Chapitre 7

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EDEN

Il est sept heure du matin quand je gare enfin ma putain de moto en bas de chez moi. J'ai passé un été d'enfer. Quelle ironie. J'étais à deux doigts de péter un câble et j'aurais fini par foutre le feu à cette foutu baraque. C'était la limite qu'elle ne devait pas franchir et elle l'as fait. La colère me ronge les veines et les quelques heures de route n'ont pas suffit à me faire redescendre. Je n'étais pas censé rentré des maintenant mais si je restais une minute de plus près de cette femme je ne sais pas de quoi j'aurais été capable.  J'en reviens pas putain de merde, elle se fou littérallement de ma gueule, j'ai cru pendant un instant que c'était une caméra caché mais non, c'était bien vraie, et sous mes yeux en plus.

Je regarde mon téléphone en descendant de ma bécane et voit que j'ai 12 appels manquées de ma génitrice ce qui me met encore plus la rage. Je range mon téléphone dans la poche arrière de mon jean, attrape mon sac et je me dirige vers l'immeuble. Tous mes muscles sont tendus et j'ai besoin de dormir. Je monte rapidement les marches jusqu'à arriver au bon étage et j'entre dans l'appartement. Je n'ai pas vu la Pontiac d'Alec sur le parking donc je suppose qu'ils doivent tous être en train de décuver à une quelconque soirée. Tant mieux parce que j'ai pas envie de devoir m'expliquer avec eux s'ils me voient déjà rentré, ils vont me questionner et le premier qui va me faire chier je vais le frapper.

Je retire mes rangers à l'entrée et balance mon sac sur le canapé, Noah pourra toujours râler j'en ai rien à foutre. Je monte les marche et me dirige vers ma chambre, les rideaux sont fermés et dans le noir je retire mon cuir et mon tee shirt et je m'allonge sur le lit quand je sens une masse informe dedans.

- Putain c'est quoi ça, grognai-je en décidant seulement maintenant d'allumer la lumière sur la table de chevet.

Pendant la seconde qu'il faut à mes yeux pour s'adapter à la lumière je sens cette chose bouger et je me relève du lit à une vitesse presque surnaturelle si on prend en compte mes membres endolories par la route que je viens de faire.

Il y a une putain de meuf dans mon pieu. La lumière lui fait ouvrir doucement les yeux.

- T'es qui toi et qu'est ce que tu fais dans mon lit putain de merde, dégage de la ! Je lui ai donné un coup pour qu'elle se bouche parce qu'elle ne semblait pas remarquer que j'avais envie qu'elle dégage, pourtant je pense être assez clair. Allez dégage de la putain, je sais pas lequel de ces connards à voulu te donner une nuit de baise bien crade mais c'est certainement pas moi et ça c'est ma chambre et aucun des gars n'est la alors rentre chez toi ou trouve toi une autre garconniere ou te faire baiser.

Elle se releva doucement à l'aide de ses petits bras tout blanc et replaca une petite meche brune qui sortait de son chignon derriere son oreille. Elle me regarde avec des yeux qui laisse voir son incompréhension et je l'attrappe par le bras pour la lever car elle ne semble pas vouloir bouger. Elle ouvrit la bouche pour parler mais je la coupa, je bouillonnais et j'avais pas envie de l'entendre m'expliquer ce qu'elle foutait là alors je la tirai derrière moi jusqu'à la porte de l'appartement.

- Mais attends-

- Non ta gueule j'ai pas envie de t'entendre piailler ok je sais pas si c'est Alec ou Adam que t'attendais, son regard blêmit à l'entente du deuxieme prénom donc je suppose que c'est mon connard de meilleur ami le fautif et je lui ferais payer demain quand je me réveillerais, mais aucun d'eux sont la, il n'y a que moi donc la porte est ici, j'ouvris la porte d'entrée et la jeta dans le couloir, voila tu vas retrouver ton chemin toute seule.

Et je claqua la porte et la ferma à clé. Putain ce que ces mecs peuvent me casser les couilles quand il faut pas, je remonte les marches et foncent dans ma chambre. Je sors mon téléphone de ma poche et envoi un rapide texto à Adam : "Putain d'enfoiré t'as un lit à toi pour faire dormir tes putes". Je balance le téléphone sur le lit et m'allonge à côté en sortant un joint de la poche de mon jean. Je le fuma rapidement avant de m'endormir, épuisé.

Fall for youOù les histoires vivent. Découvrez maintenant