Cela faisait maintenant une heure que je roulais en direction de Miami. Je mettais arrêté au Brickell Station Rail Southbound afin de mettre mon plan en place pour éviter de débarquer sans savoir quoi faire. L'organisation n'était pas mon fort si je ne me posais pas quelquefois minutes pour y réfléchir soigneusement. Puis surtout parce que j'avais l'envie urgente d'utiliser les toilettes.
J'avais réussi à faire assez vite pour traverser les états-unis (oui, bon, Pembroke Pines c'est pas l'autre bout du monde, mais quand même, il faut le faire.) À vrai dire, je n'y mis connais pas vraiment en géolocalisation, merci les panneaux sur la route d'être là pour moi. Parce-que même un gps serait bien trop risqué pour moi.
Je sortis de la voiture et m'adossai contre cette dernière tout en allumant une cigarette. Je commençai à réfléchir tout en griffonnant sur un bout de papier, mais en vain, je ne savais pas comment mis prendre. Je n'avais jamais fait ça en même temps. Et c'est là que je regrettais de ne pas avoir regardé de film sur les kidnappings étant plus jeune. Cela m'aurait bien aidé aujourd'hui.
Je finissais d'inhaler des bouffés d'air provenant de ma cigarette avant de la jeter au sol et de l'écraser avec mon pied gauche contre le bitume. Un jour je choperais un cancer avec ces merdes, c'est certain.Je réfléchissais encore, puis c'est seulement après avoir gribouillé plus d'une vingtaine de scénario, plus folle les unes que les autres que je lâcha enfin l'affaire. J'improviserai, comme toujours. J'ouvris ma boite à gant, sortis une recharge pour mon arme que je coinça entre mon jean et mon shorty, puis, je me remis à conduire.
18h35, devant la maison de la future victime.
Les deux mains posées sur le volant, je soufflai un bon coup. Je m'apprêtais à faire une chose qui pourrais soit, me sauver. Soit, me faire tuer. C'était quitte ou double, je n'avais pas le droit à l'erreur. Je sortis de la voiture et marchai en direction de la maison, tête baissé avec la capuche de mon sweat trop grand sur la tête d'un pas déterminé. Cela ne servait plus à rien de reculer, ni de jouer les debutant. Une fois devant, je me raclai la gorge, enleva ma capuche et je toquai, deux fois. La porte ne mit que quelque instant à s'ouvrir.
"Bonsoir, que puis-je faire pour vous ?" Me demanda la fille en face de moi en souriant.
À ce moment précis, je regrettais d'avoir écouté Ally.
Je bafouillai, que dire ? Je n'étais pas prête.
"Je.. vous êtes la fille d'Alejandro Cabello ?" Dis-je hésitante.
"Oh, je vois. Vous êtes là pour mon père. Vous pouvez donc partir" Me répondit-elle très froidement en refermant la porte. Je bloquai la porte avec mon pied de façon à continuer la discussion.
Ce n'était clairement pas la meilleure façon de faire connaissance avec une inconnue apparemment.
"J'aimerais vous parler quelque instants, ce ne sera pas long bien entendue. Êtes vous seule ?" Demandais-je.
"Etes vous seule ?" il n'y avait pas plus cramé que cela bordel. Il était claire qu'à sa place, j'aurais limite appelé les flics. N'importe quelle personne avec un minimum de jugeote se serait rendue compte de la situation très étrange, mais pas elle.
"Je.. n'aie pas envie de parler de mon père. Et on ne se connaît pas, désolé mais rentrer chez vous. Vous me faites peur." me lâcha cette dernière.
"S'il vous plaît.. Mlle Cabello." Insistais-je.
"Rentrez chez vous, je vous dis ! Je n'aurais pas les réponses que vous cherchez." Me répondit-elle.
"Je n'aurais que deux/trois questions, rien de plus !" Insistais-je de plus belle.
"Vous ne comprenez vraiment rien ma parole, êtes-vous débile ? Rentrez chez vous, je vous dis, et ne revenez plus !"

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Hunted.
Fanfiction"Non Lauren, je t'en supplie ne m'abandonne pas maintenant. Bats-toi ! Je sais qu'on peut le faire, on y est presque putain lève-toi !" Dis-je alors que mes larmes coulaient en abondance de part et d'autre de mon visage. Elle était inerte, au sol. J...