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ONE SHOT GUÉRISSEUR
๑༊*·˚
DÉFOIS JE ME SENTAIS SEULE,ET PLUTÔT MAL AIMÉE . Étant de nature réservé, je ne partageais pas mon point de vue. C'est peut être pour ça qu'il a commencé à m'apprécier. Presque tout les jours on se tenait compagnie, était-ce une bonne idée sachant nos différences ? C'était une question que je me répétais souvent. Malgré tout, j'aimais sa compagnie, sa façon de parler, de jouer, d'être lui. Intérieurement je ressentais une sorte d'affection pour tout ça, pour lui plus précisément. Réciproque et marque d'affection ? Il ne connaissait pas tout ça. Et pourtant rien ne me faisait le détester. Quelque fois j'ai eu des espoirs, les quelques fois où il était jaloux, du fait que je parlais avec d'autre que lui. Je me disais que j'avais peut être ma chance... Mais j'ai abandonné cette idée face à nos différences. Un jour, plutôt tard dans l'après midi. Je me sentais mal, je n'étais pas venue au lycée pour ses raisons. Stresse, mal de ventre, de tête, et des nausées ma foie horrible à supporter. Tout ça combinée ne me donne certainement pas l'envie de passer ma journée dans cette atmosphère nauséabonde qu'est le lycée. J'étais restée dans mon lit toute la journée, quelque fois dans la journée j'ai pleuré et j'avais encore plus de nausée et mal à la tête à cause de tout ça. La raison de mes pleures était la douleur. La douleur incessante, mentalement et physiquement. Je n'avais pas prévenue mes ami/es, je ne l'avais pas prévu lui. Je me disais qu'il ne le remarquerait pas forcément et qu'un simple message me serait envoyé. Pourtant...
«- ___ ! Cria mon frère. Y'a quelqu'un pour toi à la porte.
Je ne me suis pas levée pour autant et je suis restée allongé dans mon lit. On aurait pu me confondre avec une larve dans cette position. Je n'ai pas répondu à mon frère, et j'ai enlacé mon coussin plus fort que précédemment. Des larmes ont commençaient à couler le long de mes joues. J'ai fermé les yeux un instant. Et j'ai régulé ma respiration. Quelques secondes sont passaient et j'ai entendue quelqu'un toqué à ma porte. Une fois puis deux.
- Tu peux entrer c'est ouvert. Pensant que mon frère avait décidé de monter je suis restée dans ma position de larve 2.0 en ne faisant rien.
- Salut la naine. Sa voix me fit frissonner et je me suis tout de suite redressée face à son égard. J'ai tourné mon regard vers lui et je me suis assise.
- Sh-Shoie ? Ai-je prononcé en bégayant. Il ne me répondit pas et se contenta de regarder tout autour de lui, toujours avec son expression neutre.
- Ta chambre est dégueulasse. J'ai était étonné quelque instant avant de le fixer. Je ne lui ai pas répondu et je me suis contentée de me rallonger un peu à cause de la douleur. Il se mit à me regarder.
- T'es dans le noir tu vas te bousiller les yeux. Il alluma la lumière. Je clignais des yeux plusieurs fois pour m'habituer à la lumière. Je l'ai regardé une nouvelle fois et j'ai constaté qu'il s'était approché de mon lit.
