Chapitre I: Nœuds de cerveau

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Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants.









MDR NON.

Sarah n'avait personne avec qui se marier. Ni avoir d'enfants. Mais ce matin-là, sur le chemin de la fac, vers le campus de Michelet plus précisément, un beau campus de brique et de bas-reliefs rouges que chaque touristes prenaient en photo, à deux pas du Luxembourg de surcroît, Srhaa remarqua un magnifique flyer collé sur le rebord du trottoir. Ce prospectus mouillé avec lequel la vie n'avait pas été tendre affichait fièrement une photo de Stéphane Bern nu... Saarh ne pu s'empêcher de le ramasser. Elle n'avait pas de but  précis en faisant cela. Enfin quoique. Peut-être qu'une fois chez elle, la jeune fille réussirait à nettoyer ce papier et à le plier en 12 puis le glisser sous son oreiller...Rien qu'à cette pensée Srrha en frissonnait de bonheur. 

Cet historien étonnamment bien conservé occupait tellement son esprit et ses capacités cérébrales qu'elle en perdit ses fonctions primaires, tel que la vue ou le contrôle de ses muscles

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Cet historien étonnamment bien conservé occupait tellement son esprit et ses capacités cérébrales qu'elle en perdit ses fonctions primaires, tel que la vue ou le contrôle de ses muscles. Elle se relèva si brusquement, si fougueusement, si passionnément que le choc avec la réalité fut terrible. Et pour cause. Ce n'était pas contre un arbre ou un vulgaire lampadaire de rue qu'elle s'était cognée. Mais une personne. Et pas n'importe quelle partie de son anatomie. Sarrrha se retrouvait la tête dans le cul mais pas dans le sens métaphorique (enfin si un peu parce que l'impacte l'avait sonné, autrement elle heurtait bien l'arrière train. ) Elle n'avait pas remarqué l'arrivée de ce passant, évidemment, sinon cet accident ne se serait jamais produit, vous imaginez bien qu'elle ne fait pas ce genre de chose pour le plaisir (au moins que tout ceci fut un coup prémédité par son inconscient). Sarha, à l'image d'un geyser surpuissant endormi depuis des millions d'années, avait brusquement soulevé un homme à la seule force de sa nuque, force nourrie par la vision encore tenace de Stéphane Bern nu...  Comment annoncer la nouvelle à ses parents ? Comprendraient-ils qu'elle veuille finir ses jours auprès de M Bern ? Ce n'était pas le moment d'y penser. Le passant, s'étant envolé en réaction à la collision soudaine, finirait par retomber... et c'était cela qu'elle redoutait le plus. Elle avait pour habitude de fuir toute confrontation, mais cette fois-ci, il n'y avait rien à faire à part prier qu'il ait apprécié l'expérience. En levant les yeux, la première a chose qui la frappa fut sa belle chevelure CHÂTAIN claire tel que le café latte. Les châtains se faisaient de plus en plus rares ces derniers temps, aux informations on entendait régulièrement que l'espèce était en extinction. Dans quelques années ils ne seraient plus qu'un souvenir lointain. En croiser un dans la rue, comme ça de si bon matin, c'était exceptionnel. Quelles étaient les probabilités ? Subjuguée, Shara  voulu s'adonner au plaisir de le contempler un peu plus longtemps et en détaille, mordue de curiosité. Seulement elle ne pouvait se le permettre. L'homme commençait à se remettre de ses émotions et la fureur se diffusait de tout son être. L'étudiante, prise de cour, détala comme un lapin (les mêmes poursuivis par les chasseurs qui ne savent pas viser). Elle ne put pas s'empêcher de se retourner vivement et d'entrapercevoir les yeux du passant. Un vrai océan de glace aux pupilles rétrécies.

50 nuances de bleuDove le storie prendono vita. Scoprilo ora