Ton bonheur est plus important que le mien. ( Drago Malfoy )

Chapitre 14

On est actuellement en cours de botanique mais je n'arrête pas de penser à hier soir était vraiment incroyable. En parlant de hier soir, tout, je dis bien tout les Serpentard sont à moitié endormi. Drago se fou de ma gueule car à cause de ce qui c'est passé hier soir avec lui, je boite. J'ai dit aux autres que j'étais tombée dans les escaliers et heureusement, ils me croient. Le cours se fini et c'était le dernier de la journée, donc les Serpentard rentrent au dortoir pour dormir.

~

- Vane réveille toi. diss Pansy en me secouant.

Mes yeux s'ouvrent et je vois Dumbledor dans l'encadrement de notre porte. Je me le lève d'un seul coup.

- Mlle. Arès, désoler de vous réveiller mais, avez-vous M.Malfoy ?

- Non, je ne l'ai pas vu depuis le cours de Botanique. Pourquoi ?

- Il n'est pas venue dans mon bureau.

À peine Dumbledor dit sa dernière phrase, je m'inquiète directement. Je sors de ma chambre et je vais dans le première endroit qui me vient à l'esprit, la tour d'astronomie, mais il n'est pas là. Je fais toutes les pièce de ce putain de chateau mais rien, il n'est pas là. Mon cur s'accélère de plus en plus, ça me fait stresser cette histoire. Je redescends dans ma salle commune et une fois arrivée devant la porte du dortoirs des filles, un bruit dans le dortoir des garçons se fait entendre. Je m'y dirige et ça vient du dortoir de Drago. J'ouvre la porte et ce que je vois m'horrifie. Drago est accroupi sur le sol, sa main est couverte de sang appuyer sur son ventre.

- Drago...dis-je en ayant déjà commencé à pleurer.

Il tourne la tête vers moi et il me regarde. Je peux très bien voir sur son visage qu'il a mal.

- Vanessa...dégage d'ici. dit-il faiblement.

- Non, je...

- Vanessa, tu dégages.

Je me dirige vers la porte, mais je ne peux pas le laisser comme ça, je ne veux pas le laisser comme ça. Après tout ce qu'il a fait pour moi, c'est maintenant à moi de l'aider. Je me dirige vers lui et je m'accroupi à sa hauteur. Mes larmes continuent de couler.

- Laisse moi regarder, c'est à moi de t'aider maintenant.

Il s'appuie contre le lit et il enlève sa main de son ventre, le sang coule énormément. Je soulève sa chemise et une énorme entaille est sur le bas de son ventre.

- Comment ? Qu'est-ce qui c'est passé ? demandai-je en effleurant sa blessure.

- C'est mon père.

Mon cur loupe un battement et je le regarde avec les gros yeux.

- Tu dois aller à l'infirmerie.

- Non, sinon, ils sauront que j'étais avec lui au lieu de Dumbledor.

- Appuie fort Drago, je vais chercher ce qu'il faut.

Je cours dans leur salle de bain et je prends tout ce que j'ai besoin. Je reviens vers lui les bras chargée et je pose tout sur sa table de nuit.

- Tu arrives à te mettre sur ton lit, s'il te pait. dis-je en préparant toutes les choses que j'ai prit.

Il se lève et il se dirige vers le lit plier en deux. Il s'allonge sur son lit et je prends le désinfectant.

- Désolé, ça ne va pas être agréable. dis-je en lui tenant la main.

Je pose le torchon imbibé de désinfectant sur sa blessure. Un soupire de douleurs sort de sa bouche.

- Je...Vanessa, pourquoi est-ce que tu pleures ?

- Pour rien, ça va. Drago, je crois qu'il faut recoudre.

- Fait le.

- Je...je n'ai pas d'anesthésient, et je ne sais pas le faire, je...

- Vanessa, la douleur c'est pas un problème. Tu vas réussir à me recoudre.

- Je peux pas, je ne peux pas.

- Vanessa, regarde moi, s'il te plait.

Je me retourne vers lui et je le regarde droit dans les yeux.

- Tu vas y arriver, je crois en toi.

Je fouille dans se que j'ai prit et je trouve ce qu'il faut. Je me dirige vers lui et je regarde sa blessure attentivement. Je commence le premier point et je regarde sa réaction, son visage se crispe et ses doigts attrapent le draps.

- Ca va, ne t'en fais pas, continue.

- Non, je...je suis entrain de te faire mal.

- Vanessa continue.

Je respire et je continue. J'essaye de me concentrer, mais avec ses gémissement de douleur, c'est impossible. Il ne m'en reste plus qu'un seul point. Une fois que c'est fini, je lui mets une compresse et un bandage. Je file dans la salle de bain et je fond en larme en nettoyant le sang sur mes doigts.

- Est-ce que ça va ? me demanda Drago en arrivant derrière moi.

- Tu es sensé rester coucher.

- Dit moi ce qu'il y a ?

- Ton...ton père te frappe...je...

- J'ai l'habitude Vanessa, c'est pas...

- Si c'est grave. Drago, c'est grave putain.

- Pourquoi est-ce que tu te mets dans cette état ?

J'éclate en sanglot et il entoure ses bras autour de mon ventre et il pose son menton dans le creux de mon cou.

- Dit moi pourquoi tu es comme ça, raconte moi.

- Mon père...mon père faisait la même chose que le tien.

Il me lâche et il me retourne vers lui.

- Tu te fous de ma gueule ? me demanda-t-il.

- Non, c'est...c'est lui qui...c'est lui qui a tué ma mère. Elle était blesser comme toi, mais au début, j'avais 12 ans. Je ne savais pas soigner quelqu'un.

Il me prend dans ses bras et je pleure contre son torse chaud.

- Il...Est-ce qu'il t'a blesser ?

Je m'éloigne de lui et je baisse légèrement ma jupe pour lui montrer la cicatrice qu'il y a au dessus de ma hanche droite.

- Tu m'as dit que tu t'étais fait opérer.

- Je t'ai menti, mon père m'a...mon père m'a poignarder Drago. Il reste là, à me regarder sous le choque avant de me reprendre dans ses bras. Il me serre de plus en plus fort et je fini par me calmer. Je m'éloigne de lui et je me dirige vers la porte.

- Vane, qu'est-ce que tu fais ?

- Tu viendras vers moi dès que tu pourras. Je te changerai la compresse.

- Vane, qu'est-ce qu'il te prend ?

- J'ai juste...besoin d'être seule.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et je sors de sa chambre. Je me dirige vers la tour d'astronomie. Je ferme la porte à clé et je m'appuie contre la porte. Je me laisse glisser contre celle-ci et je fonds en larmes. Pourquoi est-ce que je lui ai racontée ça ? J'ai tellement pleurer ce soir que je commence à m'endormir. Il ne fait ni trop chaud, ni trop froid, c'est la température idéal pour dormir. De toute manière, qu'est-ce que je risque. Je suis seule dans la tour, c'est pas comme si on pouvait me voir. Je cède à la tentation et je fini par m'endormir.