Chapitre 1

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6h50

Maman est venue me réveiller : "Aller Maxime, il est l'heure de se réveiller !"
"Je peux rester dormir, et sécher juste une journée s'il-te-plaît, en plus on a que des cours inutiles aujourd'hui…" lui suppliai-je.

Maman retorqua d’un ton ferme : "Non, tu vas au lycée et ce n'est même pas la peine de négocier. Dans deux semaines tu es en vacances, c'est la dernière ligne droite alors debout."
À la suite de cet échange, je me lève à contre-cœur, en traînant les pieds hors du lit, je me dirige vers la salle de bain. Je me regarde dans le miroir en observant mes cheveux habituellement bouclés en bataille sur ma tête comme à chaque fois que je me réveille, mes lunettes rondes légèrement de travers sur mes yeux marron.

*soupire* "Je n’ai vraiment pas envie d'y aller…"
Après avoir mis un peu d'ordre dans mes cheveux, je descends au salon prendre mon petit-déjeuner en saluant mon père : " Salut papa, bien dormi ? "
"Les chats ont été pénibles comme d'habitude. Mais il faut que je me dépêche, je suis en retard ! Bonne journée les enfants !!" dit-il en s'adressant à mes frères, ma petite sœur et moi.
Alors nous avons répondu d’une seule et même voix : "Bonne journée papa !" et il partit.
Quelques minutes plus tard après avoir fini mon petit-déjeuner, et m'être brossé les dents je suis enfin prêt à partir.

7h30

Nous montons, ma sœur et moi, dans la voiture de ma mère en direction du collège de ma sœur pour la déposer puis nous nous dirigions vers mon lycée.
Maman m’encouragea : "Bonne journée mon grand, étudie bien !"
"Pff... Ce n’est pas drôle je vais juste m'ennuyer…" lui avouai-je.
Maman me rassurait tant bien que mal : "Mais non, bon allez faut que je file. Je dois emmener ton grand frère à son stage." Et elle partit.

Je mis donc mes fidèles écouteurs dans mes oreilles en écoutant HAPPY de NF, c’est une musique que j'adore et dans laquelle je m'identifie beaucoup. Puis, après avoir fait sonner mon Pass’région aux portiques de mon lycée pour pouvoir entrer, je me dirige vers le bâtiment des terminales, je rejoins par la même occasion presque tous mes copains.

Nous avons passé le reste du temps que nous avions avant la sonnerie à parler de tout et de rien. Mais la fatalité arriva et la sonnerie se déclencha obligeant tout lycéens à rejoindre leurs cours et par manque de chance, je me retrouve seul dans ma classe. Chose que j'avais très mal vécu à la rentrée mais en dépit des mois qui se sont écoulés, rien n'a changé et je devais m’y faire...

Cependant un mec a essayé d'être mon pote mais il s'avère que c'était une enflure alors ça n'a pas duré puis il est parti je ne sais où peu de temps après. Mais bref, il n'empêche que je suis actuellement dans un cours de spécialité HGGSP, qui est, au passage, mon seul cours intéressant de la journée et le seul où j’ai la capacité de communiquer avec quelqu'un que je considère comme mon ami. Une fois ces deux heures passées avec mon prof préféré je rejoins mes amis en train de discuter au même endroit que d'habitude. Quand tout à coup je suis pris d'un violent tremblement.

"Oula !! Maxime, ça va ?" s'inquiétait mon ami Titouan. Dans le même temps, le regard de tous mes amis se tourna vers moi et j'eus un nouveau frisson cependant moins puissant que le dernier. Pour éviter de les inquiéter je leur répondis -"Oui... ! Oui ça va, j'ai juste un peu froid" puis je remontai un peu plus les manches de mon pull jusqu'à ce qu'elles recouvrent la totalité de mes mains.

Hélas la récréation touchait d'ores et déjà à sa fin alors je dus retourner à ma solitude en cours d'histoire géographie. Un cours qui habituellement me plaisait beaucoup, mais là on faisait ce qu'on avait déjà vus en HGGSP donc je m'ennuyais. Jusqu'à ce que subitement, je sois pris d'un nouveau frisson qui me choqua. *Pourquoi ai-je autant de frisson en si peu de temps... ? Surtout que je n'ai pas vraiment si froid que ça ! * me demandais-je. Je n'avais évidemment pas la réponse. Donc je me contentais de penser que j'étais tout bonnement en train de tomber malade, ce qui ne m'étonna guerre puisque notre professeur de sport s'obstine à nous faire courir lorsqu’il fait vraiment froid et qu'il pleut énormément.

Une fois ces deux heures d'ennui terminées, je partis rejoindre mes copains et nous sommes par la suite allés au self pour manger la nourriture la plus mauvaise de l'humanité. De ce que j'avais vu en regardant des reportages à la télévision, même en prison c'est meilleur.

Malheureusement la pause méridienne était sur le point de se finir et plus le temps passait, plus j'avais le pressentiment que quelque chose d'horrible allait se produire. Mais je n'y prêtais pas vraiment attention *Ça doit être mon surplus d'imagination qui me joue des tours…* pensais-je.

Sans avoir plus de temps pour me demander le pourquoi du comment, le professeur de philo arriva et les élèves se précipitèrent au fond de la salle afin de pouvoir être sur leur téléphone au lieu d'écouter le cours. Quant à moi, j'entrais en dernier et m'installais, une fois de plus, seul, devant. Comme toujours je profitais de ce cours ennuyeux pour tenter de trouver une solution à mes problèmes… Mon esprit se penchait sur la question des frissons et mon impression que quelque chose de terrible allait arriver. Mais j’étais incapable de savoir si réellement ces deux choses avaient un lien.

Soudain, je fus coupé dans mes réflexions par un frisson bien plus puissant que les précédents quand tout à coup j'entendis une explosion pas loin du lycée qui fit exploser toutes les fenêtres.

l'avènement de l'empireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant