Chapitre 11

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Boum

Mon cœur battait encore.

Boum boum

La balle avait atterri juste à côté de mon oreille, de quoi me faire suffisamment peur pour qu'une crise d'angoisse ne soit déclenchée.

J'avais du mal à respirer, les larmes que j'avais réussi à ne pas faire couler inondés maintenant mon visage et des tremblement incontrôlable envahissaient tout mon corps.

Tandis que mon cœur battait à tous rompre la peur que j'éprouvais à cet instant m'étais insoutenable et la seule personne responsable de mon état n'était autre que Kael.

Mes yeux étaient crispés de peur et quand il se releva pour me laisser de l'air, mon corps ne voulait que fuir. Fuir cette homme, fuir ce sous terrain, fuir ce monde. Mais j'en étais incapable. Je n'étais plus maître de moi même, mon corps ne répondait plus à mes appels qui lui disait de fuir.

Je ne sais pas par quel miracle je réussi à me lever mais mes jambes flageolantes me menèrent dans un coin sombre de la grande pièce. Je me recroquevillais sur moi même les mains collés sur mes oreilles et les yeux fermés.

Je sentais sur moi le regard persans du mafieux et ça me terroriser. Mais des pas lourds résonnèrent sur le sol froid.

Les siens.

- Aller lève toi. Me dit-il d'un ton lasse

Je l'entendais de loin, mes oreilles bourdonnaient. Le moindre sons me faisait sursauter et ça voix roque n'arrangeait rien.

Je me sentais partir mais deux grandes mains puissantes me soulevèrent, me remettant debout sur mes jambes.

Je levais mes yeux larmoyants dans sa direction espérant un instant y retrouver le Kael qu'il était quand nous n'étions que tous les deux. Mais rien. C'était une autre personne. Un étranger à mes yeux, un chef, un mafieux que je ne connaissais pas du tout même un temps soit peu.

Alors mes jambes lâchèrent une à une, tout ce que j'avais accumulé depuis ces derniers jours sortait, je me sentais vidé. Je pleurais à m'en étouffer. La douleur que je pouvais ressentir dans mon corps et mon cœur était pire que tout.

Kael qui faisait les cents pas devant moi attendez impatiemment que ma crise se termine. Soudain il se tourna et se dirigea droit vers moi. La panique me faisait reculer à quatre pattes le plus loin possible de lui mais un mur me stoppa.

- S-stop.

Ce n'était qu'un murmure mais il se stoppa.

Les yeux dans les yeux je lui montrais toute  la peur que j'éprouvais pour lui.

Il avait tiré à 5cm de mon visage.

Il avait dit ne plus jamais me faire de mal, il me l'avait promis, mais pourtant il n'avait pas hésité un seul instant pour tirer.

- ok ok.

Il recula de quelques pas histoire de dire mais pour moi il était toujours aussi proche près à me faire du mal dès que l'occasion se présenterai.

Plus loin il s'assît en tailleur et l'incompréhension du se lire sur mon visage puisqu'il me déclara :

- Calme toi vite et après on part d'ici.

Plus facile à dire qu'à faire.

Je plongeais ma tête dans mes bras pour ne plus voir la lumière qui me faisait mal à la tête et pour ne plus voir la salle gueule de Kael qui me donner envie de gerber.

THE CORTESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant