Esprit Criminel.

Chapitre 4 : Fin de l'enquête.

Je regardais mon collègue avec surprise, il paraissait inquiet pour moi. Peut-être me voyait-il uniquement comme la fille de l'un de ses anciens collègues, seulement j'espérais mieux.
J'entendis la porte s'ouvrir et je vis mon père entrait avec le reste de l'équipe.
- Tu n'es pas responsable Aylee, tu es partie pour ta sécurité. Je regrette seulement de n'avoir rien vu, dit-il.
- Tu as fais de moi, une personne forte. Papa, tu nous as aidé à grandir, chuchotai-je.

Je le pris dans mes bras, il me serra si fort que je crus qu'il me casserait les côtes.
Je me sentais bien auprès de ma famille mais maintenant je savais que je devais prendre mon propre. J'avais fais des études de droit dans le but de poursuivre la tradition familiale et bien que je sois douée, je ne me sentais pas épanouie mais en attrapant les criminels, j'espérais pouvoir réellement faire une différence.

- Tu veux bien qu'on cuisine ensemble, demandai-je.
- J'en serai heureux, répondit-il.

Le reste de l'équipe proposa son aide et je parvins à ravir les papilles de tous les invités.
- Délicieux, Aaron. Ta fille est aussi douée qu'un grand chef italien, annonça David Rossi.
- Elle a le talent de sa mère, déclara mon frère en entrant dans la pièce.
Il prit place entre Dave et JJ et se servit. Je savais qu'il se sentait également coupable mais il n'était guère plus responsable de la situation que moi.
- Je suis heureux que tu sois partie Aylee, reste auprès de notre famille de Quantico, dit-il.
- Je ne comptais pas abandonner ce métier, répondis-je.

Le reste du dîner se passa dans une bonne ambiance et je m'endormis assez vite, le lendemain, je fus l'une des dernières à me réveiller.
Tous les anciens collègues de mon père et lui s'étaient réunis dans le jardin afin de discuter ensemble et de rattraper le temps perdu. C'était agréable de voir mon père ainsi.
- Tu devrais venir à la maison un jour papa, dis-je.
- Compte sur moi, princesse, répondit mon père.

On prit un bon petit déjeuner avant de se mettre en route. En nous installant dans l'avion, je me sentais un peu plus sereine mais j'avais encore peur d'être considérée comme coupable des actions du tueur de ses quatres femmes.
- Fillette, tu n'es pas responsable, murmura Dave en s'asseyant face à moi.
- Peut-être que si j'étais restée, il s'en serait uniquement pris à moi. Dave, elles me ressemblaient toutes, chuchotai-je.
- Tu ne l'as pas poussé à tuer, tu ne lui as pas demandé. C'est sa faute, il était instable, déclara-t-il.
Je lui fis un grand sourire, avant de reporter mon attention sur le paysage. Je dus certainement m'endormir à un moment puisque Reid me secoua afin de rentrer au bureau.

Une fois dans les locaux du bureau, Emily, Dave et moi nous sommes présentés dans le bureau de notre chef de section qui demandait des précisions sur notre enquête.
- Donc si je comprends bien, vous êtes le déclencheur de l'assassin qui sévissait dans votre ville natale, déclara cet homme.
- C'est cela, je ne savais qui était cet homme mais lui me connaissait. Mon frère m'a donc poussé à partir, et je ne regrette pas ce choix, dis-je.
- Vous n'êtes pas responsable des actions de ce malade, vous avez fait votre travail. C'est tout ce qui m'importe, agent Swan, déclara mon chef.
- En vérité, c'est Swan-Hotchner, répliquai-je.

Il acquiesça et nous laissa partir, je m'assis à mon bureau et rédigeais mon rapport sur cette enquête.
Lorsque je levais la tête, je me rendis compte qu'il était tard. Je vis Emily qui était encore dans son bureau, je lui tendis mon rapport et elle me demanda de rentrer chez moi dormir un peu.

Je pris la direction du parking et montais dans ma voiture avant de rentrer chez moi.
Je me dirigeais directement vers ma chambre après avoir poser mon sac, mes chaussures et mon manteau à leur place.

Je fus réveillais par la sonnerie de mon téléphone. Il s'agissait d'un appel du travail.
- Aylee, on a une journée de repos. On se demandait si tu viendrais faire un tour avec nous, demanda JJ.
- Je me prépare, dis-je.
- Je passe dans une heure, répondit ma collègue.