Le lendemain matin, Yasmina décida de se rendre au marché pour acheter quelques provisions pour la maison. Elle portait ses modestes vêtements, mais malgré tout, elle gardait la tête haute et affichait un sourire doux sur son visage. Le marché était animé, rempli de couleurs, d'odeurs alléchantes et de voix bavardes.

Alors qu'elle faisait son chemin entre les étals, Yasmina croisa le regard d'un jeune homme qui lui sembla étrangement familier. C'était Ali, mais elle ne le reconnut pas immédiatement, car il portait des vêtements différents de ceux de la veille pour éviter d'être reconnu par les gardes du sultan.

Ali était perdu dans ses pensées, essayant de trouver une solution pour échapper aux poursuites incessantes des gardes. Lorsqu'il remarqua Yasmina, il s'arrêta net, réalisant qu'il l'avait déjà rencontrée.

« Hé, mendiante... Je te connais, n'est-ce pas ? » demanda-t-il, cherchant à se rappeler où ils s'étaient déjà croisés.

Yasmina leva les yeux vers lui et le dévisagea attentivement avant de reconnaître le fugitif qui l'avait bousculée la veille. Sa surprise se mêla à la méfiance, mais elle se souvint également de la détresse dans les yeux d'Ali et se dit qu'il devait sûrement avoir ses raisons.

« Je ne suis pas une mendiante. Et oui, nous nous sommes croisés hier... dans la ruelle près du bazar, » répondit-elle prudemment.

Ali esquissa un sourire reconnaissant, mais il réalisa que leur conversation devait être rapide, car il ne pouvait se permettre de rester trop longtemps au même endroit.

« Écoute, je suis désolé pour hier. J'étais poursuivi par les gardes du sultan, c'est pourquoi je t'ai bousculée, » s'excusa-t-il.

Yasmina hocha la tête, acceptant son explication. « Pas de problème... je comprends. »

Aladdin sentait que Yasmina était différente des autres personnes qu'il avait rencontrées jusqu'à présent. Il la trouvait gracieuse et aimable malgré les difficultés de sa vie.

« Comment te nommes-tu ? » demanda-t-il, curieux de connaître la jeune fille qui semblait être la seule à ne pas se moquer de lui.

« Je m'appelle Yasmina, » répondit-elle avec douceur.

« Enchanté, Yasmina. Je suis Ali, » dit-il, lui offrant un léger sourire.

Leur bref échange fut interrompu par des bruits de pas pressés, et Ali se rendit compte que les gardes du sultan pourraient les trouver à tout moment s'il restait trop longtemps au marché.

« Je dois partir, mais c'était agréable de te revoir, Yasmina, » déclara-t-il rapidement.

Avant qu'elle ne puisse répondre, Ali disparut dans la foule, se fondant dans la masse pour échapper aux gardes.

Yasmina resta là, perdue dans ses pensées, se demandant quel genre d'homme était Ali et pourquoi il était poursuivi. Elle se promit de prier pour sa sécurité et de se souvenir de ce jeune homme qui avait montré une lueur d'humanité dans un monde parfois impitoyable.

Le destin venait de les réunir à nouveau, et qui sait quels mystères et aventures les attendaient désormais dans la ville enchantée d'Agrabah. Yasmina ne se doutait pas que sa vie allait être bouleversée, et qu'au-delà des épreuves, elle trouverait peut-être l'amitié et peut-être même l'amour.

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