Le ciel noir

Chapitre 5

Il ne vit rien au début, rien. De la poussière entourait certains vieux objets, appartenant au prêtre ayant habité ici un siècle pratiquement avant lui. Cette poussière était dense et présente, et cela se sentait. Les plus infimes tâches pouvaient disparaître sous cette couche que le temps avait formé au fur et à mesure que les journées se sont succédées. Au fond, un petit robinet. Cela l'intriguait car il n'avait jamais vu de tuyaux de plomberie menant au grenier. Et les stores (il y en avait à chaque fenêtre) là-bas étaient baissés pratiquement au maximum, mais il pouvait toujours distinguer ce robinet, qui était doré et rouillé. Il s'approcha et le tourna très péniblement. Des gouttes de sang tombèrent. La trappe ferma, et l'enferma. Il se retourna, se dirigea là-bas et essaya d'ouvrir la seule ouverture qu'il avait avec le monde extérieur. Elle était fermée à clé. Les gouttes de sueur commençaient à se former sur son visage, qui était  normalement serein. 

Il se retourna encore une fois, vers le robinet cette fois, et il tombât nez-à-nez avec une créature visqueuse, qui avait un sourire démoniaque, et du sang dégoulinait de sa bouche, puis ce fut un liquide verdâtre, ressemblant fortement à de l'herbe mélangée à des algues.

 La bête se rapprochait de plus en plus, alors qu'elle était déjà à moins de cinq mètres de lui. Il commença à sentir la puanteur émanant de la bête, une odeur de poubelle pas sortie depuis des siècles. Cette bête d'ailleurs ne devait pas être sortie depuis des siècles. Mon grand-père ne pouvait rien faire, à par transpirer, et sa chemise s'imbibait de cette transpiration faite de peur, il hoquetait et il m'avait dit qu'il avait pratiquement pleuré. Dans sa tête, il commença à réciter des prières, et, alors qu'il faisait justement cette prière, la bête disparut. Il n'était pas chrétien, mais il avait toujours cru que cet évènement était un signe de Dieu Tout-Puissant.