Chapitre 13, Soins Vitaux :

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  La vie et le bonheur sont si éphémère au quotidien. Un accident, tu meurs ou tu es blessé si grièvement que tu ne réponds plus de rien. La peur n'est ici que si tu te convaincs qu'elle existe mais elle n'aide pas à avancer. Il faut combattre le taureau par les cornes pour la combattre. L'amour est si éphémère que dans une relation, la personne peu te quitter du jour au lendemain sans donner de réponse. Mon père dit toujours « Un Anderson tuer, une guerre déclarée ». Et si je mourais aujourd'hui ou si j'étais déjà morte ?

Je n'ai pas envie de me réveiller pour entendre les cris assommant de mon père sur les conséquences de mon acte sur son entreprise mais je ne peux pas rester dans le coma pendant cent sept ans. Je finis par me réveiller et, la première personne que je vois c'est ma grand-mère aimante. Elle est endormie avec un mouchoir à la main, surement ampli de ses larmes. En attendant, j'espère que ce chauffard est dans le même état que nous car, si nous sommes ici, c'est de sa faute. Habituellement, je ne souhaite pas le malheur des gens mais lui a été inconscient.

-Grand-mère ? Dis-je doucement en me réveillant.

Mon corps me fait atrocement mal quand j'essaye de me lever. J'ai le bras en écharpe et mes jambes me font faux bon. J'arrive à peine à les bouger ce qui me fait peur. Je ne souhaite pas finir ma vie en fauteuil roulant. Marie, ma grand-mère se relève en un petit cri de joie en me sautant au cou.

-Mon ange ! Tu es enfin réveillée ! Cela fait des semaines que je me fais un sang d'encre pour toi !

-Des semaines ? Je lui demande horrifier.

La place du mort voilà ou j'étais quand nous avons eu l'accident et quand nous sommes tombés du pont avec violence. Je ne pensais pas survivre à cela mais les Anderson sont des battants comme disait mon défunt grand-père. Je me demande ou est Eleven et s'il va bien. Il me manque atrocement à peine réveillée.

-Cela va faire quatre semaines que tu es dans le coma mon ange. Un jeune homme est passé te voir chaque jour avec une fleur à chaque fois. Une enquête criminelle a été ouverte car le jeune homme qui vous a foncé dedans à avouer que quelqu'un l'avait missionné pour votre mort sur un site anonyme mais il ne s'était pas rendu compte de la gravité de la chose... Quelqu'un veut votre mort Fiona.

-Qui est venu me voir et qui veut ma mort ?!

Dès à présent, je savais que la bande y était pour quelque chose. Zayn est riche donc il a forcément payer quelqu'un pour me tuer ainsi qu'Eleven. Je dois dire à la police tout ce que je sais et parler de cette fichu vidéo qui a été postée car, celui qui l'a postée est surement responsable de cet accident. Je ne pensais pas qu'en entrant à l'université de Rochester j'allais vivre une chasse aux sorcières mais je dois m'attendre à tout désormais.

La chambre d'hôpital dans laquelle je suis est peinte en blanc et je porte une robe d'hôpital blanche avec des petits points dessus. Je dois avouer que je trouve sa immonde et que je rêve d'une petite jupe avec mes collants et mes cuissardes. Le lit est assez confortable mais il me manque les bras d'Eleven.

-Un jeune homme prénommé Eleven et je ne sais pas ma fille mais, je ne veux pas que tu restes une seconde de plus dans cette université. Pense à moi mon ange, je ne veux rien qu'il t'arrive donc rentre à la maison s'il te plaît.

En parlant du loup, le voilà qui arrive déprimer en portant un jogging noir avec un t-shirt blanc et des baskets également de la même couleur. Habituellement il porte une chemise avec un jean noir mais là ça se voit que quelque chose ne va pas en lui. Il reste bouche bée en me voyant éveillé tout comme moi en le voyant.

-Fiona... Dit-il avec une petite voix.

-Eleven... Je lui réponds.

-Je vais me chercher un café vous m'excusez les enfants. Réplique ma grand-mère en se levant pour nous laisser tranquille.

Je ne détourne pas les yeux d'Eleven tandis qu'elle part. Je remarque que son visage n'est pas intact à l'accident dont nous avons fait face. Il a un gros bleu sur le front avec des traces de cicatrisation ainsi que sous son œil gauche un autre bleu comme s'il, s'était battu avec quelqu'un, sur son bras droit il a des plaies de l'accident qui ont du mal à cicatriser. Personnellement, je ne me suis pas vu et je ne préfère pas.

Sa bouche remonte vers le haut et son sourire est radieux. Il pousse un soupir de bonheur en s'avançant à grand pas vers moi. Je me redresse et je lui tends le bras qui n'est pas en écharpe. Il me saisit et me sert fort contre lui. J'ignore la douleur et je fais de même en le serrant fort contre mon corps.

-Fiona... Tu es enfin là ! Oh mon Dieu, j'ai eu si peur...

-J'ai eu tellement peur aussi Eleven. Tu n'as rien ça va ?

-Maintenant que tu es de retour ça va mieux ma belle.

Ma grand-mère revient avec une infirmière, si j'en crois la tenue de la femme à côté d'elle. Un t-shirt avec un pantalon d'hôpital classique. En attendant, j'ai qu'une seule envie embrasser Eleven jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus de moi. La jeune femme a un thermomètre à la main ainsi qu'un appareil pour prendre ma tension, ainsi que d'autres outils que je ne saurais pas décrire.

-Bonjour Mademoiselle Anderson, comment vous sentez vous ?

-Bien merci.

-Je vais vous faire quelques examens si cela ne vous dérange pas.

-Oui bien sûr.

Eleven sort dans le couloir avec ma grand-mère afin que je me retrouve seule avec l'infirmière pour quelques examens. Je ne suis pas tranquille à l'idée que je vais surement avoir une ou deux prises de sang ces quelques jours mais je vais devoir m'y faire. Elle commence par me prendre la température et ensuite à me prendre la tension. J'ai une perfusion dans la main ce qui me donne envie de gerber. Je suis relié à des machines avec le battement de mon cœur ainsi qu'une que je trouve spéciale. Ces prochains jours risquent d'être ennuyants, j'ai envie de sortir d'ici ! Je vais devoir parler à Eleven de cette voiture ainsi que de tout ce qui s'en suit.

Univers, prof mais pas que... {TERMINÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant