Eros Lycos

Chapitre 7 : Passion

J'essayais de dormir, sans succès. Je me demandais si Jacob était dans le même état que moi. Jacob... rien que de penser à ce qui venait de se passer, le rouge me montait aux joues. Je n'en revenais pas. Nous l'avions fait. Lui et moi. Et le pire c'est qu'il me tardait de recommencer. J'étais épuisée mais mon esprit était en ébullition, impossible de me calmer. Ses bras, sa chaleur, me manquaient. Je me levais, incapable de m'endormir, j'enfilais un short et me rendit dans la cuisine pour me préparer un bol de céréales. Mes yeux se posèrent sur la table de la cuisine. Je touchais mon visage devenu écarlate, son souvenir était déjà partout. J'allais dans le salon, décidant d'allumer la télé. Les programmes de la nuit n'étaient pas passionnants mais avaient le mérite d'être soporifiques. Je finis par m'endormir sur le canapé.

Au petit matin, je me réveillais avec un plaid sur les épaules, la télé éteinte. Charlie était dans la cuisine, sirotant son café.

- Bonjour, dis-je en arrivant près de lui.

Le micro-onde m'appris qu'il était 7h15.

- Bonjour, insomnie ? Demanda-t-il.

- On peut dire ça

- Hm.

Fin de la conversation, c'est ce que j'adorais avec Charlie, pas besoin de s'épancher des heures. Il était habillé. J'en déduisis que c'était jour de pêche.

- As-tu besoin de sandwichs ? Tu vas pêcher ?

- Non Billy à tout prévu. Je rentrerai ce soir. Sauf si tu préfères que je reste ?

Il n'avait pas envie de rester, je le voyais bien. Mais il s'inquiétait vraiment

- Non ne t'inquiète pas, ça ira. (Je souris)

- Tu as l'air d'avoir meilleure mine Bella.

- Ah, euh merci.

Je montais prendre une douche et Charlie partit peu après. J'étais dans ma chambre, les cheveux mouillés et en serviette, en train de chercher des vêtements quand j'entendis un bruit à la fenêtre. Des petits cailloux cognaient au carreau.Évidemment, Jacob était en bas, tout sourire. J'ouvris la fenêtre et il grimpa aussitôt. Une fois à l'intérieur la fenêtre refermée, il me reluqua.

- Tu m'attendais ? Dit-il en s'humectant les lèvres.

- Ne te flatte pas trop non plus.

Je retournais vers ma commode quand il m'agrippa par la taille, se plaquant contre mon dos.

- Je peux savoir ce que tu fais ?

Il commençait à m'embrasser la nuque, ramenant mes cheveux sur une épaule.

- Je ne peux simplement pas te résister. Et tu es délicieuse.

Il me mordillait à présent le cou et l'épaule. Je sentais l'excitation m'envahir.

- J'ai passé ma nuit à penser à toi... Désolé de venir si tôt mais j'avais vraiment envie de te voir, respirer ton odeur (il inspira), comme un accroc qui a besoin de sa dose.

- Moi aussi je n'ai pensé qu'à toi.

Mon cœur battait la chamade. Je me collais à lui, avide de son contact. Aurais-je oublié de préciser qu'il était torse nu ? Je me tournais pour lui faire face. Ses yeux ne pouvaient dissimuler ce qu'il voulait. J'étais persuadée que les miens brillaient du même éclat, pas la peine de se voiler la face. Il défit ma serviette qui tomba à mes pieds. Il m'approcha de lui et me donna un baiser langoureux, à me faire vaciller. Heureusement, il me soutenait de ses mains chaudes.