Chapitre 1 - Partie 2

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Maison des Clark - 9 heures

Point de vue Tony

Je descend les marches de l'escalier en m'étirant, encore somnolent. Les yeux légèrement gonflés, je me dirigeai vers la cuisine pour prendre mon petit-déjeuner, où ma mère se trouvait déjà.

Karen: Coucou mon chéri, tu es matinal aujourd'hui. Qu'est-ce qui se passe ?

Tony: Oh, c'est peut-être les sushis que tu as préparés hier soir qui m'ont donné de l'énergie. Dis-je en baillant.

Tu parles, c'est Jerry qui les a mangés. Elle s'approche de moi, caressant rapidement ma tête avant de prendre son sac et se préparer à partir travailler.

Karen: Je suis contente que tu aies aimé les sushis. Amuse-toi bien, mon cœur.

Je lui souris, encore ensommeillé, et lui fais un signe de tête pour lui dire au revoir. La cuisine est baignée par la douce lumière matinale alors que je m'installe à la table pour mon petit-déjeuner. Les saveurs du café frais et des viennoiseries emplissent l'air.

Je déguste ma tartine avec appétit, laissant mon esprit vagabonder. La journée s'annonce prometteuse et je me sens revigoré. Quand tout d'un coup, un son retentit à la porte. Un soupire m'échappe tandis que je me lève, persuadé qu'il s'agit probablement de l'un de mes parents qui a oublié quelque chose à la maison. Je me dirige vers la porte, l'ouvrant avec une légère impatience.

Et là, à ma plus grande surprise, se tient Gwenaëlle, la fille de la cantine, devant moi. Je la regarde, légèrement déconcerté, alors qu'elle semble mordiller sa lèvre avec nervosité. Je me demande sincèrement ce qui a pu la pousser à venir chez nous.

Tony: Salut... Gwen ? Qu'est-ce que je peux faire pour toi ?

Gwen me fixe, les yeux légèrement écarquillés, visiblement désorientée. Son regard trahit une certaine nervosité, comme si elle hésitait à me dire quelque chose d'important. Je me demande ce qui peut bien lui passer par la tête.

Gwen: Eh bien... hier, vous n'étiez pas là et... Sa voix tremble légèrement, révélant son malaise.

Tony: Quoi... Ma voix se coupe brusquement, interrompue par une réalisation soudaine.

Quoi ? Comment ça ? Jerry n'a pas envoyé nos clones au lycée ? Je me souviens maintenant, les machines de Jerry devaient être en panne. Une vague de panique m'envahit alors que je réalise les conséquences désastreuses si les parents découvrent l'absence des clones qui nous couvrent habituellement. Je dois immédiatement prévenir les autres.

Tony: Écoute, Gwen, ce n'est pas pour te vexer, hein ! Mais j'ai vraiment quelque chose d'urgent à faire ! Dis-je en me grattant la tête, rempli de gêne, tout en affichant un faux sourire exprimant mon impatience.

Gwen, le visage rouge de honte, serre contre elle quatre cahiers de couleurs différentes. Elle s'agite, prise de panique à son tour.

Gwen: Euh, je... je suis désolée ! Je voulais juste vous donner les cours que vous avez manqués hier !

Tony: Nos cours ? Mais on n'est pas dans la même classe.

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