Chapitre 1: une rentrée précipitée

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- Marie! c’est l’heure! Tu ne comptes pas être en retard pour ton premier jour de classe, enfin!

- Oui oui j’arrive , répond Marie

La jeune fille se leva et traversa sa chambre. Son dortoir n’était pas des plus organisé. Diverses photos et papiers dépassaient de son bureau et son lit n’en parlont pas il était tellement encombré par ses habits que l’on n’en voyait même plus la couleur. Elle s’arrêta un instant devant son grand miroir gris. Si quelqu’un avait jeté un coup d’œil par la porte entrouverte de sa chambre, il aurait sûrement aperçu sa belle silhouette. Avec ses cheveux châtain clair et ses grands yeux bleus la jeune fille de 11 ans en paraissait 15. Après s’être soigneusement lavée et habillée elle descendit au rez de chaussée.

 - Bonjour maman! lança t-elle joyeusement

- Bonjour ma chérie . Tu as bien dormi?

- Ouais et toi ?

- Moi? Oui merci.

- Où est papa? Demanda t-elle tout en buvant son chocolat

- Au travail comme d’habitude .

- A ce soir maman lança Marie une fois son déjeuner terminé .

- Bonne journée ma chérie. 

Elle franchit la porte puis s’élança dans la rue d’un pas décidé. Un instant plus tard, Marie arriva enfin devant la grille de sa nouvelle école. Cette dernière n’était pas des plus moderne mais elle était réputée pour sa bonne institution. Marie avança à pas lents en direction de la grille grande ouverte. Plusieurs enfants jouaient dans la cour. Certains couraient et chahutaient, d’autres jouaient aux billes… Marie, elle, jugea bon de s’asseoir tranquillement sur un banc bien que son esprit intrépide aurait préféré taper dans un ballon. Les minutes lui paraissaient des heures. Elle commençait à s’endormir. L’enfant avait tellement appréhendé sa future rentrée qu’elle n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Finalement elle s’assoupit et se plongea dans un rêve heureux.

Soudain, la jeune fille perçut une voix qui vint troubler sa rêverie. Elle entrouvrit les yeux et aperçut qu’un jeune garçon se tenait droit devant elle. Il avait de grand cheveux brun et de grands yeux noisettes.

Le garçon fut le premier à prendre la parole.

- La maîtresse m’a demandé de te faire visiter l’école, déclara t-il d’un ton timide.

- D’accord mais comment t’appelles tu ?

- Oh désolé, j’ai oublié les présentations. Moi c’est Théodore mais tu peux m’appeler Théo c’est plus simple.

- Enchantée, moi c’est Marie.

Le jeune garçon regarda sa montre puis s’affola.

- Il faut que l’on se dépêche. Je n’ai plus que 10 minutes pour te faire visiter l’école. En même temps, tu as mis tellement de temps à te réveiller que…

Marie, le coupa de ses inquiétudes.

- Alors qu’est-ce qu’on attend allons y !

- Tu as raison allons y ! répliqua Théodore

Le garçon dirigea Mairie en direction des couloirs. Les murs étaient recouverts d’une fine tapisserie à fleurs. Marie se croyait chez son arrière grand-mère. Elle était en train de rêvasser lorsque le garçon l’interpella :

- Tu habites où ?

- 116 rue Saint Michel, répondit Marie

- Oh ! J’habite la rue juste en face ! Expliqua Théodore

Un peu plus tard en récréation, Marie s’assied de nouveau sur son joli banc et observa les garçons. Soudain, ses yeux se posèrent sur Théodore. Il était en face d’un autre garçon beaucoup plus grand que lui.

Sans penser aux conséquences, Marie se leva d’un bond et partit en direction de Théodore.

A peine à trois mètres des deux garçons, elle entendit le grand crier :

- Alors où sont les bonbecs ?

Marie ne pensa qu’à défendre la victime alors elle bondit sur le racketteur et criant :

- Laisse le tranquille !

Sans faire plus attention à elle, il appela :

- Gus et Jean.

- A parce que tu as besoin des autres pour te défendre ? répliqua Marie

- Et bien, si mademoiselle souhaite que l’on règle ça seul à seul, pas de soucis.

Je crois que vous n’allez pas avoir le temps, fit remarquer Gus en voyant la maîtresse se diriger vers la sonnerie.

En rentrant dans la classe Théodore glissa à la jeune fille :

- Merci ! Pour te remercier j’ai une surprise. Rendez-vous à 16h30 devant chez toi.

- D’accord je m’arrangerai avec ma mère.

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