Ton bonheur est plus important que le mien. ( Drago Malfoy )

Chapitre 10

Je me sens salie, je ne me reconnais plus. Je suis dans son lit entièrement nue, j'ai mal partout. J'ai peur de bouger et de le réveiller. Mes larmes ne cessent de couler. Je prend mon courage à deux mains et je me lève. Je me rhabille et je quitte la chambre. Je me dirige dans ma salle commune et les autres sont là. Pourquoi ils doivent toujours être là.

- Vanessa, ça va ? me demanda Pansy.

- Je...oui, je vais bien.

Drago me regarde avec un regard interrogateur. Je vais dans mon dortoir et je vais directement prendre une douche. Je me regarde dans le miroir, il y a plein de marques, ses marques. Je me mets à pleurer en regardant mon corp qui n'est plus le mien. Je prends tout les fond-de-teint que je trouve et je commence à cacher toutes ses marques. Je prends un pantalon, un col roulé, je me rends compte que les habits vont enlever le maquillage mais personne ne doit savoir ce qui c'est passé, personne. J'entends les filles entrée dans la chambre donc je sors de la salle de bain en affichant un sourire, un faux sourire.

- Vane, tu es sûr que ça va ? demanda Pansy.

- J'ai rompu avec Gabriel.

- Fêtons ça. disa Pansy.

Elle sort une bouteille de téquila et on se prend un shot. Elles mettent de la musique et elles dansent. Je suis sur mon lit à retenir le plus possible mes larmes. Les garçons entrent dans la chambre en entendant la musique et je me sens directement mal à l'aise et Drago le remarque car il fronce les sourcils quand il voit mon visage se décomposer. Il s'approche de moi mais je lui fais non de la tête pour lui faire comprendre de ne pas s'approcher. Il se doute d'un truc, il me regarde de haut en bas comme si il savait. Ses points se serrent et il s'apprête à sortir de la chambre. Quand il l'ouvre la porte, Gabriel est là. Je me mets immédiatement à trembler et en me remémorant ce qu'il c'est passé. Drago est à deux doigts de lui sauter dessus mais Blaise l'en empêche.

- Vanessa, on doit parler. disa Gabriel en me regardant droit dans les yeux.

- Elle a pas envie. disa Drago.

- C'est pas à toi que je parlais.

- Tu ne parleras pas avec elle.

- Tu es pas son copain.

- Tu ne l'es plus non plus.

- Ah bon, si c'était le cas on aurait pas couché ensemble cette nuit.

Mon cœur se décompose, mais larmes coulent. Tout le monde le remarquent. Ils comprennent peu à peu.

- Oh putain ! disa Daphné choquée.

Heureusement que personne ne devais le savoir. Matheo et Blaise se mettent à côté de Drago. Les filles viennent à côté de moi et elles me prennent dans leurs bras. Gabriel s'en va le nez plein de sang, un bras casser et la lèvre explosée. Les garçons se retournent vers moi et ils me regardent tristement.

- J'aurais du vous écouter, c'est de ma faute.

- Vanessa, en aucun cas c'est ta faute. disa Drago en me regardant droit dans les yeux.

Il s'approche de moi et je me mets à trembler deux fois plus. Les filles m'enlacent un peu plus fort. Un gémissement de douleur sort de ma bouche.

- Tu as mal quelque part ? me demanda Drago en entendant mon gémissement.

- J'ai mal partout. dis-je en pleurant de plus belle.

- Est-ce que je peux regarder ? me demanda-t-il.

Je fais non de la tête en éclatant en sanglot.

- Vanessa, j'ai besoin de voir.

- J'ai...J'ai peur.

- Jamais je ne te ferai de mal Vanessa, je pourrais jamais te blesser. Je t'en pris laisse moi regarder. Je ne te toucherai pas sans ton accord, mais j'ai besoin de regarder.

- D'accord.

Les filles me lâchent et elles sortent de la pièce suivit des garçons. Drago ferme la porte à clé et il s'approche de moi. Il garde quand même une distance pour ne pas m'effrayer.

- Tu peux enlever ton haut ? Prends ton temps.

J'hésite, des larmes coulent rien qu'à l'idée qu'il va regarder mon corps que je déteste désormais. Je finis par le faire et comme je m'en doutais tout le fond-de-teint est partit. Des minis entailles et des bleus font leurs apparaissions. Son regard se durcit et j'enlève mon pantalon.

- Vanessa, il faut que je désinfecte. Si tu préfère le faire toi même, je te laisserai faire.

Il va dans la salle de bain et revient avec ce qu'il faut. Mes larmes coulent à l'idée qu'il va me toucher.

- Je ne te toucherais pas, tant que tu ne sera pas prête d'accord ?

Je fais oui de la tête et je fixe le plafond.

Dix minutes plus tard, je l'autorise à désinfecter. Au moment où il me touche, je sursaute.

- Dès que tu me dis stop, j'arrête immédiatement.

Il désinfecte chacune de mes blessures Il en manque plus qu'une tout en haut de ma cuisse.

- Je peux la désinfecter ?

- Attend s'il te plait.

- Aucun problème.

Il va jeter quelque truc à la poubelle et il revient. Il s'assoit à côté de moi et attend mon autorisation pour la dernière.

- Tu devrais en parler à Dumbledore.

- Il fera rien. dis-je toujours en pleurant.

- Il le vira de Poudlard Vanessa.

- Gabriel se vengera.

- Je serai là pour te protéger. Mais va le dénoncer Vanessa, c'est le seule moyen pour toi de ne plus le voir.

Je l'autorise à désinfecter la dernière entaille et je me rhabille. J'explose en sanglot et Drago me prend dans ses bras. Il me caresse les cheveux pour que je me calme. J'aurais dû l'écouter dès le début, si je l'aurais fais, rien de tout ça serai arriver. Dès que je me suis calmée, Drago m'accompagne dans le bureau de Dumbledor là où je dénonce Gabriel. Dumbledor m'as promis qu'il allait s'en occuper. On va ensuite dans la grande salle où on rejoint les autres. Les filles me prennent dans leurs bras et ils commencent à manger. Je ne touche pas à mon assiette, c'est impossible pour moi de manger. Je quitte la table et je regarde Gabriel qui se dirige vers moi. Je quitte la salle en courant pour ne pas qu'il me suive et je me dirige à la tour d'astronomie là au moins, je suis sûr qu'il ne me suivra pas. Une fois en haut, je pleure encore et encore. Pourquoi moi ? Pourquoi il m'arrive tout ça ? J'ai rien demandée. Je sors une cigarette de ma poche et je l'allume. Drago entre à son tour avec une assiette remplie à la main.

- Tiens c'est pour toi. Lâche cette cigarette.

- J'ai pas faim.

Il s'approche de moi, me prend la cigarette et l'éteint. Il me tend l'assiette et je me dirige vers la porte pour partir.

- Ne le laisse pas gâcher ta vie.

- Il l'a déjà fait.