortels. Elle se demanda si elle avait été en présence d'une déesse ou d'une fée, une entité surnaturelle liée aux royaumes célestes.

La beauté de la femme était saisissante, son visage rayonnant d'une lumière douce et céleste. Ses lèvres bougeaient, semblant prononcer des paroles remplies de sagesse et de vérité. Mais malgré ses efforts pour les entendre, les mots restaient inaccessibles, comme étouffés par une barrière invisible. Zelda se demandait si elle aurait été capable de saisir le message de cette entité mystique si elle avait déjà maîtrisé pleinement son pouvoir, ou si cette rencontre n'était qu'un produit déformé de ses peurs et de son imagination.

Le cœur de Zelda palpitait dans sa poitrine alors qu'elle tentait de démêler le sens de ce rêve troublant. Elle ressentait à la fois une fascination profonde et une pointe d'inquiétude face à cette rencontre .

Perdue dans ses pensées, Zelda se laissa envahir par une multitude d'émotions contradictoires. La curiosité se mêlait à l'appréhension, la confiance à la crainte. Elle savait que sa mission était jonché d'obstacles et de mystères, et cette rencontre onirique ne faisait que renforcer son sentiment d'urgence et d'incertitude.

Finalement, elle se leva, se glissant hors de son lit silencieusement. Le sol froid sous ses pieds n'était rien comparé à l'urgence qui brûlait dans son cœur.
Elle se dirigea d'un pas décidé vers son bureau, où elle saisit son journal avec une certaine hâte. La plume glissa sur le papier, retranscrivant les images et les sensations qui tourbillonnaient encore dans son esprit. Chaque mot était un effort pour capturer l'essence de ce rêve mystérieux, comme si sa signification était enfouie dans les lignes qu'elle traçait.

Une fois qu'elle eut achevé d'écrire, Zelda referma délicatement son journal. Elle savait que le temps viendrait où elle pourrait méditer sur le sens profond de cette rencontre céleste, mais pour l'instant, elle devait se concentrer sur son voyage à la source de la Sagesse. C'était là-bas, au cœur de la montagne ancestrale, qu'elle trouverait peut-être les réponses tant recherchées.

Se dirigeant vers le balcon de sa chambre, Zelda chercha à s'aérer l'esprit. Les premiers rayons de l'aube commençaient à peindre le ciel d'une douce lueur. Et c'est alors qu'elle remarqua : deux calèches se tenant fièrement devant le château. Elles étaient parties chercher les prodiges, qui revenaient enfin de leur long voyage. Un sourire de satisfaction se dessina sur le visage de Zelda. Sa demande avait été exaucée, et elle se sentait soulagée de ne plus être seule face à ses doutes et à ses responsabilités.

Après ce bref moment d'observation, Zelda décida qu'il était temps de retourner se coucher. Les prodiges avaient besoin de repos avant de repartir, et elle aussi devait se préparer pour les défis à venir. Elle se glissa silencieusement sous les couvertures, laissant derrière elle les étoiles scintillantes qui veillaient sur son royaume. Alors qu'elle s'abandonnait à un sommeil paisible, elle savait qu'aujourd'hui serait le début d'une nouvelle aire.

Le lendemain, les prodiges se rassemblèrent dans la salle du banquet. Daruk grignotait tout ce qui lui tombait sous la main, provoquant les rires amusés de Mipha. Revali, qui ne semblais à la base ne pas vouloir venir, est debout les bras croisés, levant les yeux au ciel avec une pointe d'exaspération. Urbosa, d'un ton assuré, reprit Daruk sur ses manières.