Un jour pas comme les autres

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Aiden

J'entends la porte de la maison s'ouvrir pour se refermer un petit moment, et c'est là que ma mère commence a m'appeler avec sa voix douce pour me réveiller mais malheureusement j'étais déjà réveillé mais j'avais la flemme de me lever.

  —Arrête de crié ma !
J'ai crié a partir de ma chambre.

J'entends ses pas qui se précipite vers ma chambre, je savais qu'elle n'allait pas toquer et ouvrir directement je m'assois pour faire semblant que j'allai sortir de mon lit , et trois , deux , un , elle ouvre la porte avec une grande force comme si elle voulait me choper entrain de faire quelques choses.

  —Si tu ne te lève pas dans cinq minutes.. je sais que t'a fait exprès s'il te plaît prépare toi et viens prendre le café.
A dit ma mère en courant vers la cuisine avant même de finir sa phrase.

Le pauvre elle n'a jamais le temps pour s'assoir, elle doit gérer tout toute seule , la maison , ma dépression et mon petit frère , elle me fait de la peine des fois.
Je laisse les pieds nu touché le sol froid , je marche jusqu'à la fenêtre pour l'ouvrir, il fait vraiment beau aujourd'hui, notre ville est connue par son atmosphère froid, il pleut presque tous les jours, je me dirige vers la salle de bain en marchant sur les pointes des pieds, j'espère que je vais sortir de cette ville , peut-être même changer de pays , en continent je souffle désespérément avant de terminer de penser dans le vide , je me regarde dans la glasse, mais c'est quoi ça ? Mon visage me dégoûte a un point inimaginable, j'ouvre la boîte a pharmacie et je prend mes médicaments.

Un visage bien mince ,on peu apercevoir les os de mes pommettes depuis des kilomètres, bon pas a ce point mais j'ai l'air d'un tueur en série ou un malade mentale ... Euh je le suis , je tourne l'eau froide et je lave mon visage , mes dents , je met du gel pour aider mes boucles a se retenir puis je me dirige vers la cuisine où se trouve ma mère qui prépare le dîner.

  —Tu mange les oeufs Aiden ?
Me demande elle gentiment.

  —Laisse je vais juste prendre un verre de jus , merci ma !
Je lui répond difficilement.

Elle prend un morceau de pain grillé et met de la confiture pour le posé sur la table.

   —C'est pour toi chéri , mange.

   —Oui ma je vais le prendre avec moi !

   —Tu sais , Tasha m'a dit qu'il y a une nouvelle famille qui a déménagé dans la ville.
M'a dit toute excitée.

Je hausse juste les sourcils et lui lance un “Ahuh” ça ne m'intéresse pas en vérité, la vie des gens ne m'intéresse pas mais cette fois j'ai pitié pour eux , bienvenue en enfer , je pense qu'ils vont vite déménager, il n'y a rien ici , c'est le trou de cul du monde.
Je prend mon verre avec moi dans ma chambre, je ne sais même pas quoi mettre pour aujourd'hui, mon uniforme scolaire est sale , je vais mettre un jean bleu foncé, avec un pull blanc avec des converses blanches aussi , en fait je m'en fou de ma façon de s'habiller de toutes façons personne ne m'aime , je prend mon sac a dos mon classeur a la main et je sors de ma chambre, le verre a la main pour le déposer sur la table de la cuisine, ma mère me sourit.

  —Merci pour ton aide Aiden !
M'a dit avec des larmes aux yeux.

  —J'ai rien fait Ma ..

  —Si déjà que tu es malade , mais tu fais des efforts a la maison , je suis vraiment fière de toi mon fils ..

Je lui sourit et sors de la maison , je fais de mon mieux oui , malgré j'ai l'impression que je suis perdu , que rien ne marche dans ma vie , malgré que j'ai des amis aux lycée mais je me sens seule , je suis un rêveur, j'évite de leurs parler de se que je ressens et ce que je veux car ils ne vont jamais comprendre, jamais ressentir ce que je ressens et se n'est pas grave , j'ai accepté ça depuis vraiment longtemps, depuis la mort de mon père , j'ai accepté le fait que je dois souffrir et enduré dans cette vie , le fait que cette même vie ne me donne pas de pause, la même vie qui me pousse a pensé au suicide a chaque moment de ma vie.

Je n'est même pas ressenti que j'ai marché jusqu'à l'établissement, j'étais dans les vapes je pense que j'ai un peu de chance pour l'instant que je n'étais pas renverser par une voiture.
J'aperçois Mark qui était devant les escaliers qui mène vers l'entrée principale je l'appelle, il se retourne et lui fait un geste par la main pour le rejoindre et c'est ce que je fais.

Tout est BleuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant