Chapitre 2 : Le clan des Perletto

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Je sentais la chaleur du soleil taper contre mes paupières, je voyais les rayons du soleil malgré la noirceur de mes yeux fermés, puis après quelques minutes, j'ouvris les yeux, la première chose que je vis, devant moi, était ma mère, entrain de me regarder, inquiète, puis à côté d'elle, un homme en blouse blanche, un médecin sans nul doute.

-Ma chérie, comment tu te sens ? Me demanda ma mère inquiète.


J'arrivais à entendre ses mots mais mon cerveau n'arrivait pas à savoir quelle réponse je devais donner, ne savait pas qui me parlait, je n'arrivais plus à rien savoir. Puis, d'un seul coup, un souvenir, un seul, « Papa », d'un bon je me releva, tellement vite que mon corps avait du mal à tenir debout, il avait du mal à ne pas retomber dans un sommeil profond, mais je parvins à rester éveillée, affronta ma mère du regard. Le médecin pris soin de nous expliquer qu'un repos était nécessaire et qu'il faillait éviter les choses stressantes et contrariantes. Savoir que son père est en vie après vingt ans est-ce une chose stressante et contrariante ? Je pense. Après sa brève explication, il partit, me laissant seule avec ma mère, celle qui m'avait menti, manipuler, trahi, pendant toutes ses années. En un coup d'œil, elle sut, que maintenant, elle devait me dire la vérité. Malgré mes demandes ma mère ne voulut rien me dire, et que si je voulais en savoir plus je devais contacter mon père.

***


Les journées passaient, mais une seule chose se promenait dans ma tête, une seule chose occupait toutes mes pensées, mon père, je devais le voir, je devais avoir des réponses, je devais comprendre, et j'allais comprendre. Je pris mon courage à deux mains ainsi que mon téléphone portable, pour appuyer sur le numéro qui m'avait appelé quelques jours auparavant, celui de mon père.

Après seulement deux sonneries l'homme derrière le téléphone répondit, il semblait assez surpris de mon appel, nous n'avons pas énormément parler, mais après quelques minutes je me décida enfin de lui demander de se voir, et il accepta, il me convia dans sa demeure, mais laquelle ? Sa maison ? Son clan ? Je ne savais absolument pas qu'est ce qu'il allait se passer. Mais j'allais bientôt le découvrir.

***


Sa demeure était gigantesque et à première vue, ce n'était pas une simple maison, mais une vraie forteresse, je ne savais pas en quoi étaient fait les murs, mais ils avaient la possibilité de survivre à une attaque de balles et même une bombe ne serait pas capable de faire céder les murs de cette étrange demeure. Elle était noire, aussi noire que du charbon, sombre, tellement sombre, que dans la nuit il était impossible de voir cette dernière. Je m'avança vers la forteresse en ayant prit la précaution de fermer derrière moi mon véhicule qui semblant minuscule comparer aux plusieurs voitures de luxes qui se trouvant devant la maison.

Après quelques pas je me trouvais devant la porte d'entrée, il me fallut de nombreuses minutes avant de me décider si je devais rester, sonner et découvrir la vérité, ou bien m'en aller, retourner dans mon humble véhicule et ne plus jamais repenser à ça, mais je devais savoir, je n'arrivais plus à vivre dans la mensonge et dans le silence. Je pris mon courage à deux mains, dirigea mon doigt vers la sonnette et pressa cette dernière avec hésitation. J'entendis presque instantanément des pas se diriger vers la porte, mon cœur battait à mille à l'heure, je commençais à regretter d'être venue, mais il était trop tard maintenant, je ne pouvais plus faire demi-tour, à moins que si ? Avais je peut-être le temps ? Avant que je puisse répondre à ma propre question la porte s'ouvrit. En regardant devant moi je vis un homme, au cheveux brun, de quelques mèches blanchis par la vieillesse. Il me regarda un instant, puis son visage s'alumina et un sourire se dessina sur ses lèvres.

-Sienna ! Tu es là ! Me dis dans un élan de joie l'homme devant moi.


Sans me laisser le temps de répondre il me prit dans ses bras, je n'étais absolument pas habituer à être câlinée, prise dans les bras, surtout par quelqu'un qui semblait être un inconnu. Voyant que je n'étais pas du tout à l'aise il se recula en me faisant un sourire chaleureux avant de m'inviter à entrer avec un geste de la main. En entrant mes yeux se dirigèrent de par eux même sur un groupe d'hommes, j'avais maintenant la certitude que ce n'étais pas sa maison personnelle mais le repère de son gang. Tous les hommes se retournèrent vers moi et je sentis aussitôt une gêne monter en moi ainsi que du rouge monter jusqu'à mes joues.

-Je vous présente ma fille, Sienna Perez, fille d'Arturo Perez, moi même. Dit fièrement mon père.


-C'est donc toi la fille du patron ? Me questionna un homme.


Je regardais cette homme, il n'était pas très grand, quelques centimètres de plus que moi, quelques mèches de ses cheveux blonds lui tombaient sur le front, cachant presque ses yeux bleus glaçants.

-Moi c'est Owen Carter. Continua le blond.


-Enchantée, comme tu as pu l'entendre moi c'est Sienna, Sienna Perez. Lui répondis je en retour avec un sourire chaleureux.

***


Après une quarantaine de minutes j'avais fait la connaissance de toute l'équipe de mon père, ça me faisait bizarre de dire mon père, pour être honnête. Son équipe était composé de divers personnes et de divers personnalités, des aimables, des souriants, des moins aimables et même des gueules de cons.

Après de longues heures de dialogues, de pleurs, de confidence, de colère je savais à présent tout. Je savais qu'en réalité c'était le chef d'un des plus dangereux gang de la ville voisine, le Clan des Perletto, je savais qu'il nous avait abandonner parce que ma mère et moi étions en danger, et que pour nous protéger mon père a préféré partir, laisser sa famille, sa maison derrière lui et de gérer ses affaires de pouvoirs de son côté. Il était parti à cause d'un clan ennemi la Dream Team, je savais que leur chef, Jack Diezen était l'ennemi numéro un de mon père parce que les deux clans étaient les deux plus puissants et qu'ils se disputaient la première place. Toutes ses révélations avaient réveiller en moi une certaine colère, une incompréhension, et même, si cela me paraissait étrange, une certaine tristesse. C'est vrai que j'étais toujours énerver contre lui de nous avoir abandonner, et que bien sûr c'était impossible de rattraper vingt années d'absence, mais maintenant au moins je comprenais, j'arrive enfin à comprendre tout ça, et j'étais vraiment soulagée.

-Prépares toi, ce soir je t'emmènes quelque part. Me dis soudainement mon père.


Ces mots me fient sortir de mes pensées, je n'étais même pas sûre de bien avoir entendue, comment ça il m'emmène quelque part? Je ne comprenais pas trop.

-Comment ça ? Tu m'emmènes où ? Le questionnais je, pleine d'incompréhension.


-J'ai un clan à te présenter, le chef Aiden Fly, était le fils de mon grand ami, Eugène Fly, qui est malheureusement décédé à l'heure d'aujourd'hui. Aiden a pris sa place de chef après sa mort, malgré son fort caractère c'est un très bon chef et il aide vraiment le clan Rizzuto a progresser du mieux qu'il peut. M'expliqua avec attention mon père.


Encore un clan ? Et en plus ce clan avait un nom qui m'était familier, ah non ça me fait juste penser à un risotto. Et qui était bien ce Aiden Fly ? Pourquoi mon père voulait il me le présenter ? Et que voulait il dire par « fort caractère » ? J'allais bientôt avoir les réponses à mes nombreuses questions, encore une fois malgré moi.


                                                                                  A SUIVRE...

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