Chapitre 3

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-"Oh les gars, c'est la merde. Comment va-t-on s'en sortir là ?" se demanda Titouan.
???: -"Je crois que j'ai une idée, les copains."

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-"Oulala, j'ai peur", dit Maël.
-"C'est quoi ton idée, Clément ?" demanda Julie.
-"Alors, c'est très simple. On va tous se séparer !" répondit Clément.
-"Non, il en est hors de question", s'exclamèrent à l'unisson Titouan et Anton.
-"Mais si, les gars. Réfléchissez : se balader par petits groupes de deux ou trois serait bien plus discret que si on essayait de s'échapper à sept. Donc on peut faire deux groupes de deux et un groupe de trois ", rétorqua Clément.
-"Pour le coup, c'est un bon argument, mais vous ne voudriez pas plutôt faire un groupe de quatre et un groupe de trois ? Comme ça, on serait moins nombreux mais suffisamment pour essayer de se sauver mutuellement la v...". Je m'arrêtai brusquement de parler à cause de la pensé horrible que je viens d'avoir et dans laquelle ma sœur est en danger. "Les gars... Faut que j'aille sauver ma sœur, elle est au collège Saint Jean."

Je me relevai donc précipitamment, me préparant à courir pour aller rejoindre ma sœur et essayer de la sauver, jusqu'à ce que Thibaut se mette devant moi.
-"Et donc... Alors que tu as justement dit qu'il fallait rester en groupe, tu te prépares à partir tout seul, traverser le centre de la rue, et ce malgré le fait qu'il y ait probablement un très grand nombre de ces extraterrestres dehors prêts à te tirer dessus", s'exclama Thibaut.
-"OK, donc vous proposez quoi ?" lui répondis-je. "Vous allez où après ? On ne peut pas rester là indéfiniment."
-"Oh merde, les gars, mon appartement a dû être détruit par les bombardements", réalisa Anton.

Et c'est à partir de ce moment que nous avons commencé à paniquer.
-"Essayez d'appeler vos parents, les lignes téléphoniques ne sont pas ou très peu endommagées", dit Julie.
-"Ah oui, en effet, j'ai du réseau", constatai-je avec un grand étonnement. *C'est vrai, pourquoi nous avoir attaqués et bombardés à ce point-là si ils n'ont même pas visé les centrales électriques ainsi que toutes les antennes ?* me questionnai-je.
"Ils ne nous connaissent tout simplement pas", murmurai-je.
-"Qu'est-ce que tu dis ?" me demanda Clément.
-"Les envahisseurs, les extraterrestres. Ils ne nous connaissent pas. Ils ne savent rien de notre civilisation. Autrement, ils auraient choisi de bombarder des cibles stratégiques comme les antennes, les lieux politiques, les centrales électriques ou encore les barrages hydrauliques, mais non. Regardez !" m'exclamai-je en leur montrant mon téléphone sur lequel était affiché partout que de grandes villes comme Tokyo, Pékin, Londres, Paris, New-York ou encore Los Angeles avaient été grandement impactées. On pouvait aussi apercevoir qu'il y avait encore de l'électricité dans ce qu'il reste de ces villes.
-"Donc c'est une bonne chose qu'ils ne savent rien à propos de nous. Cependant, il y a quelque chose de vraiment effrayant", dis-je avec un mélange d'espoir et de terreur.

-"Ah oui ? Et qu'est-ce qui est plus effrayant que le fait qu'aucun membre de ma famille ne me réponde ?" me questionna Maël.
-"Peut-être qu'ils sont juste chez Bouygues, car je n'ai pas de réseau actuellement", nous confessa Titouan.
-"J'espère que c'est ça et qu'ils trouveront un moyen de me contacter au plus vite. Mais tu disais, Maxime ?" lui répondis Maël.
-"Ah euh, oui, je disais que ce qui était vraiment effrayant, c'est que ces villes se trouvent aux quatre coins du globe. Ce n'est pas juste un pays ou deux qui ont été bombardés. C'est toute la planète", expliquai-je d'une voix tremblante.
-"Il doit déjà y avoir des centaines de millions de morts", ajoutai-je avec effroi. Et une vision d'horreur revint compléter l'enfer que je décrivais. Une vision dans laquelle j'apercevais Logan mourir avec ces sortes de lasers qui lui rentraient dans le corps comme des balles. Soudainement, un nouveau frisson me prit au dépourvu et je me demandai si les frissons que j'avais eus plus tôt n'avaient pas été en quelque sorte prémonitoires. Mais je revins très vite à la réalité en me disant que c'était impossible.

l'avènement de l'empireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant