- Bonjour mon amour
- Bonjour
- Il faut qu'on parle de ce qui s'est passé
- Pourquoi tu reviens encore avec ce sujet sur la table je ne veux plus qu'on parle de ça
- On ne peut pas faire comme il ne s'est rien passé. Je ne vais pas bien est ce que ça compte pour toi
- Je ne veux plus y penser. On doit tourner la page
- Je ne vais pas bien sinon jamais je n'aurais posé cet acte aussi grave
- Ecoute tu veux vraiment qu'on en parle là maintenant j'ai du travail et en plus j'ai une reunion très importante avec des investisseurs.
- Toujours ton travail. C'est plus important que tout
- C'est ce travail qui met à manger sur la table et c'est ce même travail qui te permet d'avoir une vie de rêve
- Ce travail me rend malheureuse. Je suis toujours seule dans cette maison ; sans personne pour ne tenir compagnie
- Et c'est pour cela que tu as fait ça. Tu es vraiment folle. Si tu as besoin de compagnie appelle tes amies, allez faire du shopping et arrête de ma parler d'enfants.
A ces mots il s'en alla en claquant la porte. Son attitude à mon égard pouvait être compréhensible. Je m'étais juste rendu compte qu'il ne souciait pas de moi. Il s'en foutait des railleries que je subissais dans la famille, dans notre groupe d'ami. Pouvait-il juste comprendre mon désespoir. Comme d'habitude il me laissa toute seule et s'en alla. Me voici encore qui me retrouvait dans ce grand manoir sans personne à qui parler. Je me suis rendu dans ma chambre n'ayant rien à faire. Comment pouvait-il me demander d'appeler mes amis ceux là qui se moquaient en sourdine. Le pire était de ne pas pouvoir se défendre. Tout était contre moi je n'avais plus personne à qui parler. Quelque temps après quelqu'un frappa à la porte.
- Madame votre petit déjeuné est prêt
- Simone je n'ai pas très faim tu peux débarrasser
- Madame ça fait pratiquement deux jours que vous ne mangez pas assez.
- Je ne peux rien avaler dans mon état
- Madame je m'inquiète pour vous
- Mon époux vous a demandé de faire quelque chose ! Vous l'avez ramené ?
- Oui madame ne vous inquiété
- Simone tu crois que je suis devenu folle ? Il a peut-être raison, j'ai certainement perdu la tête sinon je n'aurais jamais fait ça
- Madame vous êtes une femme nous faisons tous des erreurs
- Une erreur non ce n'était pas une erreur ; c'était un acte délibéré et je m'en veux tellement. Je ne sais pas si un jour je pourrais me le pardonner.
Simone ça ne doit pas se savoir je t'en prie
- Vous savez Madame que je suis muette
- Je sais. Tu es la seule ici qui ne me laisse pas tomber
Simone était une aide de maison toujours au petit soin. Elle était dévouée à notre famille et faisait toujours tout pour nous satisfaire. C'était une femme de confiance la seule à qui je pouvais me confier, la seule qui connaissait tous mes secrets les plus sombres. Je savais que je pouvais compter sur elle. Mais ce n'était pas suffisant j'avais besoin de plus. Je n'avais pas d'amour, pas d'attention et j'étais en demande. Malheureusement Elrick ne le remarquait même pas. Il était sorti très tôt et je ne savais même pas s'il allait rentrer. La journée passa assez vite et rien n'y faisais j'avais l'impression d'être en prison. Fatigué de cet ennui, je demandai au chauffeur de me conduire en ville.
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J'ai volé un bébé
General FictionDans "Jai volé un Bébé", plongez dans l'univers tourmentez de Monalisa, une jeune femme en proie à des circonstances désespérées. Désemparée par la vie qui lui échappe, elle commet un acte impardonnable en enlevant un nourrisson. Mais ce qu'elle pen...