De retour au QG, l'agent Parks est immédiatement pris en charge par les médecins. Pendant que les autres agents se déséquipent et profitent d'un repos bien mérité, je vais dans mon bureau et je regarde tous les dossiers de tous les agents des autres agences gouvernementales pour un éventuel recrutement. En faisant ça, je me rappelle qu'à la dissolution de l'agence, certains agents sont partis aux quatre coins de la planète. Je rallume le cube et appuie sur un planisphère : des points bleus apparaissent partout sur la carte. Je remarque qu'il y en a une dizaine en Angleterre, une quinzaine en Europe, une centaine en Asie et une cinquantaine en Amérique. Je note tous les noms sur une tablette et convoque mon directeur adjoint :
- Agent Pithron, je vais partir pendant quelques temps pour recruter des agents et peut-être en faire revenir certains. Préparer moi un jet spécial s'il vous plait et je vous laisse la base pendant mon absence. Prévenez les agents Johnson et Jackson. Qu'ils prennent leurs affaires et qu'ils prennent deux-trois agents en renfort. Que les agents en renfort vérifient les caisses d'armement du jet et le carburant. Départ dans 15 minutes.
- Bien Monsieur.
Je prépare un sac et prends une arme supplémentaire : un USP 45. En allant vers le hangar, je passe devant le laboratoire et une scientifique brune aux yeux marron du nom de Jessica me dit :
- Monsieur, avec Oliver, on a bossé sur un pistolet qui contient une neurotoxine qui endort immédiatement la cible touchée par cette neurotoxine. On a réussi à mettre cette neurotoxine dans des cartouches non-létales. Tenez.
Je prends le revolver, le fais rebondir dans ma main et l'empoigne comme si je visais quelqu'un. Je lui rends et dis :
- Il est très bien mais il y a 10 grammes en trop.
- 10 grammes ? Mais c'est rien.
- Quand vous êtes sur le terrain, 10 grammes en trop peuvent affecter la vitesse de dégainage de l'arme et la précision. Mais sinon, elle est bien.
Je vois qu'elle est déçue et elle retourne au laboratoire. Je vais au hangar et vois les deux agents qui m'attendent devant un jet militarisé. Je leur dis :
- Vous avez tout ?
- Oui Monsieur, nos costumes, nos armes et les caisses que vous avez demandé.
- Parfait.
Tout à coup, je vois la pilote au loin. Je cours vers elle et dis :
- Excusez moi mais j'aurais besoin d'un pilote ; voulez-vous venir ?
Elle est timide. Elle cherche ses mots et finit par dire « oui ». On s'installe sur les sièges du jet qui ne sont pas très confortables et le jet décolle. Soudain, le hangar s'ouvre par une porte blindée s'ouvre par le haut.
L'avion dans le ciel, je me détache et m'assois à la place du copilote. Je regarde la pilote et dis :
- Merci pour votre aide.
- Mais je suis à vos ordres Monsieur le Directeur.
- Appelez moi juste Monsieur. Au fait, quel est votre nom ?
- Je m'appelle Cassilia Fuero.
- Vous êtes un agent ?
- Malheureusement, je ne suis qu'une pilote car mon dossier de candidature en tant qu'agent a été refusée.
- Ah bon ? Mais par qui ?
- L'ancien directeur Banks.
- Ah. Ecoutez, refaite votre dossier et transmettez le moi.
Elle est étonnée et me dit avec des grand yeux :
- Vous....vous êtes sérieux ?
- Tout à fait, je recherche des agents et je suis sûr que vous ferez une excellente agent.
- Merci beaucoup Monsieur.
Je souris et je m'endors paisiblement.
Quelques heures plus tard, l'agent Fuero me tapote sur l'épaule et dis d'une douce voix :
- Monsieur, on arrive bientôt en Angleterre.
- Bien compris, voici les coordonnées qui correspondent à l'endroit où on doit atterrir. Activez le camouflage pour éviter tout problème.
- C'est fait.
On atterrit quelques minutes plus tard dans une forêt à proximité d'une route. En montant dans le Pajero, je dis à l'agent Jackson :
- Restez ici en cas de besoin.
Il est étonné mais il dit :
- A vos ordres Monsieur.
Je ferme la portière et nous partons direction de Plymouth. Les rayons du soleil caressent nos visages et nous finissons par arriver à destination. Nous arrivons devant un immeuble en plein centre de Plymouth. L'agent Johnson me dit :
- Qu'est ce qu'on vient faire ici ?
- Nous n'avons pas beaucoup d'agents et j'ai réussi à retrouver d'anciens agents qui ont fui l'agence.
- Donc, c'est du recrutement ?
- Tout à fait.
- Combien d'agents potentiels ?
- Je ne peux pas vous le dire, c'est confidentiel.
Il pousse un soupir d'agacement et ça me fait sourire.
On monte les escaliers et arrive devant la porte d'un appartement. Je toque et un homme grand ayant les cheveux blonds et les yeux bleus nos ouvre la porte en disant :
- Oui c'est pour quoi ?
- Bonjour monsieur Missouis ou plutôt agent Missouis.
En entendant ça, il écarquille les yeux. Il jette un regard sur le palier et nous demande d'entrer. Il nous indique une table avec des chaises et nous sert à chacun une tasse de café.
Il s'assoit en face de nous et dit :
- Monsieur Clarkson. Je ne veux pas rempiler. Je suis tranquille et en paix depuis deux ans. Et vous, vous venez ici comme une fleur et remettre ma vie en bazar. Donc, quoiqu'il arrive, je ne rempile pas désolé.
- Monsieur Missouis, je comprends votre décision mais il y a une nouvelle menace qui pèse sur le monde et je cherche de nouveaux agents. Je sais que vous êtes un expert en arts martiaux et en explosifs et j'ai besoin de vous. Donc, s'il vous plaît, réfléchissez-y.
Il réfléchit et dit :
- Je demande une hausse de salaire et un niveau d'accréditation supérieur à mon ancien niveau.
- Pour le salaire, on va y réfléchir et pour le niveau, c'est faisable.
- Bon puisque c'est bon, je prépare mes affaires. Attendez-moi dehors, je vous rejoins.
Je le remercie et nous descendons à la voiture. À l'extérieur, je dis :
- On a enfin un nouvel agent ça c'est... BOUM !
Une explosion éclate et nous nous écroulons sur le sol.
Je me relève quelques minutes plus tard, la tête bourdonnante. Je relève l'agent Johnson et mon regard se porte sur l'immeuble : l'appartement de l'agent Missouis a explosé. Des cendres et des débris se répandent sur le sol. Nous montons dans l'appartement et voyons un cadavre calciné. Soudain, deux policiers nous disent :
- Levez les mains en l'air tous les deux ! Pas de geste brusque !
Nous obtempérons et je dis :
- Nous sommes des agents des services secrets anglais. La plaque est dans ma poche intérieur gauche et j'ai aussi une arme dans le coté intérieur droit de ma veste.
Un des agents de police me fouille et dit :
- Agent Horton et agent Reeves. Excusez-nous messieurs mais nous ne savions pas qui vous étiez.
- Pas de soucis lieutenant. Vous ne faites que votre devoir mais je dois vous prévenir que cette scène de crime est la notre.
- Bien entendu messieurs. Bon courage.
- Quadrillez le secteur sur 2 pâtés de maison.
- A vos ordres.
Ils partent. L'agent Johnson me dit :
- Ça a marché.
- Oui mais il ne faut pas rester ici trop longtemps. Le MI6 ne va pas tarder à arriver et il faut trouver des indices.
On fouille parmi les décombres calcinés. L'odeur du soufre envahit l'air et je finis par trouver un morceau de papier rouge avec des inscriptions noires dessus. Je prends mon téléphone et appelle le laboratoire de la base. Une voix féminine me dit :
- Oui ici l'agent Vessa. Que puis-je faire pour vous ?
- Ici le directeur Clarkson, je vous envoie un morceau de papier rouge par le scan en 3D. Analysez-le !
- A vos ordres Monsieur.
Je sors un petit boîtier de ma poche, l'ouvre et mets le morceau de papier rouge dedans. Une lumière rouge passe dessus et je repose le papier par terre. Je continue de fouiller et trouve un téléphone relié par des fils électriques. Je le mets dans le scan et le repose par terre. On quitte le lieu de l'explosion et nous retournons au jet. Arrivé là-bas, on se retrouve dans le poste de commandement et je reçois les résultats :
- Ok donc le morceau de papier que j'ai trouvé dans l'appartement provient d'un pain de C4 avec du phosphore blanc. Le téléphone a servi de détonateur. Elle se trouvait dans un endroit confiné et le pain de C4 provient d'un stock d'explosifs qui a été volé à l'armée britannique il y a quelques mois. Donc, deux hypothèses s'offrent à nous : soit c'est un suicide vu que l'agent Missouis était un expert en explosifs. Ou alors, c'est un meurtre. Honnêtement, je ne vois pas pourquoi ce serait un meurtre car il n'avait pas d'ennemi connu de notre service.
Soudain, je reçois un dossier sur les finances de l'agent Missouis. Je le mets sur l'écran et je remarque qu'il y a une grosse rentrée d'argent d'une valeur de 100 000 dollars provenant d'une société de sécurité privée du nom de SECARMY. Je demande aux techniciens de trouver toutes les informations possibles sur cette société. Pendant ce temps, je décide d'aller voir les autres agents potentiels. Je prends l'agent Johnson avec moi et repartons sur Plymouth.
Cette fois-ci, l'agent Kadwell est un ancien agent de terrain de niveau 6, ancien tireur d'élite des Navy Seals et un professionnel du combat rapproché. Il habite en dehors de Plymouth dans un cottage très sympathique. Nous parcourons la forêt et arrivons devant la maison entourée de prairies et de moutons. La maison est d'un vert pastel assez fade et d'un garage extérieur. Nous sortons du véhicule. Nous arrivons devant la porte et je remarque que la serrure a été forcée. Nous sortons nos armes et nous fouillons minutieusement la maison. Un nuage de poussière et des meubles renversés nous accueillent mais nous ne trouvons rien. Je range mon arme et m'accroupis sur le sol pour prendre un dossier qui est par terre. Je l'ouvre et je vois qu'en en-tête du premier document figure le nom SECARMY. Alors que je feuillette le dossier, l'agent Johnson me plaque au sol en criant :
- A terre !
Tout à coup, des coups de feu éclatent et les vitres des maisons volent en éclats. Les balles sifflent au-dessus de nos têtes et cessent au bout d'une minute. On se relève et on riposte vers les bois d'où proviennent les coups de feu. Je remarque qu'une ombre fuit dans les bois. Nous sautons par la fenêtre et le pourchassons. Nous courons aussi vite que possible mais le fuyard riposte en fuyant. Nous nous cachons derrière les arbres et ripostons. On continue de courir et là, un véhicule noir s'arrête sur la route devant le fuyard. Ce dernier monte dans la voiture et des hommes armés tirent dans notre direction. Les autres remontent mais je réussi à abattre l'un d'eux. La voiture s'enfuit au loin et je vais vers le cadavre. J'écarte les armes et enlève la cagoule que porte le cadavre. Le visage balafré d'un homme blanc apparaît avec un filet de sang qui s'échappe de sa bouche. Je prends une photo et l'envoie aux techniciens. Je fouille ses poches mais il n'y a rien, aucun papier. Je regarde ses armes et je remarque que je ne reconnais aucun de ces modèles. Johnson arrive avec le Pajero et on prend juste les armes. On retourne au jet et là, je reçois un appel du QG :
- Monsieur le Directeur, ici l'agent Vessa ; j'ai plusieurs informations pour vous.
- Je vous branche sur le poste de commandement.
Je pose le téléphone sur la table et nous passons en visioconférence. Elle nous dit :
- On a trouvé la société SECARMY. C'est une société de sécurité privée qui est très présente en Afrique et en Asie, dans les principaux points chauds du globe. Elle recrute d'anciens militaires dont, malheureusement, les dossiers ne sont pas accessible et sont censurés. Elle a actuellement un contrat avec le gouvernement américain notamment en Irak, Iran, Indonésie, Congo et Rwanda. Le dirigeant de cette société est l'ex-général des armées Igor Huntman.
- Attendez une minute, Huntman comme Mark Huntman ?
- Tout à fait, il est le frère du sénateur Huntman, d'où le contrat passé avec l'armée américaine.
- Quelles sont les autres informations ?
- J'ai trouvé plusieurs choses bizarres : parmi les 5 agents que vous avez voulu recruter, 2 sont morts et 3 ont disparu.
- Il est mort comment le deuxième ?
- La police l'a retrouvé exécuté d'une balle dans la tête. L'agent Juiger était une femme de 35 ans, originaire du Delaware.
- Donc, les agents Juiger et Missouis sont morts et les agents Kadwell, Durfer et Friggs sont dans la nature. On sait que l'agent Kadwell est monté dans un SUV noir. Où est-il ?
- On a lancé une recherche mais on n'a rien trouvé. On cherche encore. Et à propos de l'homme que vous avez abattu, on n'a rien trouvé pour l'instant. Tout ce qu'on sait, c'est que l'appartement de l'agent Durfer a été retourné dans tous les sens mais il n'y a aucune trace qui montre une quelconque bagarre.
- Bien. On retourne au QG d'ici 5 heures. Pendant ce temps, utilisez tout ce que vous pouvez pour le retrouver. Directeur terminé.
Je termine l'appel et nous décollons direction le QG.
Durant le vol, je feuillette le dossier retrouvé chez l'agent Kadwell assis à mon bureau. En le feuilletant, une photo tombe sur le sol. Je la ramasse et je vois que c'est une caisse métallique noire avec un numéro d'identification écrit en blanc dessus : 8566-RE-56. Je prends mon ordinateur et tape cette référence dans notre base de données. Tout à coup, une notification apparaît sur mon écran en disant « Veuillez inscrire votre numéro d'identification pour pouvoir accéder à ce dossier. » Je rentre le mien et une pile de fichiers apparaît devant moi. Je les trie et je vois que cette caisse contenait une technologie que le DAMOCLES a récupéré lors de la Seconde Guerre Mondiale et plus précisément à Berlin en 1945. je ne sais pas ce qu'elle contient mais je crois savoir qui peut m'aider. Et surtout, comment est-ce que l'agent Kadwell a pu avoir accès à cette caisse ?
Je me perds dans mes pensées mais l'appel de l'atterrissage m'extirpe de ses pensées et nous arrivons au QG. A peine arrivé, je fonce au laboratoire et apporte l'arme aux scientifiques. Pendant ce temps, les autres agents rédigent leurs rapports et les mettent sur mon bureau. Arrivé dans mon bureau, j'appuie usr un bouton du bureau et une cave à whisky sort du coté droit du bureau. Je me sers un verre à whisky et je demande à mon adjoint de venir. Il arrive et me dit :
- Tout s'est bien passé ?
- Bah on s'est fait tiré dessus, on a échappé à une explosion et on recherche toujours des agents. Bref, une journée comme les autres. J'aurai besoin que vous me réserviez un vol pour Atlanta pour demain matin.
- Vous ne voulez pas prendre un de nos jet ?
- Non car il se peut que nous ayons un nouvel ennemi et il ne faut pas attirer les yeux vers nous. On doit se faire discret.
- Je comprends. Je vais faire ça et je reviens vous voir plus tard.
Il part et je reçois un appel du laboratoire. Je décroche et je dis :
- J'arrive.
Je verrouille mon bureau et descends au laboratoire. L'agent Vessa, toute excitée, me montre l'arme et me dit :
- Monsieur, nous avons ici un fabuleux progrès technologique. L'arme est novatrice en son genre. Il y a une détection palmaire sur la crosse, un refroidissement à l'hélium liquide, canon et culasse en titane. Cette arme, Monsieur, est incroyable et je pense que c'est un prototype, la DARPA peut-être.
- Donc, si c'est un prototype, cela signifie que peu de personnes peuvent y avoir accès et donc, cela réduit considérablement la liste des suspects. Bon travail et tenez-moi informé.
- Bien entendu Monsieur.
Je me dirige vers la salle d'entraînement et je vois l'agent Guitter en train de mettre une raclée à l'agent Johnson sur un tatami. Je souris et vais à l'infirmerie pour voir l'agent Parks.
En arrivant à l'infirmerie, le médecin-chef me dit :
- Son état est stable. Néanmoins, elle a besoin de beaucoup de repos et elle doit se ménager. Elle est toujours dans le coma malheureusement.
- Pourtant, on aurait besoin de son aide pour décrypter son disque dur car dans son message, elle disait qu'elle avait des informations importantes mais nous ne pourrons pas les avoir si elle ne s'en sort pas.
- Je comprends Monsieur mais, honnêtement, on ne peut pas savoir quand est-ce qu'elle reprendra connaissance. Au moindre signe d'amélioration, je vous appellerai.
- Merci Doc.
Je retourne à mon bureau et prends la mallette pour le voyage de demain. J'y mets quelques affaires quand, soudain, l'agent Pithron entre en trombe dans mon bureau en disant :
- On a repéré l'agent Durfer.
- Où est-il ?
- A Washington, il a atterrit il y a heure.
- Préparer deux véhicules ; on va l'intercepter.
On se retrouve au garage souterrain et je vois que tout mes agents sont armés et prêts. Lors du trajet, l'agent Guitter me dit :
- Vous ne portez pas de gilet pare-balle ?
- J'en ai un en kevlar sous mon costume et mon trench-coat couvre tout ceci.
On roule à toute allure et on se retrouve vers un parc. L'agent Vessa nous guide en disant :
- L'agent Durfer est dans le parc. Il porte un sweat à capuche noir et un jean.
Je sors du véhicule et me dirige prudemment vers lui. Je le vois assis sur un banc et il a l'air anxieux. Je dis en chuchotant à travers l'oreillette :
- Les agents qui sont dans le parc, vous me couvrez mais ne vous faites par repérer.
- Bien reçu.
J'avance vers lui mais, d'un seul coup, il se tourne vers moi et se met à courir. Il saute par dessus la barrière et s'enfonce dans les rues. Je lui cours après avec quelques agents tandis que les autres le pourchassent en voiture. Il court en bousculant les passants et j'arrive presque à l'atteindre. Il finit par arriver à un carrefour et là, les voitures l'encerclent. Ddes agents dégainent leurs armes et le visent. Je dis :
- Ne tirez pas !
Je m'approche de lui et lui dis :
- Agent Durfer ! Vous me reconnaissez ? Je suis l'agent Clarkson.
- Je....je vous reconnais mais n'approchez pas !
Je vois qu'il est angoissé et il voit tout le monde qui le vise avec une arme. Je m'approche de lui et dis :
- On veut vous aider. Je veux vous aider. Venez avec nous et tout ira bien.
- Je ne peux pas !
- Pourquoi ? Qu'y a-t-il ?
- Je ne veux plus me soumettre !
- Comment ça vous soumettre ?
- Vous m'avez soumis et je veux m'en libérer !
Il hurle et met la tête dans ses mains. Je finis par presque à l'approcher quand une détonation retentit. Je vois l'agent Durfer, le regard dans le vide et ayant un impact sur le torse, s'écrouler sur le sol. Je m'approche de lui et je l'entends me murmurer ces quelques mots :
- Gloire à l'Ombre Noire.
Il s'éteint. Je ferme ses paupières et nous retournons au QG en emportant le corps. Arrivé à la base, je convoque une réunion d'urgence :
- Aujourd'hui, nous avons perdu un ancien agent. Avant de mourir, il m'a dit quelques mots qui montrent bien qu'une nouvelle organisation a fait son apparition. Elle s'appelle l'Ombre Noire. J'ai été mandaté par le Président des États-Unis pour mettre à terme cette organisation. Je veux que vous fassiez marcher tous vos contacts, épluchez tous les rapports de la police et des fédéraux. Je veux qu'on trouve un max d'informations là-dessus. C'est notre ennemi numéro Un.
Tout le monde discute et je retourne à mon bureau. Mon adjoint arrive et dit :
- Votre avion décollera à neuf heures demain matin. Voici votre billet et carte d'embarquement. Dites-moi Monsieur, j'ai entendu que l'agent Durfer parlait de soumission, vous pensez que...
- Honnêtement, j'en sais rien et j'espère que ce n'est pas lui.
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Résurrection
AcciónUn ancien directeur adjoint se retrouve directeur d'une ancienne agence démantelée pour contrer une organisation terroriste