+:｡.｡ Notre rayon de soleil ｡.｡:+ (Mha x reader)

Chapitre n°4 : Une intégration pas si difficile

+:｡.｡ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝒏°4 : ｡.｡:+

+:｡.｡ 𝑼𝒏𝒆 𝒊𝒏𝒕𝒆́𝒈𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒔 𝒔𝒊 𝒅𝒊𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒍𝒆. ｡.｡:+

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Le premier jour d'école s'était passé bien mieux que je ne le pensais.

J'étais loin d'être pessimiste mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être nerveuse à l'idée d'entrer dans une nouvelle école, surtout dans un autre pays.

C'était le pire.

Mais bien évidemment, j'étais venue préparée. Apprendre à parler le japonais n'était pas vraiment compliqué ; les phrases se formulaient plus simplement qu'en français, avec les innombrables règles de grammaire qui en plus d'être parfois compliquées à mémoriser, étaient surtout débiles.

Heureusement, de mon jeune âge, je n'avais pas à me soucier de tout ça. Je devais plutôt me focaliser sur la prononciation et la syntaxe. J'étais même contente d'apprendre le japonais plutôt que le français. Cette langue était plus compliquée qu'on ne le pensait : je me souvenais très bien de la tronche que j'avais tiré lorsque le professeur m'avait montré la longue liste de temps de conjugaison que je devrais maîtriser au français plus tard.

J'avais failli m'évanouir.

Mon père m'avait affirmé en plus de ça que je devrais maîtriser les deux langues plus tard de toute façon, pour possiblement envisager des futurs voyages en France, ce qui résulterait en une accumulation de travail que je n'avais même pas demandé.

SU-PER !

En plus, j'étais presque sûre que même en essayant d'appliquer les coutumes et de mimiquer l'accent japonais le mieux possible, tout le monde pourrait facilement deviner que j'étais française. Il suffisait de me regarder ; je n'avais pas tout à fait les traits d'une jeune fille japonaise, je parlais en français parfois sans m'en rendre compte et surtout, mon accent se distinguait très clairement.

Des enfants en avaient fait la réflexion après que je me sois présentée le premier jour, en se chuchotant des remarques de la manière la moins discrète possible, comme si je n'allais pas les entendre.

Il ne m'avait fallut que d'un court instant pour réaliser que c'était un échec.

Mais je ne me laissais pas abattre pour autant ! De toute façon, je suivrais le cours au même rythme que les autres élèves. Comme je n'étais encore qu'en grande section, tout le monde en était encore au stade d'apprentissage de l'écriture, mon point faible.

Si parler japonais était compliqué, l'écriture l'était au moins cent fois plus.

Il fallait écrire les caractères dans un certain ordre et c'était là où je me gourrais tout le temps. C'était d'ailleurs rapidement devenu le cours que je détestais le plus.

Au retour des cours, j'étais rentrée à la maison. Les domestiques me saluèrent avec énormément de respect, en s'inclinant comme si je faisais partie de l'aristocratie ou un truc dans le genre.

Il fallait l'avouer, je n'étais toujours pas habituée. N'ayant pas vraiment été instruite à me comporter comme une fille appartenant à la bourgeoisie, je les pris comme modèle et les copiai, en pensant que c'était comme ça qu'il fallait faire. Je m'inclinai et leur saluai avec politesse, un grand sourire aux lèvres.