La Sirène de la Terre (en pause)

Révélé ou caché ?

Dick s'installe en face de moi et la serveuse ne tarde pas à venir prendre nos commander. Il choisi un café. Cette boisson à tellement de dérivé et tout les Humains semble accros. Pour ma part rien que l'odeur me dégoute et ne parlons même du coup amer. Brrr, je ne comprend pas cette addiction. Je préfère leur chocolat, c'est plus doux. Serait plutôt ça mon addiction. Dick semble pas très à l'aise, je me demande bien pourquoi. Avec beaucoup de difficulté je lui demande s'il est à Détroit depuis longtemps. Apparemment on serait arriver à Détroit pratiquement en même temps tout les deux. Ce n'est sûrement pas un hasard. Mon peuple ne croit pas aux coïncidences. Il y a toujours une raison pour chaque chose. Dick a beaucoup de mal à comprendre mes signes, mais une alternative me viens à l'esprit. Je me met à gesticulé lentement en même temp que j'ouvre ma bouche en articulant et exagérant les mouvements.

"- Tu me comprend mieux si tu lis sur mes lèvres ?

- Oui je sais. Dans la police c'est plutôt pratique surtout quand on visionne des enregistrement vidéos où il manque le son.

- Alors je vais t'apprendre le langage des signes comme ça. Tu pourra le rajouter sur ton CV.

- *Souris* Si tu savais. Par le passé j'ai déjà pu me familiariser avec la langue des signes. C'est pour ça que je te comprend un peu.

- Le prochain niveau sera de tout comprendre et le suivant de le parler. Tu m'as pas répondu à ma question.

- D'où je venais ? Je suis né à Gotham et j'y ai passé la majeur partie de ma vie. Et si tu veux savoir j'ai aussi été à San Francisco pendant un temps, et un peu partout avant d'arriver ici. Cela vous convient-il Mme la Détective.

- Ha ha ha ! Parfaitement Monsieur.

- Et toi alors ? D'où tu viens ?"

Zora baisse la tête et reste silencieuse en se mordant la lèvre. Son silence peut attesté ce que j'ai découvert, mais rien ne peut être sûr tant qu'elle ne me le confirme pas. Après si elle me pose aussi des questions sur mon passé, je préfère ne pas lui en parler. En tant je peux remercie Bruce de m'avoir appris à lire sur les lèvres avec ses activités nocturnes. Elle ne doit pas savoir qui je suis dans l'ombre, c'est pour cette raison que j'évite le plus possiblement les relations en tout genre. J'ai déjà blessé ceux qui été au courant et qui été comme moi. Alors elle, une simple journaliste qui n'a rien demander, ne doit pas ce retrouver sur mon chemin.  Zora n'a toujours pas relevé la tête. J'hésite à lui sortir l'article que Davis m'as donner. Dire à quelqu'un qu'on a fait des recherches à son sujet n'a pas très appréciable. Mais je suis pas là pour être apprécier. Je m'appuie sur la table et me lance.

"- J'ai fait quelques recherches sur toi.

- Ah oui vraiment ? Laisse deviner : déformation professionnel ?

- Hmpf... Oui, j'aime savoir à qui j'ai affaire. On peut cerner une personne rien qu'en lisant son dossier tu sais. 

- Tu dit ça avec un si grand sourire que j'ai dû mal à te croire. Alors dis-moi ce que tu as découvert ?

- A vrai pas grand chose. Il n'y a aucune traces de toi antérieur au 27 mai.

- ...

- Pardon... je vais peut-être un peu loin. J'essaie juste de comprendre.

- ... Je crois que le bout de papier que je vois répond à tes questions. Je n'ai rien de plus à dire."

Je baisse les yeux dans la direction de son regard et vois l'article que Davis m'as donné dépasser de ma poche. Comment a t'elle fait pour le voir ? Je redresse la tête mais constate que l'éclat de joie que pouvais arborer son visage est balayer par la tristesse. (T'as fort Dick ! Très fort.) Je me confond en excuses, je voulais pas la faire revivre des souvenirs douloureux. C'est toujours pareil, je ne veux pas faire souffrir et pourtant c'est ce qui finir par arriver à chaque fois. Je tends ma main vers la sienne pour la serrer. Mon geste est automatique que je me rend pas tout de suite compte de ce que je fais. Quand je réalise enfin je tiens déjà sa main dans la mienne. Je dois l'avoir surprise car je la vois sursauté à mon contact. L'espace d'un instant j'ai l'impression que son esprit est ailleurs. Elle retire sa main, se lève brusquement avant de s'excuser et sortir du café. Je n'ai pas le temps de la suivre que Zora monte dans un taxi. Je crois que je ne pouvais pas faire plus de dégâts que se soir. Je n'avais pas d'attentes particulières en venant et pourtant je ne peux pas m'empêcher de me sentir mal. Je ne finirais jamais de commettre des erreurs. 

J'ai horreur des mensonges mais je ne peux désâment pas dire d'où je viens sans risquer de mettre mon peuple en danger. Comme à chaque fois je reste muette, jusqu'ici ça a bien marcher. Il est quand même culotter de me dire qu'il a enquêter sur moi. Je ris intérieurement, je ne sais pas comment une humaines réagirais mais sûrement pas aussi bien que moi. Si Dick à bien mener ses recherches il doit avoir trouver l'article qui parler de moi. "La sirène de Malibu". C'est tellement ironique. Le 27 mai est le jour où j'ai fouler ce nouveau rivage. J'avais raison. Mon regard s'est posé sur un bout de papier qui dépasse de sa veste. Je reconnais immédiatement l'article qui m'est dédiée. Je lui fais savoir qu'il n'est pas très subtil et la nostalgie me submerge. Mes souvenirs me reviennent en mémoires mais pas les meilleurs. Je revois son visage, son corps qui vacille, le bleu de l'océan qui perd son éclat, les monstres qui... Je sens mes larmes me montées mais je les retiens. Si je pleure cela prouve que j'ai des souvenirs, or, officiellement je n'en ai pas. Soudain je sens une main m'enlacer. Je sursaute à son contact, je ne m'attendais pas à ça. Subitement, je suis frapper par une vision. Encore sous le choc, je retire brusquement ma main et me précite hors du café. J'arrête un taxi, monte dans la voiture et lui fait signe de démarrer. Je ne veux pas le revivre à nouveau.