CHAPITRE 4

12 3 1
                                    

PDV QUANTUM

- Tiens donc, qu'avons nous la. Un chat d'race qui traîne loin de chez lui. Miaula l'écaille de tortue, d'un ton sarcastique. Elle s'approcha de moi, les crocs à découverts. 《 Et si nous lui infligions quelques blessures de guerre ?》 Continua t-elle. Mon regard dériva vers l'escalier en colimaçon. C'était ma seule issue. Sans prévenir, je bondit vers celui-ci et grimpa les marches à une allure folle. Par chance, elle conduisait au toit de l'immeuble. Une fois en haut, j'en fit le tour. Il n'y avait plus aucun échappatoire.  La seul possibilité serait l'immeuble d'en face. Mais la ruelle séparait les deux bâtiments. J'entendais déjà deux félins qui cavalaient sur l'escalier. Quand je vis enfin leurs silhouette, je pris de l'élan, serra les crocs, et bondit. Au moment où mes pattes décollerent du sol, j'ai cru que mon cœur allait s'arrêter. Du bout des griffes, Je m'accrocha à la gouttière d'en face, mon arrière-train pendant misérablement dans le vide. A l'aide de mes dernières forces, je me hissa sur le toit de l'immeuble et, une fois dessus, je me laissa tombé, haletant. Mon regard dériva vers les deux silhouette, sur l'immeuble d'en face. Ils miaulaient des choses que je ne compris pas. En effet, mes oreilles bourdonnaient atrocement. Soudain, je vis le félin noir tenter le saut. Il tomba misérablement dans la ruelle, peinant à se retourner en l'air pour atterrir sur ses pattes. Un craquement d'os suivit d'un miaulement d'agonie m'alerta que le félin c'était mal réceptionné. J'eus un léger pincement au cœur, en sachant que, s'il était blessé voir pire, mort, c'était ma faute. Je me remis sur mes pattes tremblantes et m'avanca vers l'autre bout de l'immeuble. Une de mes pattes avant semblait s'être disloqué. Je sauta sur le toit d'un autre immeuble, plus bas, puis, de la ou j'étais, je pu voir ma maison, elle me semblait à des kilomètres, alors qu'elle n'était même pas à une rue d'ici. A côté, il y avait une autre maison de style traditionnelle. Frog m'avais raconté que, à Tokyo, il y avait plus d'immeubles et de grands bâtiments, que de maisons. Et des jardins, encore moins. J'eus une curieuse envie d'aller voir. Trouvent un chemin pour descendre dans la rue, je l'emprunta et bondit sur le froid macadam. Je pris mon courage à deux pattes, et traversa les trottoirs ainsi que la rue, sous les regards étonnés de certains passants.Une fois devant cette étrange maison, je bondis sur un muret en pierre, et me glissa entre de grands barreaux noir. Un large jardin s'ouvrait à moi. On aurait dit un de ses parcs, à Paris. Un jeune homme était assis devant la bâtisse, une minette grise perle aux marques singulières dormant sur ses genoux. Je m'approcha furtivement, mais il semblerait que la feline m'ai remarquer. Car elle bondit sur ses pattes, en alerte. Apeine ai-je eu le temps de reculé,  qu'une masse me bondit dessus. Encore ?! La féline venait de me plaquer au sol, et me scrutant froidement de ses yeux azure.
-Qui ose s'introduire dans ma propriété ? Me cracha-t-elle au museau, griffes sortie. Je pris une voix surprise.
- Oh..hm, je voulais simplement saluer mes voisins. Pourrait tu me relâcher, maintenant ?..je, je vais parti-
Ses griffes s'enfoncerent dans ma chaire, se qui me coupa nette.
-Tu ne m'en voudra pas si je suis la dernière chose que tu vois avant ta mort, n'est-ce pas ? Me cracha t-elle dessus. Avant que je ne puisse répliqué, le jeune homme de tout a l'heure apparut derrière moi. Il dit quelque chose, d'une voix colérique à la feline toujours sur moi. Miraï D'après se que j'ai compris, c'était son nom. La féline en question se décala, tout en ruminant. L'humain me souleva par la peau du cou, m'inspectant. Il avait des cheveux noirs jais et était habiller étrangement. Sûrement un vêtement traditionnel. Il soupira, se qui me fit sursauter, puis entra dans la maison, moi, toujours dans ses bras. Au moins, ici, cette Miraï ne pourrait pas m'attaquer. L'intérieur de la maison était assez beau. Mais je dois avouer que les diverses armes accroché au mur ne me plaisait guère. Je dégluti en voyant une statue de tigre contre le mur. L'humain me déposa sur une grande table, et d'une armoire, il sortit une petite mallette rouge et blanche. Je fut surpris quand il attrapa ma patte disloqué et la tira. Un craquement se fit entendre, se qui me laissa échapper un gémissement de douleur. Une fois ma patte remise en place, l'homme l'entoura d'un bandage assez solide. Je ne pouvais plus la bouger, se qui m'arracha un grognement. Enfin, il regarda mon collier, et prononça mon nom ”Quantum”. Le numéro était inscrit derrière la plaque. Il se dirigea vers un téléphone noir, me laissant seul avec mon agresseur qui me fixait férocement de ses yeux azurés.

818 MOTS POUR CE CHAPITRE

QUANTUMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant