Chapitre 15, Rose Fanée :

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  L'heure est venue de revoir Eleven avec ses belles lunettes et son beau petit train arrière. Les lunettes chez moi c'est un kiff et honnêtement, je ne sais pas pourquoi. Je ne jure que par ça chez un homme comment lui les portent, c'est juste magnifique. De toute évidence, il est totalement à couper le souffle de par son visage et ses cheveux soyeux. J'attends patiemment dans ma chambre dans l'attente de l'homme qui est sensé partager ma vie jusqu'à la fin de mes jours.

Je suis grave déçue de ne pas avoir pu me changer avant son arrivée. Je suis une femme qui adore se faire désirer habituellement mais depuis Eleven, il n'y a qu'à lui que je veux plaire, plus que tout au monde d'ailleurs. Je suis peut-être un peu trop rêveuse mais là, j'ai qu'une envie c'est de le voir se prosterner à ma fenêtre comme le faisait Roméo et Juliette à l'époque. L'époque de ces deux amants maudits et du vieux français j'aurais aimé, y vivre. J'ai toujours eu besoin de rêver pour exister et d'exister pour rêver.

Je ne sais pas si tout le monde est comme moi mais quand je suis habillée comme un sac, je ne me sens pas bien. C'est dingue, ce que les vêtements que nous portons à comme effet sur les émotions. Tout comme la « norme », les habits que tout le monde porte. Ceux qui portent des vêtements comme la plupart se sentent intéressant et ceux qui porte des vêtements différents se sentent rejeter de la société. C'est la pire sensation du monde selon moi.

Quelqu'un frappe à ma porte, je ne sais pas pourquoi mais je sens que c'est lui. Je cris d'entrée car de toute évidence ce n'est pas comme si je pouvais l'accueillir. Ce lit m'énerve et je me suis missionnée qu'après mon rétablissement, de ne plus dormir dedans. Adieu lit de malheur. Il entre tel un brave chevalier des temps modernes. Je dois avouer que je suis surprise de le voir foncer sur moi comme quand on joue à Fortnite et que tu fonces sur la personne pour le tuer. Mais lui, ce serait pour m'embrasser.

Bingo, il s'assoit sur le bord de mon lit et colle son front au mien ainsi je dirige mes lèvres vers les siennes. Sa bouche est comme d'habitude, elle n'a pas changé en un mois.

-Eleven ! Je gémis contre ses lèvres.

Je dois lui parler de cette fichue caméra qui est chez moi mais, c'est tellement bon de sentir ses lèvres que je me résigne. Je lui en parlerais plus tard de ce truc de ouf. Mais remarque ! Ça se trouve nous sommes en direct chez quelqu'un ou chez le monde entier !

-Eleven, il faut qu'on parle sérieusement mais dehors.

Il recule sa tête instinctivement et plonge ses yeux verts dans les miens couleur glace. Je l'ai coupé dans son élan d'excitation, il est à bout de souffle tellement ce baiser était éprouvant pour lui.

-Tu veux me quitter c'est ça ?

-Eleven, non... Je...

-C'est ça tu veux me quitter Fiona... J'aurais dû m'en douter que notre histoire se terminerait à la première difficulté.

-Eleven, s'il te plaît on va dehors.

-Non je n'irais nulle part avec toi tant que tu ne m'auras pas dit ce qu'il t'arrive !
-Eleven, cesse de faire l'enfant et emmène-moi dehors bordel ! Je ne vais pas te quitter mais je ne veux pas rester une seconde de plus enfermé dans cette chambre ! Donc, s'il te plaît, aide-moi !

Il ne me répond rien et il continu de me regarder avec incompréhension. Après une bonne minute, il décide de se lever et de me porter jusqu'au fauteuil roulant. Je peux lire sur son visage que sa lui fait beaucoup de mal de me voir comme ça. Mais comme qui dirait, c'est la vie et elle est immonde envers nous. Il m'assoit avec douceur sur le fauteuil et m'embrasse doucement le front. Il s'agenouille devant moi.

-J'aurais dû faire attention et ne pas ignorer le danger. Je t'aime et je n'ai pas rempli mon devoir de protection envers toi. Si tu voulais réellement me quitter, je comprendrais.
-Mais ou est-ce que tu vas chercher ça ? Je n'ai pas envie de te quitter et n'importe quoi pour le « ton » devoir de protection. Cet homme à décider de nous foncer dessus, tu n'aurais rien pu faire de plus, tu sais. Emmène-moi dehors Eleven.

Il s'exécute et pousse mon fauteuil jusqu'à l'extérieur, afin que nous nous retrouvions enfin totalement seul. Je l'attire immédiatement près de moi et je l'embrasse avec fougue. Cet homme je ne veux pas le laisser partir et jamais je ne veux qu'il parte. Il me rend mon baiser avec une once de sauvagerie plus élevée. J'aime sa façon de me regarder et la façon qu'il a de me caresser la joue avec tendresse et sincérité, sans oublier amour ! Comme toujours il s'écarte pour placer quelques mots mettant un terme à nos baisers, qui commençaient à devenir très intéressant. Étant partie comme nous l'étions nous aurions couché ensemble dans à peine quelques minutes.

-Tu peux me dire ce qu'il se passe maintenant ?

-Eleven...

Je lui murmure son prénom déçu que mes envies sexuelles aboutissent à une discussion un peu trop, sérieuse. La caméra voilà ce que je devais lui dire mais, mes hormones sont beaucoup trop présentes pour que je ne puisse tenir un échange convenable. Ma réponse est simple, je l'embrasse avec une force phénoménale. Ce mec m'a manqué et je compte bien rattraper le temps perdu avec lui.

-Bébé, j'ai qu'une envie pour le moment c'est m'envoyer en l'air avec toi. Satisfait moi, maintenant, Eleven !

Il a l'air surpris de mon changement de comportement instantané. Nous n'avons coucher ensemble qu'une seule fois et je meurs d'envie de recommencer avec ce beau professeur que je kiff au plus haut point dans ce monde qui craint.

-Mon ange, j'aurais trop peur de te faire du mal donc on va y aller doucement. Pas de sexe pendant au moins une semaine le temps que tu te rétablisses.

-Quoi pas avant une semaine tu es sérieux ?!

-Exactement. Je veux avant tout te protéger. À vrai dire, j'ai aussi envie de toi mais j'ai besoin de réponses à mes questions. Nous aurons tout le temps de nous câliner après ça.

Je soupire de frustration, une semaine c'est la charité qui se fou de l'hôpital ! Eh oui j'ai remasterisée cette expression à ma sauce. Pour me plaindre de mes violentes pulsions et de cet accident pourri !

-Tu veux savoir la vérité Eleven ? Je t'ai attiré dans le jardin parce que, dans ma chambre. Il y a une putain de caméra et je suis sûre que ce n'est pas un hasard, si elle est là. Cela doit être un plan de Zayn pour me filmer ou pour savoir ce que je sais de sur l'accident... Et d'ailleurs, tu sais quoi à ce propos ?

-Alors, je vais être bref avec toi, j'ai eu des soucis avec le fondateur de l'université parce que, j'ai eu un accident avec une élève. En l'occurrence toi. Ruelle et Zayn m'ont fait des menaces de révéler notre relation au grand jour si, je ne te quittais pas. Je t'aime et je suis devenu dingue sans toi ! Tu me manques Fiona, je n'ai qu'une seule envie c'est que tu me reviennes saine et sauve. Et si ce fils de pute t'a mâté pendant que tu te changeais, je lui défonce sa gueule de fiote. Tu m'as compris ? Il n'y a que moi qui puisse mâter ton corps.

Je l'embrasse follement suite à son moment de colère de mon beau professeur. Mes soupçons se confirment sur Ruelle et Zayn. Et je suis sûre que cette sale trainée à essayer de le convaincre de coucher avec elle mais, il est bien trop amoureux de moi pour me trahir de la sorte.

-Je te propose tout simplement de venir quelques jours chez moi, afin de te reposer à mes côtés. Ne t'en fais pour ta grand-mère, elle est d'accord. Je sais que c'est quelque peu rapide et inconvenable étant donné que je suis ton prof mais, je ne veux pas me résigner à vivre sans toi Fiona. Jamais.

-Attend ?! Tu me proposes de vivre avec toi ?

Je suis choquée de sa demande mais cela peut être grandiose. Le seul problème, c'est l'expliquer à mon père ou bien à mes amis. Je pense que Marianne va comprendre mais les autres, non. Enfin, je ne parle plus à Austin et de toute évidence Camilla et moi c'est... Compliqué. Je suis totalement impulsive et j'aime le danger, c'est donc pour cela que je vais accepter mais, par-dessus tout, j'aime ce type. L'avenir promet d'être riche en surprise et intéressant ! 

Univers, prof mais pas que... {TERMINÉ}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant