Chapitre 5 - Particularité

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Pdv Aoi :

Tanjirô a envoyé son corbeau depuis maintenant deux heures. Le soleil s'est couché depuis un moment. Pourvu qu'ils aient retrouvé Shinazugawa-san et qu'ils ne soient pas tombés sur un démon.

Un bruit sourd contre la porte me rappelle qu'ils sont juste derrière. Mes pensées se bousculent les unes après les autres. Tu es une peureuse et tu te portes volontaire pour aller les retenir ! Des démons, tu es idiote ? Non ! Ce sont mes amis... Je... Ils ne me feront pas de mal... C'est beau de rêver !

Ils ont arrêté de donner des coups dans la porte et donnent maintenant des coups de griffes. Je ne vais pas tenir longtemps ! 

J'appuie depuis plus d'un quart d'heure et tout à coup, le monde est rouge. Une douleur fulgurante me traverse l'épaule et la joue gauches avec laquelle je pousse sur le bois. Je laisse échapper un cri et recule en titubant. Je suis touchée, ils m'ont touchés ! Je ne vois presque rien... 

Je sens des mains qui me retienne. Qui est-ce ? J'vais m'évanouir...

"Ils sont partis ? Qu'est-ce qu't'as ?" demande la voix étrangement lointaine d'Inosuke.

"Ino...suke..." je souffle. 

"Tu es blessée ?!" s'inquiète-t-il d'une voix que je ne le connais pas. 

Je pousse un long soupir et tout devient noir. J'entends une dernière phrase avant de perdre connaissance. 

"AOI !"


Pdv Kanao : 

Je pose la main sur le front de mon patient. Il n'y a même pas une heure, il s'est fait attaquer par des démons qui avaient tout l'air de Lunes démoniaques et pourtant selon Iguro-san et Uzui-san, elles se sont enfuies avant même qu'ils aient pu voir leur visage. Soudain, je suis prise d'un sentiment d'inutilité, en entendant le petit gémir.

Oh nee-san ! Tu étais forte pour soigner les blessés ! Je... ne suis rien comparé à toi. Je ne sais pas quoi faire, je suis indécise...

Je regarde impuissante le jeune garçon blessé. Il a un air qui m'est familier avec ses mèches blondes désordonnées. 

Une couverture se pose doucement sur mes épaules.

"Kanao, tu devrais te reposer, les petites s'occuperont de lui." me propose gentiment Tanjirô.

"C'est gentil, merci... Je vais y aller." dis-je en me relevant.

Je pose les mains sur les siennes pendant un moment. Le temps de me sentir forte. 

J'allais ouvrir la porte quand elle s'ouvre à cause d'un grand coup de pied.

"Aoi est blessée !" hurle Inosuke avec Kanzaki qu'il porte dans ses bras, en princesse.

Sa joue est légèrement touchée mais la griffure sur son épaule est profonde. 

"Qu'est-ce qu'il lui est arrivé ?" s'enquiert Tanjirô.

"Elle a été blessée par les énergumènes dehors. Soigne-la !" 

Tanjirô va chercher du matériel de soin tandis qu'Inosuke dépose l'ancienne pourfendeuse sur un des lits vides. Je soupire.

Ça ne s'arrêtera jamais ?


Pdv inconnue :

Combien de temps, je marche dans ces ruines ? Où suis-je exactement ? Pareillement, qui suis-je ? 

Tout mon corps brûle intérieurement. J'ai du sang plein les mains et je peine à respirer. 

À ce rythme là, tu ne tiendras pas plus d'une heure.

Sans m'en rendre compte, je suis tombée en trébuchant sur quelque chose. Je ne sens absolument pas mon corps, comment est-ce que je peux encore bouger ? 

"Lève-toi, lève-toi ma chérie."

Quelle est cette voix dans ma tête ? 

"Lève-toi." 

Des mains se posent doucement sur ma taille et me soulève. Je retourne ma tête et souffle très doucement. Ce que je croyais être une voix dans ma tête est en fait, une très jolie jeune fille avec de très longs cheveux noirs noués à l'extrémité. Elle a de grands et magnifiques yeux verts. Je lui donne une quinzaine d'année, bien qu'elle paraisse plus jeune encore. 

"Allez. Tu ne vas pas rester par terre."

Je remarque alors qu'elle a une entaille profonde, partant de son épaule jusqu'à trois sentimètres sous sa clavicule. Elle est pale et a l'air de souffrir, pourtant elle tient bon. 

"Je...n'arrive pas à marcher..." je dis d'une voix souffrante.

"Alors, je vais t'aider."

Elle me prend dans ses bras et commence à avancer dans les décombres, alors que le soleil commence tout juste à se lever. Tout doucement, bercéet par les pas réguliers de la femme, je sombre doucement dans le sommeil...


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693 mots

Oui, il est court, mais je n'arrive pas à retranscrire mes pensées, et puis, j'ai plein d'autres fics à écrire donc : moi = totalement débordée 

Désolée, je ferais mieux la prochaine fois

La suite ? (Kny - Demon Slayer)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant