Chapitre 1

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J'expire l'air frais de la première heure matinal de cette journée. Il fait encore tôt, mais je n'ai pas sommeil. A force de penser toute la nuit à comment cette rentrée commencera, j'ai oublié de fermer les yeux pour se reposer et prendre des forces.

Devant mon balcon, je contemple les premières nuances qui colorent le ciel. Je me demande encore aujourd'hui, pourquoi j'ai du mal à vivre comme les autres ? Pourquoi j'ai autant de problème à résoudre ? Je viens de commencer la vie que je pense déjà en finir avec.

C'est stupide, mais parfois je rêve de redevenir une petite fille. Celle qui n'avait pas peur de partir à l'école, celle qui été aimé par ces deux parents, celle qui croyait encore à ses rêves. J'étais tellement naïve à cette époque. Je voyais vraiment la vie en rose.

Je sors de mes penser quand la sonnerie de mon téléphone raisonne dans ma chambre. Je ferme les coulisses de mon balcon, puis je décroche.

- Je suis en bas, je t'attends, dit-il avant de décrocher.

Je suis foutue

Il est sept heures du matin, la journée ne fait que commencer...

******

Je sors de la porte des employés, à l'arrière de la villa, je le vois entrain de m'attendre. Quand il m'aperçoit, un sourire au coin de sa lèvre se fait voir.

C'est vrai que je suis habillé d'un simple pyjama rose en short. Je n'ai pas pensé à mettre quelque chose pour me vêtir. Comme s'il ne m'a jamais vu nu.

- Salut ma belle, on dirait que tu as oublié d'apporter avec toi l'argent.

Un ange passa un instant.

- Tu as perdu la langue ? où est l'argent, réplique-il avant un ton sévère.

- Je-

- Ne me dit pas que tu n'as pas partie à ton rendez-vous hier ? putain tu n'as pas fait ça ? c'était des clients importants ? Parle Rosa !

- Il ne m'en pas payer, ils m'ont dit qu'ils t'on déjà donnée l'argent avant de venir à l'hôtel.

- Les fils de putes !

Ce n'est pas vrai. Je fais quoi maintenant ? Je vais passer un sale quart d'heure dés le premier jour de la rentrée ou c'est comment ?

- Et les sachets ?

Ses yeux se dirigent vers moi avec sévérité, on dirait qu'il va à tout moment me tuer.

- C'est ce qui t'intéresse ? Sal drogué !

Il me tire de mes cheveux en mettant sa main dans ma bouche pour que je ne cris pas. Il me fait tellement peur que j'oublie presque la douleur. Il peut tout me faire.

- Ecoute moi bien sale pute, ce soir je veux que tu me donnes mon argent, je m'en fiche de la méthode que tu utiliseras, mais je veux mon putain de fric ! Entendu ?

- Oui....

Il me pousse jusqu'à ce que je tombe par terre. Je suis pathétique.

Sans qu'il m'adresse encore parole, il trace sa route me laissant comme un animal allongé dans le jardin, avec des larmes aux yeux.

La journée s'annonce à merveille on dirait...

**

Me voici vêtue de mon uniforme scolaire, je n'oublie pas de mettre mon casque sur ma tête et de me maquiller le corps pour cacher les bleues.

Je suis prête maintenant, enfin presque....

J'étais déjà stressé mais après ce qui c'était passé il y a une heure, je le suis encore plus. Je le sens et je le sais, je suis dans la merdre. Qu'est ce que je vais leurs dire ? Que je n'ai pas leur putain de drogue parce que j'ai eu un empêchement et après eux ils vont me dire oooh ce n'ai pas grave Rosa. Non non, ça ne marche pas comme ça.

Je descends à la salle à manger, où je trouve mon père entrain de lire un journal, son expression facial montre son humeur colérique, il est entrain de froisser ce pauvre papier.

- Bonjour père

- Bonjour, me répond-il

Il me regarde de haut en bas, avant de répliquer la phrase qui me glace.

- Laura Smith est avec toi dans le même établissement ?

- Exactement, dis-je peu sereine

Que veut-il savoir sur cette peste ?

Je m'assoie dans une chaise pour prendre mon déjeuner, même si l'appétit me manque.

Je me serre un jus d'orange et un morceau de biscuit quand mon père s'adresse encore une fois à moi.

- Tu sais, les Smith ont aussi une société de mannequinat, ils ne cessent pas de se rivaliser avec la mienne, maintenant, il essaie d'acheter mes meilleurs mannequins, ce satané de Smith veut tout faire pour augmenter ces chiffres d'affaires et prendre le titre de la meilleur société de ce domaine, mais il oublie que je suis le meilleur.......

J'ai arrêté de l'écouter depuis un moment, j'ai déjà assez de problème pour écouter les siens.

- Désolé de t'interrompre, mais je dois partir, au revoir.

Ce que je sais, c'est que je vais passer une sale journée

A Corps venduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant