Éloi, Palais du Prince
- Votre thé monsieur.
Adélaïde me tend une tasse. En ce superbe après-midi, j'ai décidé de tranquillement m'installer au jardin, après la soirée mouvementés d'hier, il fallait bien que je me détende un peu autour d'une bonne tasse de thé et d'un bon livre. C'est vraiment calme, j'apprécie
-Oh son altesse !
Adélaïde sursaute à la venue de notre très cher prince.
- Vous ne pouvez vraiment plus vous passer de moi.
Je le regarde en souriant. Il ne dit rien et s'assoit en face de moi. Même pas drôle.
-Bonne matinée Éloi.
-Vous aussi.
Mes yeux glissent vers son front, on peut y voir un pansement, qui couvre sa blessure d'hier.
-Allez vous peut-être m'expliquer ce qu'il s'est passé hier soir ?
-Mêlez-vous de vos affaires.
-Je vois.
Il me soûle.
-Dite moi au moins ce qui a causé vitre blessure ?
Je le regarde en buvant une gorge de mon thé.
- On m'a lancé un objet dessus.
Je pouffe de rire. Il le regarde avec des yeux noirs.
-Excusez-moi votre altesse.
Je me reprends.- Je ne pourrai pas te rendre votre mouchoir, il était couvert de sang, je l'ai jeté.
Es pour me dire ça qu'il est venu ?
-Ne vous en fait pas, ce n'est rien. Es la seule raison de votre venue ?
-N'ai-je pas le droit de rendre visite à mon fiancé ?
Il me sourit.- Vu la façon dont vous vous êtes adressé à moi, c'est dernier temps, j'en aurai mis ma main au feu que vous me détestez.
- Je ne vous déteste pas, seulement, tu m'irrites à des moments, c'est vrai.
- C'est réciproque, votre altesse.
Un énième blanc s'installe entre nous et je décide de me remettre à lire. Lui ne me quitte pas des yeux. Comment suis-je censé me concentrer.
-Tu ne m'en veux pas ?
Je lève les yeux.-Pourquoi au juste ? Il y a énormément de raison pour lesquelles je pourrais vous en vouloir.
Il se gratte la tête, mal à l'aise.
-La danse.
- Vous voulez parler du moment où vous partagiez une valse avec cette femme ?
Cette fois, c'est à mon tour de le regarder avec des yeux noirs.
- Effectivement.
-Non.
- Ce n'était pas l'impression que vous me donniez à la fête, tu pensais être discret, vous ne fessiez que de me regarder. Tu devais te sentir mal que je ne danse pas avec vous-
Je me lève brusquement et renverse ma tasse sur la table malencontreusement. Il le savait et ça l'amuse. Il me regarde toujours avec ce regard détestable.
- Je vois que son altesse n'a rien de très intéressant à partager, je vais donc vous laisser.
Je me lève et le dirige vers l'entrée, quand, il m'attrape le bras, c'est une manie chez lui.
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Jamais. [Terminé]
عاطفية{BxB} - Vous les omégas n'existez que pour prendre soin de nous, pas la peine de prendre ces airs d'intellectuels. - Et vous, vous n'êtes qu'un abruti d'alpha sans cervelle. - Tu traites d'abrutis ton futur roi. - Et vous traitez d'illettré votre fu...