CORINNE DEMARRE LA VOITURE ET PREND LES CHEMINS DE CAMPAGNE , DESERTS A CETTE HEURE CI , PUIS SE DIRIGE VERS LE LAC , A PEINE A DIX MINUTES . LE SILENCE REGNE , A PEINE INTERROMPU PAR LE COASSEMENT DES GRENOUILLES . IL FAIT BON , PRESQUE CHAUD ; ON PEUT SENTIR L' ODEUR DOUCE DES CHAMPS DE BLE QUI BORDENT LE LAC . LAURENT SE DEMANDE POURQUOI CORINNE A VOULU VENIR ICI , MAIS QU' IMPORTE , C' EST BIEN AGREABLE , SURTOUT AVEC ELLE ...MAIS IL N' A PAS LE TEMPS DE SE POSER TROP DE QUESTIONS ...
CORINNE , TOUJOURS AUSSI ENTREPRENANTE , ARRETE LE MOTEUR DE LA VOITURE , PUIS , SANS ATTENDRE PLUS LONGTEMPS , BAISSE LE SIEGE DE LAURENT ; ELLE LUI ARRACHE SAUVAGEMENT SA CHEMISE ; S' ATTACHE NERVEUSEMENT LES CHEVEUX ; MONTE SUR LAURENT QUI SE LAISSE FAIRE , A LA FOIS SURPRIS ET HEUREUX , PUIS ELLE COMMENCE A SE FROTTER CONTRE LUI , TOUJOURS PLUS FORT , ET ELLE OUVRE EN MEME TEMPS LA PORTIERE EN POUSSANT LAURENT DANS LE CHAMP DE BLE . LES DEUX CORPS ROULENT SUR PLUSIEURS METRES , PUIS , CORINNE S'ARRETE CONTRE LAURENT QU' ELLE ENFOURCHE EN L' EMBRASSANT , AVANT DE SE FROTTER CONTRE LUI , SA POITRINE RUISSELANTE VENANT CARESSER LE TORSE RAIDI DU JEUNE HOMME QUI SE LAISSE FAIRE ...QUELLE DOUCE SENSATION !!
POUSSE PAR UN DESIR INEXTRICABLE, LAURENT RETOURNE SA BELLE SUR LE DOS ET COMMENCE A LA PENETRER ENCORE ET ENCORE ...ET TOUJOURS PLUS FORT . ALORS ELLE GEMIT , HURLE DE PLAISIR DANS LA NUIT ETOILEE ; LAURENT RESPIRE , SOUFFLE , SUFFOQUE PRESQUE ...IL N' EN PEUT PLUS , TANDIS QUE CORINNE LE TOUCHE , LE LECHE ; IL SENT COMME UN COURANT TRAVERSER TOUT SON CORPS ; IL S' AGRIPPE A ELLE , LA CEINTURE , L' ETREINT POUR MIEUX LA SENTIR , ET ELLE , INSATIABLE , SE RETOURNE ; LE POUSSE ; SE COUCHE SUR LUI ; SE RELEVE POUR MIEUX LE SENTIR EN LUI ; ET ELLE ENTAME UN DERNIER VOYAGE VERS L' EXTASE EN S' EMPALANT CONTRE SA VERGE AVANT D' HURLER D' EXCITATION , LAISSANT SES SEINS RETOMBER CONTRE LA TETE DE LAURENT QUI TRANSPIRE D' AMOUR ! SANS UN MOT , LES DEUX AMANTS SE SEPARENT L' UN DE L' AUTRE ET SE LAISSE ALLER A UNE SENSATION D' EXTREME BIEN-ETRE (...) QUELLE NUIT !
