PROLOGUE

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On court sans s'arrêter. Comme à chaque fois.

On a plus d'air mais ce n'est pas grave on continue jusqu'à l'évanouissement.

- Je commence à voir des points noirs. Elle lance en rigolant.

- Moi aussi. Je répond tout en riant.

On se tient la main, fort. Tellement fort qu'on ne ressent plus nos mains avec l'adrénaline et la vitesse.

C'est plaisant.

On s'écroule à terre. Enfin.

On s'allonge sur le dos dans un silence obligatoire mais expressif de nos émotions et de notre respiration.

Après qu'on se soit calmé on quitte notre regard du sombre ciel étoilé ou du noir profond de nos yeux clos. On se regarde et on commence a rigoler à ne plus pouvoir. Comme à chaque fois.

On se calme puis elle lance avec une voix remplit de tristesse :

- C'était notre dernière course de folie avant longtemps.

Je ne répond pas car je ne veux pas réalisé. Je préfère le déni.
Et elle le sait, elle n'aime pas ça d'ailleurs.

- Non, bientôt on s'en refait une t'inquiète pas. Je finis par dire.

Bientôt, ce mot qui veut tellement dire comme ne rien dire. Proche comme éloigné cela dépend de chacun. Pour elle s'est proche, pour moi, éloigné. Elle pense a longtemps et moi à jamais.

Comment savoir après tout ?

- Demain, je pars. Ce soir est notre dernier contact physique avant une longue durée. Elle souffle.

- Je vais passé des heures durant à ignorer le fait qu'on ne se verra pas le lendemain. Soufflais je pour réponse.

Elle se relève et je fais de même avec son aide. On s'enlace pendant cinq minutes. On profite. Car demain je ne reverrais plus ma meilleure amie.

On retourne à nos affaires posé plus loin sur la plage et on s'installe dans le sable frais. On ne parle pas pendant quelques temps mais juste la à observer ce ciel hypnotisant avec comme seul bruit, les vagues.

·:*¨༺ ♱✮♱ ༻¨*:·

Lendemain, 6h57, falaise.

Elle est partie.
Pour toujours dans une autre ville, un autre pays, les Étas-Unis.

On s'est laissé vers quatre heures du matin, elle est rentré chez elle, moi non je n'y arrive pas. Alors je suis assise sur un banc, mon banc. Je suis là seule à venir ici chaque jours possible.

Je regarde l'épais brouillard devant moi avec le peu de lumière naturelle possible, installée à un ou deux mètres de la falaise. En bas il n'y a seulement des rochers et la mer. Je saute je meurs mais c'est impossible car je me sens continuellement observer, suivi. Ma famille a sûrement dû engager quelqu'un pour me surveiller. Ils m'épuisent.

J'ai découvert ce magnifique lieu quand je marchais en ayant qu'une idée en tête, me tuer. Ironique, n'est-ce pas ? Je cherchais un endroit où j'étais sur d'y passer. Et je suis tombée ici par hasard. Mon souffle s'était coupé et je ne pouvais qu'observée. Alors je me suis assise et pendant une nuit entière je ne faisais que de regarder et écouter la nature. Depuis je n'ai pas ressayé et c'est devenue ma safe place. Quand j'ai besoin je viens et je vais mieux je me sens apaiser. Comme si la nature aspirée les mauvaises choses en moi.

Malheureusement, je pense pas que aujourd'hui ce sentiment partira, la déprime.

...

Mon réveil sonne, sept heures dix. Elle vient de partir.

Elle m'envoie une photo d'elle dans sa voiture avec une tête très fatiguée et déprimée. Je prend le chemin jusqu'à chez moi en mettant ma musique.

Dans quelques jours c'est la rentrée. Sayer le stresse commence à monter.
La déprime revient, je ne veux pas y retourner.



                       **•̩̩͙✩•̩̩͙*˚ à suivre˚*•̩̩͙✩•̩̩͙*˚*

Hi !

Comment vous allez ?

Le prologue, alala que dire ??! Je ne sais point à part que je suis trop contente ?

En tout cas dites moi vos retours 🍂

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Xoxo, Jva 🤍.

End has twoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant