Chapitre 8

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Tandis que j'étais assis sur le trône, j'eus à nouveau un frisson étrange et avant que je ne comprenne quoi que ce soit, j'entendis une explosion et un cri strident retentit.

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Heureusement que j'avais fini ce que j'étais venu faire dans cette pièce car je me précipitai en dehors pour voir ce qu'il se passait. Mais juste avant de franchir cette porte me menant au couloir, je repensai à ce que ma mère m'avait dit à propos des cicatrices. Alors, je les regarde et réalise que je ne savais même pas comment je me les étais faites. *Comment je peux avoir des cicatrices comme ça au niveau de mes bras sans même savoir depuis quand, ni pourquoi ? * me demandai-je.
Cependant, je fus vite sorti de mes réflexions par un autre cri suivi d'une explosion et le carrelage sur lequel j'étais se mit à se fissurer et à trembler.

Cette fois, je sortis vraiment de ma salle de bain, et une vision d'horreur me glaça le sang. Je vis mon couloir complètement détruit avec une vue sur mon salon en feu. *Ils nous ont bombardés ! Merde, comment vont les membres de ma famille. Et Diego ? * pensai-je immédiatement. Je rejoignais rapidement le salon dans l'espoir de les voir en vie et à l'extérieur. Hélas non, je vis en effet certains membres de ma famille à l'extérieur, mais pas tous. Il y avait mon père, mon petit frère et ma sœur dehors. *Ce qui signifie que je dois sauver ma mère, mon grand frère et Diego. * Juste après avoir réalisé ceci, mon grand frère tomba littéralement de l'étage du haut et je réussis par, je ne sais quel miracle à le rattraper juste avant qu'il ne percute violemment le sol.
-"Anthony, sort de là ! Va dehors !" Lui ordonnai-je en bégayant dû à la forte présence de fumée dans la maison en flamme.
-"Et les autres ?" Me répondit-il.
-"Ils vont bien ! Il ne reste plus qu'à sortir maman et Diego de là ! Mais toi, il faut que tu protèges Lucas et Noémie et que tu empêches papa de venir. JE GÈRE LA SITUATION !!" Lui criai-je en réponse.

Alors, il prit effectivement la direction de la sortie et je me retrouvai seul dans une maison en flamme, sur le point de s'écrouler et avec deux des personnes les plus importantes pour moi à sauver. Je me mis sans plus attendre à leur recherche, mais plus les secondes passaient plus, je sentais l'oxygène se raréfier. Malgré ma violente toux, je réussis à voir une main qui dépasse de quelques décombres alors, je fais mon maximum pour atteindre cette main que j'ai reconnue comme étant celle de ma mère. J'eus un violent tremblement de peur par la suite. Il fallait que j'évite de trop penser et que j'agisse vite, j'ai donc rejoint cette main et j'ai commencé, avec toute la peine du monde, à enlever les décombres. Je me rendis compte plus tard que cette main était dépourvue de tout corps. Cette vision d'horreur me figea. La main de ma mère était amputée de son corps.

Alors mes pensées les plus sombres refirent surface jusqu'à ce que j'entende une faible voix en dessous qui demander de l'aide. Je ne pris même pas le temps de répondre que je commençai à enlever le reste des décombres. Alors, je découvris le corps de ma mère complètement ensanglanté avec, comme je l'avais vu, une main manquante. Booster par l'adrénaline, je dégageai le reste des débris et je parvins, malgré le manque d'air respirable, à porter ma mère pour la faire sortir.
Une fois dehors, je la déposai par terre, mais elle fut très rapidement rejointe par les autres membres de la famille. Ils se mirent autour d'elle en lui demandant si elle allait bien, car elle était effectivement gravement blessée. *Il va falloir qu'on trouve quelqu'un pour la soigner sinon je crains que... * Je ne me laissai même pas finir ma pensée que je percutai.
-"Merde. Diego ! J'y retourne, je vais le chercher ! Vous restez là et essayer de faire stopper l'hémorragie." dis-je.
-"Maxime !! Tu ne peux pas y retourner. C'est trop dangereux !" S'inquiétait mon père.
-"Je ne laisserai pas. Il est hors de question que je l'abandonne. J'ai déjà un ami qui est mort, car je n'ai pas eu le courage de faire ne serait-ce qu'un tout petit truc pour le sauver !!" Affirmai-je tout en courant vers ce qui était ma maison.

l'avènement de l'empireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant