Les histoires d'amour ne se passent jamais comme ça

Si tu veux, je peux t'aider à te réchauffer...

Il a invité pas mal de monde à cette soirée. Quand je suis arrivée devant sa maison, j'ai eu le souffle coupé. Elle est gigantesque et magnifique, ses parents lui ont prêté pour le week-end. Quand j'ai vu le nombre de chambres et la taille de l'extérieur et du salon, j'ai vite compris comment il avait réussi à inviter autant de monde.

La fête bat son plein, je ne l'ai presque pas croisé de la soirée. Alors que je danse près de la piscine avec quelques amis, une main se pose sur ma hanche. Je me retourne dans un sursaut, c'est lui.

« Salut! Tu as pu venir , c'est cool.
- Oui, merci pour l'invitation.
- Je vais me chercher à boire, tu veux m'accompagner ?
- Oui avec plaisir. »

Je le suis de près. On a pu discuter un peu le temps d'aller jusqu'à la cuisine, puis des potes à lui l'ont appelé, il s'est excusé et est parti les rejoindre. Je ne l'ai pas revu de la soirée après cette échange.

Il est 4 heures du matin, la plupart des gens sont rentrés chez eux, ou alors ils sont tous entrain de dormir dans le salon ou dans les chambres.

J'enfile un tee shirt blanc trop grand que quelqu'un m'a prêté parce que je n'avais pas prévu de rester aussi tard. Je me débarrasse de ma jupe, pour dormir et je me retrouve en culotte rouge à dentelle.

Au bout d'un peu moins d'une heure,  je descends parce que je fait une insomnie. Je erre dans le salon en évitant de réveiller qui que ce soit. Tout le monde doit dormir profondément, je n'ai même pas pris la peine de me changer. Soudain je le vois à travers la baie vitrée. Il est assis au bord de la piscine les jambes dans l'eau.

Je m'approche doucement, et lui lance un petit « bouh » histoire de le faire sursauter. Ce qui a fonctionné à merveille.

« Putain t'es conne, j'ai eu trop peur.
- C'était le but, je souris. Je peux m'assoir? »

Il me fait un signe de tête, je me met à côté de lui. Finalement on se met à discuter, longtemps. Presque une heure à parler de tout et rien. On se connait depuis longtemps, je l'ai toujours apprécié mais nous n'avions jamais réellement eu le temps de discuter. Et bien en l'espace d'une nuit on s'était complètement rattrapés.

On commence à se chamailler sur je ne sais plus trop quel sujet, alors, dans ma grande maturité, je l'éclabousse.

« T'es sérieuse meuf ? Ne recommence plus jamais ça.
- Ah ouais? Sinon quoi? Je me mets à rire.
- Je serais obliger de te jeter à l'eau.
- Haha, je demande à voir, tu n'oserais pas . »

Je l'éclabousse à nouveau, en riant fièrement, il se lève rapidement.

« C'est bon, je rigolais désolée! »

Il m'attrape et me soulève comme une princesse.

« Hey, tu fais quoi là?
- Je t'avais prévenu princesse!
- Tu n'oserais pas? »

Il me retire les mains de son cou pour ne pas que je me rattrape et il me jette dans la piscine. Je ressors de l'eau, il a osé. Je suis trempé, il s'est remit assis au bord.

« Alors? Elle est bonne? Il me lance un sourire en coin. »

Je me rapproche de lui dangereusement, comme un félin s'apprêtant à attaquer. Je m'installe entre ses jambes. Je le vois déglutir difficilement, je crois que ça fonctionne. Je passe mes bras autour de sa nuque, rapproche mon visage du sien. Il est complètement perturbé.

« Elle est délicieuse... tu veux goûter... »

J'utilise ma voix la plus sensuelle possible, il a l'air d'accord pour goûter mes lèvres. C'est le moment d'agir, il est complètement à l'Ouest. Je rapproche mes lèvres des siennes, il ferme les yeux, passe ses mains dans mon dos. C'est à ce moment que je bascule de tout mon poids en arrière pour le faire chuter avec moi dans l'eau.

On en ressort à peine quelques secondes après, je suis pliée de rire. Il rit aussi mais ne peut s'empêcher de m'insulter gentiment.

« T'es une connasse.
- Je sais. »

On rit, soudain je le vois devenir rouge. Je l'interroge du regard.

« Tu devrais peut être te changer? »

Je baisse les yeux, mon tee shirt blanc et complètement transparent. On voit toute ma poitrine à travers.

« Tu as l'air d'avoir froid.»

Il rit doucement en voyant que je pointe sous mon tee shirt.

« La faute à qui?
- Si tu veux, je peux t'aider à te réchauffer...»

Il me dit cette phrase en se rapprochant de moi. C'est à mon tour d'être déstabilisée. Il m'attrape les hanche pour me coller à lui, je le laisse faire. Je n'ai pas le temps de comprendre ce qu'il fait que je sens ses lèvres sur les miennes. Je ferme les yeux, expire fortement.  Rapidement son baiser devient plus intense, plus passionné. Sa main descend plus bas que mon dos, il m'agrippe les fesses. Je frissonne, c'est difficile de lui résister. Il rapproche son bassin du mien, je sens une bosse se former dans son short.

J'ai très chaud, mon souffle est saccadé, une violente chaleur s'immisce en moi. Ses baisers descendent dans mon cou et sur ma poitrine. Je gémis délicatement.

« Arrête.... On pourrait nous voir... je lui murmure cette phrase sans vraiment y croire.
- Tout le monde dort, et puis c'est excitant. »

Il continue à m'embrasser avec toujours plus d'acharnement. Ça devient difficile de contrôler mes pulsions. Une de ses mains vient caresser ma cuisse. Il me pousse contre le bord de la piscine jusqu'à ce que je sois complètement bloqué contre. Il me retire rapidement mon tee shirt, me mordille le cou, je halète et gémis un peu plus quand il vient lécher mes seins en les massant.

« Tu me rends dingue, j'ai tellement envie de toi... »

À peine ai-je prononcé ces mots que sa main sur ma cuisse remonte pour caresser mon intimité, il ne se fait pas prier pour écarter le petit bout de tissus et insérer deux doigts en moi. D'abord surprise, très rapidement cela laisse place à un bien être qui me consume toute entière.

Il commence de doux et délicats va et vient, je me tord dans tous les sens. Après à peine quelques minutes, je le regarde dans les yeux.

« Je te veux à l'intérieur de moi, maintenant. »

Je n'ai pas eu besoin de lui faire les yeux doux pour qu'il obéisse. En à peine quelques secondes nous ne faisons plus qu'un, seuls au milieu de l'eau, la nuit promet d'être chaude.