Chapitre 9

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Alors, je décidai une fois de plus de l'écouter. Il faut que je parte… -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Je repensai alors directement à la voiture qu'on avait récupéré juste avant notre fuite de la ville pour rentrer ici. Par chance, je regardai dans la poche droite de mon jeans et y trouve les clés que j'avais gardé car, dès que nous sommes arrivés, je n'avais aucune idée d'où les mettre, ainsi, je les avais mises dans ma poche. Mais je réalisai qu'on avait vidé la voiture. *Il ne doit rester que les armes qu'on a prises sur les Stormtroopers qu'on avait tués. * Pensai-je. Mais je réalisai par la suite que toutes nos conserves sont au sous-sol de notre maison. Il est donc possible que je puisse récupérer des choses avant que tout s'effondre définitivement.

Alors, je suis ainsi parti dans cette direction. Je descendis en courant de notre jardin vers les portes de notre sous-sol. Je tentai par la suite d'ouvrir la porte, mais en vain. J'ai ensuite essayé de d’enfoncer les portes à coup de pied, ce qui finit par fonctionner au bout de quelques essais. Je pus ainsi observer avec dépit l'état de mon sous-sol qui était complètement saccagé. Mais j'aperçus au fond quelques boîtes de conserve qui seraient indispensables à ma survie et qui était encore en parfait état. Je me dirigeai alors le plus rapidement possible vers ces dernières tout en enjambant les débris qui s'étaient écroulés.
Cependant, rapidement, un bruit survenu au-dessus de la tête. *Bah oui Maxime t'es con ou quoi ? La maison va s'écrouler sur elle-même et toi, tu es dans le sous-sol ! * pensai-je. Je me dirigeai donc à toute vitesse vers les conserves en faisant le plus vite possible. En passant, je pris un sac qui traînait pour en mettre le plus possible dedans. Je ramassai donc les conserves que je mis avec précipitation dans le sac. Une fois ce dernier plein, je me mis à courir vers la sortie tout en entendant le plafond s'écrouler. Dès que j'atteins la sortie, je regardai derrière moi et réalise que j'avais eu très chaud puisque le sous-sol était d'ores et déjà enseveli sous probablement plusieurs tonnes de décombres. Je regardai ensuite le contenu de mon sac et en conclus que j'avais de quoi survivre pour environ cinq jours, mais que j'allais sûrement tomber malade si je mangeais certaine de ces conserves sans les faire chauffer au préalable.

Je mis par la suite le sac rempli dans le coffre de la voiture. Puis je tournai la tête et me rendis compte que mon garage aussi avait été détruit et donc que les voitures de mes parents avaient subi le même sort et ainsi que plus rien n'était récupérable. Surtout que tout était actuellement en train de brûler. *Regarde autour de toi. Tout est en train de brûler, car tu es incompétent et très nul. Logan, puis Diego… ils sont morts à cause de toi ! Et maintenant ta famille a été enlevée et ta maison brûle, qu'as-tu fais pour empêcher tout cela ? Rien. * pensai-je.
-"Alors tout est de ma faute. Si seulement j'avais pu empêcher cela et les protéger… Si seulement j'avais été plus fort." me dis-je à moi-même.
Ainsi, je me mis à culpabiliser, ce qui redoubla l’intensité de mes pleurs. Je me laissai tomber au sol, à genoux. Encore et toujours impuissant face à cela. Je me suis ensuite assis, et je ramène mes genoux à mon torse et mit ma tête dedans, puis j'entourai mes genoux de mes bras. Et je continuai à pleurer. Les minutes semblaient des heures, je me mis à avoir mal à la gorge et une grande sensation de brûlure pris place dans mes yeux. J'ignore combien de temps était passé depuis que j'avais commencé à pleurer. Peut-être des minutes, des heures.

Soudain, mon téléphone se mit subitement à sonner et le sortir de ma poche me demanda un effort surhumain, mais je parviens à regarder qui m'appelait. Il s'agissait d'un appel sur le groupe d’amis et je pus voir que Titouan, Anton, Maël et Julie étaient déjà en train de se parler. Mais je commençai à être encore plus inquiet puisque ni Clément, ni Thibault n'étais dans cet appel et ils n'avaient pas répondu à mes messages. Mais là, vu mon état, j'avais besoin d'aide, besoin d'eux. Alors, je rejoignis cet appel.
-"Oh Maxime. Comment tu vas ?" me demandais Maël directement après que j'ai rejoint. Cependant, les mots restaient bloqués dans ma gorge. Je n'arrivais pas à parler.
-"Maxime ? Tu es là ?" demanda Titouan.
-"Ou-oui. " fut le seul mot que je parvienne à formuler avant que ma voix ne se brise.
-"Max, qu'y a-t-il ? Tu vas bien ?" demanda Anton en panique. Alors, je déballai tout.
-"J'ai tout fait foirer. Diego… Diego est mort par ma faute, tout comme Logan, car je n'ai pas réussi à ne serait-ce que bouger pour les protéger. J'aurais pu les sauver, mais au lieu de ça, ils sont morts. Et ils ont enlevé ma famille." dis-je tout en pleurant et me renfermant un peu plus dans ma bulle, et en resserrant mes bras autour de mes genoux. Ils ne savaient pas quoi répondre. *En même temps, comment répondre à ça* pensai-je.
-" Non, Maxime. Tu te trompes. Tu n'aurais rien pu faire pour sauver Logan et même si je ne connais pas les circonstances de la mort de Diego, je suis sûr que tu as tout donné pour essayer de le sauver. Quant à ta famille, ils ont été enlevés. Pas tué. Tu peux les retrouver. " tenta de me réconforter Julie.
-" Oui Max, elle a raison. Alors ce que tu peux faire c'est prendre tout ce qu'il y a d'important dans ta maison et venir nous rejoindre en attendant de trouver une solution. Où même si tu veux rester." Me dit Maël.
-" Ma maison a brûlé. Ils l'ont bombardé. Et merci beaucoup, mais j'ai trouvé ce que je vais faire. " Leur répondis-je
-" Et que comptes-tu faire ? "me demanda Maël.
-" Me venger et je sais très bien comment faire. Je vous tiens au courant les gars, merci. " puis je raccrochai.

Malgré le fait que mes pleures était toujours présent, mon sentiment de tristesse, c'est grandement transformé en haine et en rage, à la fois contre moi-même, mais aussi et surtout contre ce maudit empire. *Maintenant que je n'ai plus rien à perdre, je vais me battre jusqu'à la fin. * Je m'en fais la promesse. Alors, je me relevai plus déterminé que jamais à me venger. Je montai dans la voiture et démarre et part à la recherche de Stormtroopers à tuer. Mais je n'allais pas prendre une direction aléatoire. Je décidai ensuite d'aller voir si Thibault et Clément allaient bien. Je me mis donc en route vers là où ils étaient censés arriver. L'avantage des voitures électriques, c'était qu'elles ne faisaient presque aucun bruit et les Stormtroopers avec leur casque ne m'entendaient pas vraiment. C'est comme cela que je réussis à écraser un groupe de quatre Stormtroopers.
Je ne croisai personne d'autre sur mon chemin. Les rues étaient totalement désertes, on ne pouvait apercevoir que la poussière, dû aux cratères des explosions, ainsi que des décombres partout. Parfois la route était même détruite, c'est pour cette raison que j'ai dû, à certain moment, passer à travers des champs et certains chemins qui n'étaient pas du tout prévu à cet usage. Je raye par la même occasion plusieurs fois la voiture à différent endroit.

Une fois devant la maison de Thibault, là où ils devaient se trouver lui et Clément. Je descendis de la voiture et j'eus une sensation très étrange, mais je passai outre. Alors que je me rapprochais de la porte, je me rendis compte qu'elle avait été forcée. Ainsi, pris d'une inquiétude certaine, je me précipitai pour rentrer dans la maison et je criai :
-"Thibault, Clément ! Vous êtes là ?!" Mais personne ne me répondit. La maison avait l'air saccagé, tout comme si elle avait été cambriolée. Je me mis par la suite à fouille la maison à leur recherche, mais je ne trouvai personne. Pourtant j'avais la sensation étrange qu'ils étaient là, comme s'ils me regardaient. Ce que je trouvai sur le moment tout à fait absurde et ridicule. Cependant, même après quelques minutes à les chercher, je ne trouvai absolument aucun signe de vie. Ni d'eux ni même de qui que ce soit dans les environs, en fait, il n'y avait aucun bruit. Mais je n'avais pas trouvé non plus de corps, ni même de sang dans la maison, et pas non plus dans la rue. Et j'avais la sensation qu'ils étaient toujours en vie. Je dirais même que j'en étais persuadé, je ne sais pas comment, mais j'avais confiance en cette sensation. *Ils ne sont pas dans la maison et il n'y a pas un chat aux alentours. Ils ont dû être enlevés comme ma famille. * concluais-je.
Je ne vais pas pouvoir les sauver tout de suite malheureusement. Soudainement, je pensai à quelque chose ou plutôt des personnes à qui je n'avais pas pensé depuis le début. Mes grands-parents, et mes oncles *peut-être sont-ils toujours vivants ? * Espérai-je.
Je commençai par appeler mon grand-père paternel. Je l'appelai une fois, deux fois et même trois fois, mais il ne répondait pas. Je tentai alors d'appeler sa compagne, mais elle non plus ne répondait pas. Je me dis ensuite que ça ne devait pas être si grave. Et puis de toute manière, ils vivent trop loin pour que je puisse aller les voir. Le temps que je mettrai à arriver là où ils habitent, ils seront déjà partis. Reste à espérer qu'ils soient vivants et en liberté.
Je décidai par la suite d'appeler mes grands-parents maternels. Qui fort heureusement me répondirent au bout du deuxième appel.
-" Maxime, est-ce que vous allez bien ?", me demanda directement mon nonno (signifie grand-père en italien)
-"Pas vraiment. Fin, moi, je vais bien, mais les autres membres de la famille se sont fait enlever." lui dis-je, toujours attristé par cet événement.
-"oh merde, fait chier, bordel de..." dit-il avant de se faire momentanément interrompre par une voix trop vague pour que je la reconnaisse. Alors, j'entendais mon grand-père lui parler sans que je comprenne quoi que ce soit. Puis, il m'affirma :
-"Max, tu as un moyen de transport ? Car on va avoir besoin de toi le plus vite possible !"

l'avènement de l'empireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant