Ce n'était pas le jour pour mettre une jupe...

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J'ai enfin fini toutes mes tâches du jour, ou du moins presque fini. Il faut encore que je range les archives. Je préviens mon collègue avant d'y aller.

« Je vais ranger les archives!
- Il était temps, ça fait une semaine que tu le dis.
- Excuse-moi de travailler, moi, Monsieur.
- Et moi, j'en fous pas une, c'est ça?
- C'est pas moi qui l'ai dit. »

Je m'en vais dans un petit rire mesquin. Ça fait des années que nous sommes collègues et nous nous sommes toujours parlé de cette façon, ça ne veut pas pour autant dire que l'on se déteste, bien au contraire.

J'arrive dans la salle des archives, c'est une minuscule salle remplie d'étagères. Après quelques minutes, mon collègue débarque à son tour.

« Alors tu t'en sors ?
- Ouais ça va, ça avance.
- M'ouais, j'ai pas l'impression que ça ait beaucoup bougé, il me lance un sourire en coin.
- Au lieu de critiquer, viens m'aider. Retiens l'escabeau pendant que je range l'étagère du haut. »

Je monte à l'échelle pendant qu'il la retient. Soudain il me sort une phrase qui me met le rouge aux joues en moins d'une seconde.

« Si je peux me permettre, ce n'était pas le jour pour mettre une jupe mademoiselle. »

Je m'empresse de descendre.

« Tu n'es qu'un idiot! Tu n'avais pas besoin de regarder!
- Ça va, je n'ai rien vu. »

Je lui tourne le dos, mi-honteuse mi-vexée, et me remets à ranger les archives.

Quelques secondes à peine s'écoulent avant qu'il ne glisse une main sur ma hanche. Je n'ai pas le temps de me retourner, qu'il colle son corps au miens et me chuchote à l'oreille.

« Tu as une très jolie culotte en dentelle rouge...»

Au moment où il me dit cette phrase, sa main court le long de ma cuisse jusque sous ma jupe.

« Qu'est ce qu'il te prend?
- J'ai affreusement envie de toi. Maintenant. »

Au moment, où il me dit cette phrase je le sens durcir sous son pantalon. Il m'embrasse dans le cou, sa main qui était sur ma hanche remonte pour passer sous mon chemisier et me caresser les seins.

« Arrête, on ne devrait pas faire ça ... »

J'articule cette phrase difficilement entre deux gémissements.

« Si tu n'en as pas envie dis le moi tout de suite... »

Avant que je n'ai le temps de lui répondre, il pose sa main sur ma bouche pour m'empêche de parler et enfonce deux doigts à l'intérieur de moi. Je gémis de surprise et de plaisir. Il continue ses vas et vient, pendant que je perds pieds. Mon bassin se tortille pour se frotter contre son membre bien dur.

« Aux vus de comment ton corps réagit, tu n'as clairement pas envie que je m'arrête.
- Oh la ferme et continue.... »

Il s'arrête un instant, me retourne pour que je lui fasse face, déboutonne son pantalon.

Il se rapproche de moi et on s'embrasse violemment  pour étouffer nos gémissements, pendant qu'il entre en moi. Espérons que personne ne rentrera dans la salle d'archive durant les prochaines minutes.

Les histoires d'amour ne se passent  jamais comme çaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant