Musique : Cardigan, Taylor Swift
Green and Friendly Breakup
Pdv de Heaven :
Plus de la moitié des vacances sont passés.
Je ne pensais pas dire ça un jour mais j'ai hâte que les cours reprennent.
Une petite voix me dit que c'est pour revoir Drago.
Mais quelque chose fait rapidement taire cette pensée.
La porte du dortoir s'ouvre brusquement et Pansy entre en soufflant.
On dirait qu'elle fait des exercices de respiration.
Elle a volé tout l'oxygène dans l'air ou quoi ?
Je continue de ranger mon armoire tout en la regardant.
Elle me dévisage et me demande ce que j'ai.
-Si tu pouvais respirer moins fort ce serait fortement plus agréable de vivre, merci, répondis-je d'un ton faussement sympathique.
Elle lève les yeux au ciel et sort en claquant la porte.
Je ne sais pas ce qu'elle fout depuis deux jours mais elle n'arrête pas ses allers retours et ça m'énerve.
Tu restes ou tu pars.
Mais les courants d'airs à 2h00 du matin ça va deux minutes.
Blaise et le reste de la bande entre discrètement malgré la porte qui grince.
Puis, le débile du groupe s'écrie
-COUCOU HEAVEN
-Putain ferme là Bletchley, s'exclame Marcus.
Blaise et Peregrine souffle tandis que Lucian m'explique :
-Il n'arrête pas de gueuler depuis 6h00 ce matin.
Je regarde mon réveil et rigole, il est déjà 16h00.
-On a le droit d'aller à Pré au Lard prendre le goûter et tout ça, m'informe Peregrine
-Tu viens ?, me questionne Marcus
J'acquiesce, je leur doit bien ça.
Depuis le début de la semaine ils essaient de me faire bouger de mon lit.
J'ai la flemme, et surtout, la migraine.
Mais je dois sortir, donc oui.
Ils me sourient et me disent qu'on se retrouve devant la porte de l'école.
Je prend un sweat et l'enfile et attrape au passage une écharpe.
Il fait un froid horrible ici.
Dans le couloir, je croise Luna.
Je ne savais même pas qu'elle était là...
On s'est tellement éloignés.
Elle se retourne et avance dans ma direction.
-Salut, me dit elle
-Salut
-On se parle plus beaucoup Heaven...
-Je sais et je suis tellement désolé.
Elle avance encore d'un pas et me prend dans ses bras.
D'abord crispé, notre câlin se détend petit à petit.
-Il faut croire qu'on a prit des chemins différents..., dis-je avec douceur
Elle renifle et j'ai l'impression qu'elle est entrain de pleurer.
