My girl is an X

Chapitre XV:

Bonne lecture et... à ne pas lire n'importe où !

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     Jeudi 22 Fevrier 2023:

      Point de vue d'Eliza:

Alycia sourit légèrement. Je me rapproche à nouveau d'elle. L'envie de l'embrasser m'est tellement irrésistible. Ses lèvres, elles sont roses et charnues. De belles lèvres sur une belle jeune femme qui abrite une belle âme. Elle est aussi belle à l'intérieur qu'à l'extérieur.

— Tu crois que tu pourrais à nouveau me faire confiance ? Je demande à quelques centimètres de son visage.

     Ses lèvres s'étirent davantage, ses yeux bougent de mon iris droit à celui de gauche.

— Tu crois que tu pourrais à nouveau m'emmener dîner ?

Mes yeux font des aller-retours sans cesse entre ses prunelles vertes et ses lèvres rosées. Son souffle se confond au mien. La température de la chambre a prit quelques degrés. Mon corps rentre dans une douce ébullition. J'amène ma main droite à sa taille et j'attend, j'attend un instant de voir si elle va se dégager ou pas. Si elle va reculer. Mais non. Alycia reste plantée là, en attente d'un premier pas. Finalement, mon autre main monte jusqu'à son visage pour venir écarter cette fine mèche brune ondulée. Je laisse mes doigts découvrir sa peau douce tout en me rapprochant. Enfin, nos lèvres se rencontrent.

Nous restons collées, nos bassins se rapprochent du l'autre par les mains qui le guide. Le goût de ses lèvres... C'est fou comme je n'ai jamais pensé à sortir avec une fille. Je ne me suis jamais sentie attirée par le même sexe, jusqu'à Alycia. Ma somptueuse voisine voyeuse.

Elle m'attire et me pousse à vouloir la découvrir, pas sexuellement, enfin pas que. Alors, oui, évidemment que je pourrais à nouveau l'emmener dîner.

Mes mains cherchent plus. J'ai envie de plus sans vraiment me demander si c'est le bon moment. Je descends vers ses fesses que j'effleure une première fois. Voyant qu'elle ne s'écarte toujours pas, je les caresse en m'écartant de sa bouche. Alycia répond « oui » de la tête, elle veut le faire. Elle me laisse faire et sort le bout de sa langue qui vient chatouiller mes lèvres. Complètement folle à l'idée de regoûter sa salive, de sentir sa langue danser avec la mienne, je lui laisse l'accès et savoure les sensations.

Je soulève l'arrière de son t-shirt et y passe mes mains. Les siennes montent est descendent entre mes fesses et mon dos. Alycia me pousse jusqu'à ce que mes mollets touchent le bord de mon lit. Elle me pousse gentiment pour me faire m'y asseoir. Nous sommes donc contraintes de nous séparer.

— Tu le veux vraiment ? Tu... n'es pas dégoûtée ?

Je me demande si elle capte que je parle davantage de mon corps que de ma profession. J'ai des cuisses et du ventre, j'ai un ventre rebondit qui me dérange beaucoup. Je n'ai jamais assumé mon corps et une fois assise, je ne vois et ne sens que ça. Sauf quand je tourne, je ne sais pas pourquoi mais il y a ce petit quelque chose qui m'empêche de me sentir complexée. Sûrement parce que ce qui intéresse les gens sont les parties féminines.

— Jamais.

Alycia pousse mes épaules pour que je me retrouve allongée sur le matelas. Rapidement, elle se glisse sur moi en remontant mon t-shirt pour découvrir la peau de mon ventre. Je bloque, c'est stupide mais j'ai souvent du mal dans l'intimité. Aux studios, c'est mes seins, mes fesses et mon sexe qu'on regarde, ici, en privé... on touche... et on découvre tout. On prend son temps, on admire l'autre de tout son être. Les paroles de mon ex copain il y a deux ans me reviennent en tête. Il m'avait dit qu'il ne voulait que mon cul, mes seins, ma chatte... Sinon il me trouvait trop grosse, écœurante. Après, on s'étonne que j'ai pas eu de véritable relation avec sentiments depuis quelques années.