Troubles et Traumatismes

Dépression

Je me suis fait une amie il n'y a pas si longtemps. On s'est rencontrée après ma chute du haut de cette colline à cause de Deuil qui m'avait forcé à descendre. Cette colline était bien trop haute pour que j'y remonte pour le moment, alors je suis restée en bas avec ma nouvelle amie, elle s'appelle "Dépression" au début j'étais triste mais seulement un peu car ça fait toujours mal de tomber. Puis, je me demandais quand est ce que je pourrais remonter pour rejoindre Bonheur et Joie qui m'attendait en haut. Dépression, elle, est restée avec moi tout au long. Elle ne m'a pas lâché, à force de rester dans se trou avec pour compagnie une seule personne on commence à s'ennuyer. À ne plus avoir goût à rien. Mais elle, elle était toujours là, elle ne voulait pas me lâcher, je commençais à étouffer dans ce trou devenue trop petit à cause de Dépression qui grandissait encore et encore. J'ai décidé alors, pour la première fois, de commencer à escalader. C'était douloureux. Ça faisait mal, mais je continuais. A la moitié du chemin, je ne sentais plus mes jambes, puis au tour de mes bras. Alors j'ai lâché prise et me suis laissée tomber. La chute était agréable. On sentait le vent souffler. Les oiseaux chantaient et virvoletaient autour de nous. Tout paraissait merveilleux, mais comme toujours, la chute ne fait mal qu'à la fin quand on revient sur Terre en s'écrasant au sol. Je retournai voir Dépression plus tard pour lui demander comment retrouver cette sensation de liberté. Cette dernière me dit de prendre un objet tranchant et de dessiner des traits sur mes bras, mes cuisses et autres endroits comprenant des veines proche de la peau pour ensuite faire des dessins avec mon sang. J'ai écouté son conseil, se n'est pas le fait de dessiner qui m'a fait du bien mais le fait de tracer ces traits, je souffrait extérieurement et pas intérieurement pour une fois ce qui m'avait fait oublier cette tristesse au fond de moi. J'ai recommencé à dessiner sur mes bras, une fois, puis deux, et encore trois. Au collège quand je devais faire face à mes amies humain je commençais à avoir des tics, comme retrousser mes manches, porter des pulls, je me cachais dans les toilettes après la cantine pour vomir. Parce que oui, après avoir bouffé ton plaisir de vivre et être triste à tout bout de champs on fini aussi pas perdre l'appétit, par avoir envie de revivre la chute du début et pas que mentalement.

Après tout ça il y a des personnes comme moi qui on réussi à remonter la pente et grimper jusqu'en haut de la colline en criant "va te faire foutre" à Dépression et d'autre, qui attendent des jours, des semaines, des mois, des années avant de réussir. Malheureusement il y en a aussi qui n'y arrive pas et abandonne, Dépression en profite alors pour prendre entière possession de leur corps et les faire fatalement chuter dans la petite faille qui apparaissait petit à petit au fil du temps.

Je souhaite à tout le monde de réussir à remonter cette pente ou encore ne jamais tomber dedans et sacher que respirer l'air du haut de cette colline vaut mille fois mieux que de ce laisser tomber dans cette faille.

Maintenant parlons de moi aujourd'hui. J'ai retrouver Joie et Bonheur après un seul mois en compagnie de Dépression, ça n'a pas duré longtemps et heureusement. Je ne porte plus le masque de la petite fille joyeuse qui est tout le contraire chez elle. Je n'ai aussi aucune cicatrice de ces fameux dessins car je n'ai jamais au grand jamais écouté les mauvaises idées de Dépression et heureusement.

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Je souhaite à tout le monde plein de bonheur, le prochain chapitre sera sur le viol je suppose et n'aura pas le même style que celui-ci, il sera beaucoup plus violent et il n'y aura plus cette personnification des émotions ( ou du moins pour l'instant vu que je n'ai pas encore l'histoire compète)

Désolé si je prends du temps à publier mais l'histoire sur le viol et un peu plus longue et plus violente que celle ci alors j'ai un peu de mal à l'écrire.

Bisousssssss !!