La Sirène de la Terre (en pause)

Le début d'une fin

Il existe un monde, un monde que peu d'Hommes peuvent se vanter de connaitre. Une civilisation oubliée de tous et qui pourtant continue de prospérer loin de la surface. Très loin. Les Atlantes, berceau de toutes les civilisations terrestre, ont disparu après l'engloutissement de leur cité. Des milliards d'années plus tard, les Atlantes sont toujours là, s'étant adaptés à vivre sous l'eau, de multiples cités sous-marines ont vu le jour.

Quelque part dans l'Océan Pacifique se trouve Seiryndia, un peuple Atlantes dont leurs membres inférieur ont laissé place à des nageoires : les Sirènes des Légendes. Si tous les Atlantes n'ont pas la même apparence, ils ont tous un point commun. Dotés d'une rapidité et d'une agilité que nul Homme ne peut rivaliser, ils vieillissent plus lentement et se régénèrent cinq fois plus vite qu'un humain. Ils ont aussi la capacité de manipuler l'eau à leur guise. Mais selon les individus, leurs pouvoirs sont plus ou moins développés. Le roi Triton Neptyos, fils du Dieu de la Mer, a hérité de son Trident de ce fait en plus de contrôler les océans il peut déclencher des tempêtes. Sa femme, Iridésia, possède le don de l'Ô et d'Oracle. Capable de soigner n'importe quelle blessure même mortelle, elle peut prédire l'avenir. Leur fille, la princesse Zoralliope, possède le don de Neró, la maîtrise totale de l'eau sous toutes ses formes, mais aussi celui d'Anima qui permet de voir l'âme d'autrui.

Depuis peu le royaume accueille Xandor et son fils Asazel, un noble d'un autre royaume Atlantes. Un mariage est prévu entre Asazel et Zoralliope alors leurs parents tentent de les rapprocher avant leur majorité. Plus proche des Humains que Zoralliope, Asazel est fasciné par ces derniers et il se trouve qu'il peut survivre à la surface. Les années passent et les deux jeunes amants sont devenus très complice et Asazel a transmit sa curiosité pour les Hommes à la jeune princesse. Lors d'une de leurs excursions à la surface Asazel attire Zoralliope sur une île de l'archipel Polynésien. Et alors que la princesse regardait les imbécilités de son amant, perché sur un rocher, elle ne se préoccupait plus de ses écailles sèchent doucement sous la brise chaude nocturne. Si les écailles d'une sirène ou d'un triton venaient à sécher cela entrainerait leur mort. Comme une connexion Asazel se rappela de ce détail, pris de panique il se rua vers elle mais une chose inattendue se produisit. La nageoire de Zoralliope laissa place à une paire de jambes. Les deux amants se regardèrent dans les yeux. Une nouvelle opportunité s'offrit à eux.

Le temps solidifia les sentiments amoureux de Zoralliope et Asazel à la grande joie de leurs parents. Très vite les préparatifs pour le mariage débutèrent. Le roi Neptyos se demanda où pouvait aller les amoureux lorsqu'ils s'éclipsaient. Mais il a fini par le découvrir. Ce fut le début d'une fin. Enragé que son futur gendre mette en danger sa précieuse fille, une terrible dispute entre les deux Atlantes éclata. Neptyos refuse que sa fille puisse vagabonder si près de la surface au risque qu'elle soit découverte par un Humain. Asazel défendit ces derniers qu'il ne fallait pas les juger trop vite, tous les Humains ne sont pas des monstres. Mais le roi ne voulait rien entendre, c'est le roi, nul ne s'oppose à la volonté du roi. Asazel sorti de la salle, la princesse voulu le rejoindre mais elle fut arrêté par son père. Après plusieurs heures le jeune Atlante n'était toujours pas revenu. La princesse supplia son père d'envoyer des gardes à sa recherche ce qu'il accepta. Zoralliope profita pour partir elle aussi à la recherche d'Asazel. Le connaissant bien elle le trouva facilement mais il n'était pas seul. Asazel discutait avec des Hommes, elle était trop loin pour entendre leur discussion. Mais lorsque des gardes sortirent de l'eau derrière la princesse, qui l'avaient suivie, cela attira leur attention. Personne ne put empêcher ce qui allait suivre.

L'océan s'était teint de rouge, la princesse était pris au piège entre des récifs tétanisée par la peur. Les Hommes l'encerclèrent, filet en main. Asazel se jeta sur eux et déchira leur filet. Sa force surhumaine lui permit de prendre le dessus sur ses Hommes tombés à terre. Il se retourna vers sa princesse et vit un autre Homme surgir de la pénombre, pointer quelque chose de menaçant devant Zoralliope. Asazel eu juste le temps de s'interposer avant qu'un coup de feu retentisse. L'instant suivant le corps inerte du jeune Atlante gisait au sol. La princesse de Seiryndia poussa le plus terrible des cri, si strident qu'il tua tous les Humains a proximité.

Même sous l'eau l'atmosphère peut y être pesante. La princesse s'était reclus dans ses appartements depuis la tragédie. Elle était inconsolable. Pleurant toutes les larmes de son corps malgré le fait qu'elles ne puissent couler en ce lieu. Xandor avait disparu après la cérémonie funèbre de son fils. Après plusieurs mois, il revint au Palais. Son regard était vide mais remplis de haine, de rage... et de vengeances. Xandor neutralisa tous les gardes du Palais avant de s'attaquer au roi. Il l'accusa de la mort de son fils et réclama justice. Neptyos le trouva bien présomptueux de défier le fils de Poséidon, car face aux Trident des Océans il n'a aucun chance. Mais le roi combattait contre une illusion, cependant lorsqu'il s'en est aperçue il était trop tard. Xandor se tenait derrière le roi, la princesse en otage et en possession de la Perle des Mers. Un artéfact doté d'un pouvoir incommensurable et Xandor s'en servit pour aspirer les pouvoirs de Zoralliope.

Le roi Neptyos tournait tel un poisson rouge dans son bocal, hurlant sur des gardes innocents. Humilié par ce traître de Xandor, ce dernier avait non seulement volé la Perle des Mers mais aussi le Trident du Roi. Autant d'indignation et de honte engloutissait Neptyos. Mais il n'était pas le seul à avoir tout perdu. Ne quittant plus son lit, Zoralliope était recroquevillée sur elle-même. Elle avait non seulement perdue l'homme qu'elle aimait et ses pouvoirs, mais..... sa voix et sa nageoire lui ont été également volés.