C'est peut-être de la peur qu'on a le plus souvent besoin pour se tirer d'affaire dans la vie
- Louis-Ferdinand Destouches
- Allez madame, un petit effort. Un dernier.
- J'ai mal, dit-elle en retenant ces pleures.
- Je peux ? Demande Lewis à la dame qui s'occupe de la rééducation de son amie.
Elle hoche la tête et laisse Lewis aidée Léthé.
- Léthé, je vais vous aidez.
- Mais j'ai mal Lewis, je n'ai plus de force.
- Juste un petit pas et après vous pourrez retourner dans le fauteuil.
- Promis ?
- Oui.
Elle puisa alors dans ses dernières forces et fit un dernier pas avant de tomber dans le fauteuil roulant que la dame mis derrière elle. Les larmes qu'elle retenait à cause de la douleur, lâche et dévale ses joues.
Trois semaines que la rééducation a commencé, trois semaines que ces jambes lui font mal à force de leurs demander trop d'effort.
L'infirmière est sorti de la salle pour laisser les deux amis tranquillement.
- Je suis fière de toi Léthé, tu as fait un très bon travail.
Les mots du septuple champion du monde lui font un bien fou, cela atténue même un peu la douleur de ses jambes. Cette dernière semaine, il la passait au côté de la femme, après le grand prix de Belgique, il est retourné voir la femme et chaque matin il l'accompagne à la rééducation et il lui change les idées l'après-midi en sortant de l'hôpital.
Il est devenu la source de bonheur de la femme. La raison de son sourire. Même le personnel médical qui s'occupe de la femme à remarquer l'impact de l'homme sur elle.
Sans lui, elle n'avancerait jamais, elle serait restée planté ici.
Mais elle aussi est un impact sur l'homme, elle est aussi la raison de son sourire, elle est son exutoire de la formule un.
Chacun est arriver dans la vie de l'autre comme une météorite. Chacun est arriver au moment où ils en avaient le plus besoin dans leurs vies.
Chacun avait besoin d'une oreille qui les écoute.
Des yeux qui les regardent avec fierté, qui permet de les faire avancer.
D'une bouche qui dit la vérité, tout ce dont ils ont besoin d'entendre.
D'une main pour les tenir debout.
D'une main qui donne les mouchoirs pour essuyer leurs pleures discret car ils ont trop d'ego pour assumer.- Tient. Dit Lewis en lui tendant un mouchoir.
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Oublier
FanfictionQuand l'endurance rencontre la f1. Que les souvenirs rencontrent l'oublie. Et Léthé rencontre Lewis.