Luciana
Je repassais en boucle la phrase qui m'avait interrompue dans mes pensé...
"Ce n'est pas très prudent de sortir toute seule aussi tard pour une fille..."
Mais de quoi j'me mêle ?
- Il n'y a personne et qui êtes vous pour vous mêler de ma sécurité ? Rétorquai-je après de longues minutes.
Il ria jaune mais ne me répondit pas.
Enfoiré.
Il ria une seconde fois , mais cette fois si ça ressemblait plus à un rire narquois...
Qu'est-ce qu'il a lui ? Pourquoi il rigole tout seul ?
- Tu tires vite des conclusions, me lança-t-il.
Ne me dites pas que.... merde
Je sentis mes joues devenir couleur écrevisse, heureusement il faisait sombre, il ne pouvait donc pas voir la couleur de mon visage.
- C'est vrai il pourrait y'avoir des fous qui sortent de nul part. Reprit-t'il notre sujet premier.
Il parle de lui par hasard ?
- Sérieux des fous ? Dans ce petit cartier. Ironisai-je.
- C'est vrai que tu en connais un rayon sur ce cartier. Répondit-il rempli de sarcasmes.
Ta gueule.
-Aller dégage, j'attends quelqu'un, osa-t-il me dire.
Nan mais je rêve ?
-Vous allez faire quoi si je refuse ? Répondis-je du tac au tac.
Il prit une dernière taffe et sorti de la pénombre ce qui me permis de le distinguer...
Il avait les cheveux bruns foncés à peine plus clair que les miens, ses yeux étaient bleus claire contrairement aux miens qui étaient foncés. Son regard était vide mais envoûtant..., sa mâchoire était magnifiquement bien dessinée. Il portait un sweat à capuche gris très proche du noir et un gros pantalon avec des vieilles nike très sales qui étaient à mon avis blanche au départ. Il était plus grand que moi.
- J'en sais rien, je pourrai aller voir ta mère et lui raconter que tu es sortie en douce par la fenêtre par exemple... me sortit-il de mon analyse avec triomphe sur son visage.
Il- il m'a suivie ??
La panique prit le dessus sur moi, mon pouls s'accélérât d'une façon brutal, j'étais sûr que l'on entendait les battements de mon cœur.
- Calme toi, je sortais juste de chez moi quand je t'ai aperçu atterrir au sol. Prononça-t-il.
Je pris une grande bouffée d'air pour calmer ma respiration rapide.
Je lui demandai la raison pour laquelle il tenait tant à ce que je parte, ce à quoi il m'avait répondu :
" Tu ne voudrais pas rencontrer quelqu'un comme lui...."
Ah parce qu'il attend un homme ? Enfin bref.
...C'est bon il a gagné, j'ai aucune envie qu'il aille balancer une des seules choses qui me permet de me changer les idées, à ma mère.
Je me levai, m'avouant vaincue et quittai la place de jeux sans un regard.
C'est sûr il sourit comme un con.
VOUS LISEZ
Daylight
DragosteGiulia Rossi, la mère de Luciana est pharmacienne du moins c'est ce qu'elle fait croire, elle est en réalité une trafiquante réputée en Italie. Mais après avoir emprunté une grosse somme d'argent qu'elle n'a pas remboursé, elle n'a pas d'autre choix...