Recueil Poésie

Entendu

Écriture cathartique pensées mélancoliques,
Munie de ma plume et de mon encrier
En ce moment j'ai comme une envie de pleurer,
Une société qui te met la pression,
Plus ou moins fort ça dépend des saisons,
Peu importe ce que tu fais ils auront toujours raison,
Quel que soit ta maison il te voudrons jusqu'à la pendaison.
Cette haine grandit en moi comme un fœtus,
On fait de son mieux mais il en faut encore plus,
Vouloir plaire à tous le monde pour oublier ton dégoût,
Ton reflet ton image mais elle est trop floue,
Alors sous l'influence tu utilises,
Les pire produits surfaits tu t'infliges,
Une douleur atroce dans le ventre,
Un poing chauffé à blanc en son centre,
Demain ça ira mieux, mais demain c'était hier,
Et rien ne change c'est qu'une connerie meurtrière,
Des jeunes sans repères, qui cherchent juste à plaire,
Peu importe à qui quand le monde se perd.

Petite fille à moitié endormie,
De l'eau dans ses yeux endoloris,
Une chaleur qui doucement se répand,
Son bras oui, tout son bras est en sang,
Dans sa main un métal symbolique,
Sur ses draps un objet satanique,
Dans son cœur le vide cosmique,
Ils diront qu'elle était histrionique.
Sur sa tombe on déposera des germes,
La folie qui gouverne sur son épiderme,
Une faiblarde qui choisi la facilité,
Mais personne ne connaît sa sensibilité,
Moral et pensées dénuée la petite s'adonnait,
Mutiler, sacrifier, déformer sa substance,
Afin que plus rien n'ait pour elle aucune consistance.

Jeune garçon dans la fleur de l'âge,
Chaque matin un faux sourire au visage,
Comme un masque qui viendrait tout cacher,
Ne rien montrer, il ne faut pas déranger
Pourtant tu les entends quand tu marches,
Ces regard, les murmures à propos de ta démarche,
Ce que tu voudrai c'est un peu de respect,
Mais c'est sûrement beaucoup trop demandé.
A force d'entendre tu commence à envisager,
Qu'éventuellement de ton corps il faudrait supprimer,
Toute fantaisie destinée à la féminité.

Un message de bienveillance pour l'humanité,
Réapprendre à coder l'irrespect et l'anormalité,
Toute une vie pour apprendre à se connaître,
Et une fraction de seconde pour compromettre,
L'entièreté du chemin déjà accompli.
J'comprend ceux qui n'en ont plus envie,
Et qui sans un mot mettent fin à leur vie,
Et ce soir je veux leur rendre un bel hommage,
Munie de ma plume et de mon ouvrage,
J'écris un bout d'histoire que je partage,
Inciter les enfant à s'épanouir,
Peu importe qui tenterait de vous nuire,
Faites de votre vie un rêve merveilleux,
Parcourez le monde voyagez vers les cieux,
La vie est trop courte et brûle mille fois,
Il est grand temps de se prendre dans les bras.