Chapitre 7 : Pistes envisagées ?

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Je me levais et m'habillais en vitesse avant de sortir de ma chambre. Je suivis JJ jusqu'au poste de police et pris une viennoiserie sur le chemin.
On rejoignit le reste de l'équipe et on fit le point sur les dernières nouvelles liées à l'enquête.
- Ce qui est arrivé aux enfants me fait penser au joueur de flûte, déclara Rossi.
- Mais oui. Ils n'ont pas changés, le joueur de flûte d'Hamelin hypnotisant ses victimes, dis-je.

Tous les regards se tournèrent vers moi et je sus que je m'étais un peu emportée.
- Je dirai que notre suspect ne veut pas faire de mal à ses enfants, mais seulement les protéger de l'influence du monde. Il veut préserver leur innocence tout en sachant qu'il provoque la peur dans le cœur du reste du monde, dis-je.
Cela me semblait logique mais je me demandais pourquoi ses enfants particulièrement.
- Il a forcément observé ses enfants et les a choisi pour une raison quelconque. Je ne sais pas laquelle, déclarai-je.
Un policier nous informa que madame Mills était revenue et voulait me parler, je me levais et la rejoignis.
- Madame, que vous arrive-t-il, demandai-je.
- Je viens de trouver ceci dans les affaires de mon fils, déclara cette femme.
Je la vis déplié une feuille et je compris comment les enfants étaient ciblé. Je lui fis comprendre que cela pourrait nous aider mais que je devais garder cette feuille pour la montrer à mes collègues.

Je la laissais repartir et partis rejoindre mes collègues. Je leur montrais le message que le garçon Mills avait reçus.
- J'ai peut-être une piste, les enfants sont sûrement ciblés par message. Le fils de Maria Mills en a reçu un, il faudrait vérifier si l'autre enfant en a reçu un, dis-je.
- Allons rendre visite à l'autre famille, déclara Emily.

On se mit en route, une fois arrivé, on toqua. Les parents nous laissèrent entrer et après leur avoir expliqué, on pu monter et fouiller les affaires de leurs fils.
Au bout de plusieurs minutes, je découvris une feuille en papier et contactais le reste de l'équipe.
- Reid, j'ai besoin de ta mémoire, dis-je.
- Je t'écoute, déclara-t-il.
- Que disait le message chez les Mills, murmurai-je.
- Voici ce que disait le message :
"Viens me rejoindre à l'extérieur, c'est l'heure de s'amuser. Personne ne peut nous en empêcher, ne dit rien à personne.", déclara le docteur.

- C'est le même message, dis-je.

Je le mis dans le sac de preuve qu'Emily me tendit, on remercia les parents et on leur signala que nous allions les prévenir si on avançait dans notre enquête.
Une fois de retour au poste de police, on se rendit dans la salle réservée à notre équipe et on leur montra la preuve que nous avions déniché.
- Les enfants ont choisi de partir, ils connaissaient leurs ravisseurs, déclarai-je.
Je repris mon souffle avant de poursuivre mon propos.
- Ils ont fait confiance à une personne qui va peut-être leur faire du mal, chuchotai-je.
- On va les retrouver, Aylee, déclara JJ.
- Je l'espère, Jennifer, dis-je.

Reid se chargea d'une analyse linguistique des messages. Il releva plusieurs éléments qui pourraient nous amener à trouver le ravisseur de ses enfants.
- Le profil peut être celui d'un homme de 20 à 30 ans, probablement blanc. Il a probablement été victime d'un abus étant enfant et aurait voulu être sauvé comme il le fait pour ses enfants, s'exclama Reid.

On a répété le profil aux agents de police, et ils ont été prendre leur poste.
Le lendemain, on fit une avancée majeure dans notre enquête. On débarqua dans un vieil entrepôt que louait un homme correspondant au profil. On entendit les cris des enfants qui voulait sortir et la voix d'un homme.
J'étais la première à entrer, et je braquaid mon arme sur cet homme qui tenait les enfants devant lui.

- Monsieur Oleson, je sais que vous avez souffert. Je sais que votre père vous a fait subir mais vous êtes meilleur que lui, vous avez le pouvoir de choisir comment les choses vont finir. Regardez ses enfants et voyez la peur dans leurs yeux, vous pouvez choisir de leur rendre l'innocence que vous avez perdu. Ne leur faite pas ce qu'on vous a fait, dis-je.

Il me regarda et relâcha les garçons qui ont couru vers moi, j'ai eu le temps de les réceptionner et leur cacher les yeux avant de voir cet homme se suicidait sous nos yeux.
Je pris l'un des garçons dans mes bras tout en veillant à ce que les yeux du petit reste fermé, JJ tenait l'autre et on les confia aux ambulanciers avant de monter avec eux pour les conduire à l'hôpital. Je montais avec eux tout comme JJ et on fut heureuse de voir ses parents retrouvaient leurs enfants. Maria Mills vint vers moi et me serra dans ses bras.
- Merci, dit-elle en boucle.

Elle me relâcha et alla retrouver son fils tandis que je repartais avec JJ vers la sortie de l'hôpital. Une fois qu'on fut dehors, je vis le reste de l'équipe et je ne pus retenir mes larmes plus longtemps. Reid me prit dans ses bras et m'aida à m'asseoir le temps que je me calme.

Je dus certainement m'endormir à cause de mes pleurs car je me réveillais une fois qu'on embarqua dans l'avion.
- Je suis navrée, je ne voulais pas vous faire peur, dis-je.
- Ce n'est rien, on peut comprendre, chuchota JJ.
- J'essaierai de mieux me contrôler la prochaine, déclarai-je.
Je savais que j'aurais dû me contrôler mieux et je saurais mieux agir la prochaine fois. Notre atterrissage se déroula en douceur et une fois arrivé au bureau, je m'assis et commençais à écrire mon rapport. Je ne me rendis pas compte de l'heure jusqu'à ce que je sente une main sur mon épaule, cela me fit sursauter et je ne fus pas surprise de voir Reid se tenir derrière moi.
- Besoin d'un verre, demanda-t-il.

Esprit Criminel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant